Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Si le caractère inné ou acquis de l'homosexualité (comme d'ailleurs de la plupart des éléments qui constituent notre personnalité et notre singularité) fait encore débat, c'est parceque la réponse n'est pas tranchée de cette façon. C'est comme poser la question la connerie et l'intelligence sont elles innées ou acquises ? Des choses aussi complexes sont certainement la résultante de l'interaction entre notre inné, notre environnement, nos expériences... Et il sera encore longtemps impossible (tant mieux !) de determiner dans quelle mesure les uns et les autres sont determinants dans notre construction et notemment la constitution de notre orientation sexuelle, si tant est qu'elle soit immuable et puisse être définie si simplement. Toutes les expériences qui ont jusque là été menée pour tenter de trouver une "cause" l'homosexualité n'ont pas donné de résultats probants (des trucs aussi divers que l'influence du taux de testostérone durant la vie foetale au fonctionnement du cerveau analysé par imagerie)
Quant tu parles de choix, j'ai l'impression que tu fais en fait référence au choix au sens freudien du terme, "choix d'objet" sexuel (influences de la petite enfance, le complexe d'Oedipe, tousssa). C'est à dire un choix parfaitement inconscient et absoluement par un choix au sens commun du terme du terme : l'exercice de son libre arbitre pour se déterminer entre plusieurs options. Hors ce que veut dire cette affiche, c'est que l'homosexualité n'est pas un choix au sens commun du terme.
Je suis totalement d'accord avec toi avec le fait que prendre le caractère non choisi de l'homosexualité pour argument à opposer à l'homophobie n'a pas de sens. Ce qui n'est pas choisi n'est pas naturellement bien.
Finalement je pussoie ce qui a été dit par Kefka notemment, le choix qui importe c'est d'assumer ou pas. C'est ce choix là qui aide à surmonter la différence plus que la recherche du pourquoi du comment.
Quant tu parles de choix, j'ai l'impression que tu fais en fait référence au choix au sens freudien du terme, "choix d'objet" sexuel (influences de la petite enfance, le complexe d'Oedipe, tousssa). C'est à dire un choix parfaitement inconscient et absoluement par un choix au sens commun du terme du terme : l'exercice de son libre arbitre pour se déterminer entre plusieurs options. Hors ce que veut dire cette affiche, c'est que l'homosexualité n'est pas un choix au sens commun du terme.
Je suis totalement d'accord avec toi avec le fait que prendre le caractère non choisi de l'homosexualité pour argument à opposer à l'homophobie n'a pas de sens. Ce qui n'est pas choisi n'est pas naturellement bien.
Finalement je pussoie ce qui a été dit par Kefka notemment, le choix qui importe c'est d'assumer ou pas. C'est ce choix là qui aide à surmonter la différence plus que la recherche du pourquoi du comment.
Ca manque d'honnêteté intellectuelle tout de même. On t'expose un argument qui vient contredire ta théorie. Tu le réfutes. Soit. Mais on t'expose un deuxième argument qui est contradictoire avec ta réfutation, et tu te contredis toi même pour avoir raison. Surtout que tu pars du principe à priori que parce qu'on a la même famille, on a les même amitiés ou habitudes. Ce qui me semble très faux.Farfalla a écrit :Et en réponse aux statistiques des diverses famille majoritairement gays (j'ai aimé le ptis calculs), je pourrais vous répondre que "tiens justement, méme famille, donc milieu socio-economique/habitudes/amitiés/education assez semblable...".
A quoi on me répondra peut-etre:Et je dirais "ouais mais vous n'avez pas eu le meme entourage scolaire-amical"maxime153 a écrit :on est 4 enfants, éduqués pareils, et qu'on le soit pas tout les 4 [gays]

Et sinon, je commence à croire que les erreurs et les lacunes dans la connaissance de la génétique poussent beaucoup de gens à réfuter cette hypothèse sans même si pencher. C'est une discipline bien compliquée en plus.

Dernière modification par Zünisch le mar. déc. 29, 2009 9:41 pm, modifié 1 fois.
Je plussoie, sans compter l'argument de Miss Hada que je seconde un peu : mes grands parents sont des protestants très pratiquants, pasteurs à l'Armée du Salut. Rigueur, foi et obéissance. Ils habitent en France. D'un autre côté, mes parents sont agnostiques et on a été élevés façon "post-soixante-huitards". En Belgique.Zünisch a écrit :Ca manque d'honnêteté intellectuelle tout de même. On t'expose un argument qui vient contredire ta théorie. Tu le réfutes. Soit. Mais on t'expose un deuxième argument qui est contradictoire avec ta réfutation, et tu te contredis toi même pour avoir raison. Surtout que tu pars du principe à priori que parce qu'on a la même famille, on a les même amitiés ou habitudes. Ce qui me semble très faux.Farfalla a écrit :Et en réponse aux statistiques des diverses famille majoritairement gays (j'ai aimé le ptis calculs), je pourrais vous répondre que "tiens justement, méme famille, donc milieu socio-economique/habitudes/amitiés/education assez semblable...".
A quoi on me répondra peut-etre:Et je dirais "ouais mais vous n'avez pas eu le meme entourage scolaire-amical"maxime153 a écrit :on est 4 enfants, éduqués pareils, et qu'on le soit pas tout les 4 [gays]( Ou alors je n'ai pas tout compris. )
Et sinon, je commence à croire que les erreurs et les lacunes dans la connaissance de la génétique poussent beaucoup de gens à réfuter cette hypothèse sans même si pencher. C'est une discipline bien compliquée en plus.
Bref, je n'ai pas l'impression qu'il y ait le moindre cheminement intellectuel cohérent ici : tu te contentes de balancer des ressentis qui me semblent d'ailleurs totalement déconnectés de la composant principale de l'orientation sexuelle : la sexualité (personnellement je ne pourrais pas coucher avec une femme. pi : pas intéressé

