Le système scolaire: une fabrique de mépris.
J’ai comme une espèce de réaction épidermique quand je lis la légèreté de certains propos …
L’école… c’est quand même dingue qu’un sujet qui touche autant de personnes (tout le monde en fait) et ne satisfait presque personne peine autant à évoluer. On cherche des coupables, d’où vient le ressenti négatif que semble avoir la plupart des élèves, pourquoi ça bouge pas, et la première réponse qui vient, mais oui mais c’est bien sûr … les profs !
C’est marrant comme on a étrangement l’impression de passer du côté obscure de la force quand on devient prof, comment on passe du gentil élève qui n’a rien à se reprocher au méchant prof qui a tous les défauts du monde. Soif de pouvoir, jouissance sadique perverse, mais oui bien sûr, pour quelques très rares cas avérés, la plupart des cas évoqués sont du pur fantasme.
Malheureusement, tout ça, tout ces ressentis sont très naturels et sont conditionnés par le système.
Les profs ne sont que des pions. Vouloir, en tant que prof, aller à contre-courant de ce à quoi incite le système demande beaucoup de force et de volonté.
Il est illusoire de croire qu’on peut changer les choses seul : les élèves sont conditionnés par leur vécu et/ou leurs parents au système traditionnaliste, élitiste et faisant un sacre de la moyenne, ce seront les premiers à renvoyer des signaux négatifs, à rejeter la nouveauté, avant la hiérarchie. La hiérarchie justement, par le biais du ministère, est plus proche des ultra-traditionnalistes (genre sos –éducation) que des pédagogies nouvelles. Les expérimentations et les innovations existent mais ne sont pas valorisées. Vouloir changer les choses seul c’est un peu réinventer l’eau tiède à chaque fois.
Pour un réel changement, il faudrait d’abord que la hiérarchie le veuille, ce qui n’est pas le cas actuellement, et qu’ensuite elle se donne les moyens de ce changement. Il est vain d’espérer un changement en profondeur, de sortir du système traditionnaliste sans une formation massive des enseignants.
En ce moment, on se dirige vers l’exact opposé : la formation des futurs enseignants est réduite à une peau de chagrin. Les futurs enseignants vont commencer par un service à temps complet sans réelle formation pédagogique préalable, et dont l’essentiel de la formation reposera pendant sa première année par la présence d’un tuteur (qui n’est pas un formateur mais juste un prof…).
Ils auront la tête pleine de 5 années universitaires disciplinaires. Ils arriveront avec leurs seuls idéaux et leur expérience d’élève pour enseigner. La plupart reproduira instinctivement la seule chose qu’ils ont connu en tant qu’élève, parce qu’après le rush de la préparation au concours et la finalisation de leur master, l’urgence est d’enseigner …
On peut dire tout ce qu’on veut sur feu-l’iufm, elle avait au moins le mérite d’ouvrir quelques portes…
Les futurs s’enseignants se feront tester par des élèves qui ne leur feront pas de cadeau, ils n’auront pas été préparés à ça, malgré leur bonne volonté et leurs idéaux, ils réagiront sur la défensive, avec beaucoup d’affects, donnant l’impression pour certains d’être hystériques ou excessivement autoritaires, ils seront à deux doigts de la dépression et finiront pour beaucoup d’entre eux par quitter l’éducation nationale au bout de quelques années, dégoûtés… et on pourra encore dire que décidément, ces profs, c’est du grand n’importe quoi, ils respectent pas les élèves, ils arrivent avec leurs connaissances et ne savent pas se mettre au niveau de leurs élèves…
Pour ce qui est de la formation continue, c’est du même topo, elle est loin d’être facilitée, quand t’es prof tu te débrouilles tout seul (au sens "indépendamment de la hiérarchie", y’a quand même des échanges entre collègues, notamment sur internet).
Pour reprendre l’exemple des langues, beaucoup de profs d’anglais encore actuellement en fonction ont appris l’anglais dans un espèce de Bescherelle anglais, comme on apprend le latin, à une époque ou internet n’existait pas et où c’était impossible de voir le moindre film en vo. Ca fait parti de leur boulot de s'adapter, de se former, d’accord, mais faudrait peut-être aussi leur permettre cela : actuellement, ce n’est pas parce que l’on demande une formation qu’on l’obtient, et en plus on nous donne mauvaise conscience quand on en fait puisqu’on n’est pas devant nos élèves pendant que l’on se forme !!! (pour le secondaire au moins, j’ai cru comprendre que c’était plus organisé en primaire).
Bon, désolée d’être aussi longue… ça sert pas à grand-chose d’écrire tout ça, mais comme je le disais au début, c’est un peu épidermique…
L’école… c’est quand même dingue qu’un sujet qui touche autant de personnes (tout le monde en fait) et ne satisfait presque personne peine autant à évoluer. On cherche des coupables, d’où vient le ressenti négatif que semble avoir la plupart des élèves, pourquoi ça bouge pas, et la première réponse qui vient, mais oui mais c’est bien sûr … les profs !
C’est marrant comme on a étrangement l’impression de passer du côté obscure de la force quand on devient prof, comment on passe du gentil élève qui n’a rien à se reprocher au méchant prof qui a tous les défauts du monde. Soif de pouvoir, jouissance sadique perverse, mais oui bien sûr, pour quelques très rares cas avérés, la plupart des cas évoqués sont du pur fantasme.