d'autant que...
prétendre que l'homosexualité est un choix, ça sous-entend autre chose:
l'hétérosexualité elle aussi, est un choix. (bah oui, homo ou hétérosexualité, c'est du choix de l'orientation sexuelle dont il est question, non?)
Personnellement, je crains que le pourcentage d'hétéros pouvant dire "j'ai un jour choisi d'être hétéro" soit proche du 0 absolu...
prétendre que l'homosexualité est un choix, ça sous-entend autre chose:
l'hétérosexualité elle aussi, est un choix. (bah oui, homo ou hétérosexualité, c'est du choix de l'orientation sexuelle dont il est question, non?)
Personnellement, je crains que le pourcentage d'hétéros pouvant dire "j'ai un jour choisi d'être hétéro" soit proche du 0 absolu...
Dernière modification par Seymour le mar. déc. 29, 2009 9:55 pm, modifié 1 fois.

Pour le coup je suis d'accord.
Sans aller si loin, je me déclare coupable dans l'exemple que tu donnes. Un peut attenué peut-ëtre par le fait que j'ai donné moi-mëme de facon extremement simpliste le "arguments" et mes "contreargumentpourris". J'ai plutöt demontré pour le coup que "(Mais si je donne pas le contre et je ne continue pas tetue dans l'argument opposé.... c'est plus (ce n'est plus, en francais correct) dróle!!)"...Zünisch a écrit :Ca manque d'honnêteté intellectuelle
. En effet, et je m'en excuse. Que dire d'autre?disto a écrit :je n'ai pas l'impression qu'il y ait le moindre cheminement intellectuel cohérent ici : tu te contentes de balancer des ressentis
Oui, je ne nie pas, je demanderais bien á mon grand-pére scientifique quelques explications si je n'avais pas peur de me faire balancer un vase sur la tete en rementionnant l'homosexualitéZünisch a écrit :Et sinon, je commence à croire que les erreurs et les lacunes dans la connaissance de la génétique poussent beaucoup de gens à réfuter cette hypothèse sans même si pencher. C'est une discipline bien compliquée en plus.

Voilá, faut-il que j'avoue d'autres fautes?

+1Je suis totalement d'accord avec toi avec le fait que prendre le caractère non choisi de l'homosexualité pour argument à opposer à l'homophobie n'a pas de sens. Ce qui n'est pas choisi n'est pas naturellement bien.
Finalement je pussoie ce qui a été dit par Kefka notemment, le choix qui importe c'est d'assumer ou pas. C'est ce choix là qui aide à surmonter la différence plus que la recherche du pourquoi du comment.
(et non, pas seulement parceque ca commence en me donnant raison, rhooo)
Pour moi j'ai l'impression d'avoir fait un choix conscient. Très tôt, je m'imaginais futur homosexuel et je le voulais !
Mais ce choix conscient doit provenir de mon inconscient fragile, sensible, et mené par des facteurs "homosexuellisant".
Sinon pour moi, à la base on devrait être hétéro. L'homme et la femme font l'enfant, quoi.
Mais après tout, on choisit pas d'aimer ou pas la vanille ou le chocolat.
Ce ne sont pas des caractéristiques inées, ni des choix conscients.
En plus, les goûts changent (ou pas).
Mais ce choix conscient doit provenir de mon inconscient fragile, sensible, et mené par des facteurs "homosexuellisant".
Sinon pour moi, à la base on devrait être hétéro. L'homme et la femme font l'enfant, quoi.
Mais après tout, on choisit pas d'aimer ou pas la vanille ou le chocolat.
Ce ne sont pas des caractéristiques inées, ni des choix conscients.
En plus, les goûts changent (ou pas).
En fait, il me semble qu'il n'y a même pas de déterminisme absolu pour les caractères physiques. Notamment à cause des phénomènes épigénétiques ( modifications réversibles de l'expression des gènes ). Ce qui explique que deux clones peuvent différer d'aspect physique ( en tout cas, chez les animaux. ) Donc, dans tout les cas, l'ADN ne sert que de plan de construction selon des probabilités. La génétique, cey le mal. \o/Kefka a écrit :Je redis et maintiens mon idée phare : la génétique, que l'on me contredise si c'est faux, hormis pour les caractères physiques (je ne vais pas m'amuser à nier les évidences), n'est pas déterministe socialement parlant.

+ 1 Zunisch
et même au sens de l'orientation sexuelle, le poids des stats est lourd qd même qd des fratries de même lignée sont entre 60 et 100% alors que chacun même dans une fratrie donnée a été élevé avec son propre personnel, son propre logement, dans des établissements scolaires différents, sauf un de mes frère qui a été élevé par ma mère au lieu de domestiques (mais je suis quasi certaine qu'il est aussi pd)
aaron, j'avais choisi hétéro pour avoir plein de mômes... et c'est raté je crois... le choix ne fait pas tout...
et même au sens de l'orientation sexuelle, le poids des stats est lourd qd même qd des fratries de même lignée sont entre 60 et 100% alors que chacun même dans une fratrie donnée a été élevé avec son propre personnel, son propre logement, dans des établissements scolaires différents, sauf un de mes frère qui a été élevé par ma mère au lieu de domestiques (mais je suis quasi certaine qu'il est aussi pd)
aaron, j'avais choisi hétéro pour avoir plein de mômes... et c'est raté je crois... le choix ne fait pas tout...