Malheureusement, tout ça, tout ces ressentis sont très naturels et sont conditionnés par le système.
Les profs ne sont que des pions. Vouloir, en tant que prof, aller à contre-courant de ce à quoi incite le système demande beaucoup de force et de volonté.
Il est illusoire de croire qu’on peut changer les choses seul : les élèves sont conditionnés par leur vécu et/ou leurs parents au système traditionnaliste, élitiste et faisant un sacre de la moyenne, ce seront les premiers à renvoyer des signaux négatifs, à rejeter la nouveauté, avant la hiérarchie. La hiérarchie justement, par le biais du ministère, est plus proche des ultra-traditionnalistes (genre sos –éducation) que des pédagogies nouvelles. Les expérimentations et les innovations existent mais ne sont pas valorisées. Vouloir changer les choses seul c’est un peu réinventer l’eau tiède à chaque fois.
Pour un réel changement, il faudrait d’abord que la hiérarchie le veuille, ce qui n’est pas le cas actuellement, et qu’ensuite elle se donne les moyens de ce changement. Il est vain d’espérer un changement en profondeur, de sortir du système traditionnaliste sans une formation massive des enseignants.
En ce moment, on se dirige vers l’exact opposé : la formation des futurs enseignants est réduite à une peau de chagrin. Les futurs enseignants vont commencer par un service à temps complet sans réelle formation pédagogique préalable, et dont l’essentiel de la formation reposera pendant sa première année par la présence d’un tuteur (qui n’est pas un formateur mais juste un prof…).
Ils auront la tête pleine de 5 années universitaires disciplinaires. Ils arriveront avec leurs seuls idéaux et leur expérience d’élève pour enseigner. La plupart reproduira instinctivement la seule chose qu’ils ont connu en tant qu’élève, parce qu’après le rush de la préparation au concours et la finalisation de leur master, l’urgence est d’enseigner …
On peut dire tout ce qu’on veut sur feu-l’iufm, elle avait au moins le mérite d’ouvrir quelques portes…
Les futurs s’enseignants se feront tester par des élèves qui ne leur feront pas de cadeau, ils n’auront pas été préparés à ça, malgré leur bonne volonté et leurs idéaux, ils réagiront sur la défensive, avec beaucoup d’affects, donnant l’impression pour certains d’être hystériques ou excessivement autoritaires, ils seront à deux doigts de la dépression et finiront pour beaucoup d’entre eux par quitter l’éducation nationale au bout de quelques années, dégoûtés… et on pourra encore dire que décidément, ces profs, c’est du grand n’importe quoi, ils respectent pas les élèves, ils arrivent avec leurs connaissances et ne savent pas se mettre au niveau de leurs élèves…
Pour ce qui est de la formation continue, c’est du même topo, elle est loin d’être facilitée, quand t’es prof tu te débrouilles tout seul (au sens "indépendamment de la hiérarchie", y’a quand même des échanges entre collègues, notamment sur internet).
Pour reprendre l’exemple des langues, beaucoup de profs d’anglais encore actuellement en fonction ont appris l’anglais dans un espèce de Bescherelle anglais, comme on apprend le latin, à une époque ou internet n’existait pas et où c’était impossible de voir le moindre film en vo. Ca fait parti de leur boulot de s'adapter, de se former, d’accord, mais faudrait peut-être aussi leur permettre cela : actuellement, ce n’est pas parce que l’on demande une formation qu’on l’obtient, et en plus on nous donne mauvaise conscience quand on en fait puisqu’on n’est pas devant nos élèves pendant que l’on se forme !!! (pour le secondaire au moins, j’ai cru comprendre que c’était plus organisé en primaire).
Bon, désolée d’être aussi longue… ça sert pas à grand-chose d’écrire tout ça, mais comme je le disais au début, c’est un peu épidermique…
-
ExMembre L
je dirais que le problème n'est pas le "mépris".
Un problème, il y en a un. Et peut etre encore plus prononcé à l'université qu'au collège - lycée.
J'ai attendu d'avoir 21 ans pour développer une phobie scolaire. Autour de moi, de plus en plus de jeunes abandonnent leurs études en cours de route, non pas parce qu'ils n'y arrive pas ou n'ont pas les conditions éco pour continuer, mais tout simplement car ils ne supporte plus l'impression que cela ne leur apporte rien.
Je crois qu'un soucis réside dans la connaissance livresque : être capable de chier des pages et des pages sans aucun lien avec la vrai vie.
Noircir du papier, sans finalité, ils viendront s'entasser dans une armoire après notation, ou en fin d'étude peut être être publié, dans une revue lue par une dizaine de personnes au travers le monde souffrant de la même monomanie.
Sentiment d'absurde.
Un problème, il y en a un. Et peut etre encore plus prononcé à l'université qu'au collège - lycée.
J'ai attendu d'avoir 21 ans pour développer une phobie scolaire. Autour de moi, de plus en plus de jeunes abandonnent leurs études en cours de route, non pas parce qu'ils n'y arrive pas ou n'ont pas les conditions éco pour continuer, mais tout simplement car ils ne supporte plus l'impression que cela ne leur apporte rien.
Je crois qu'un soucis réside dans la connaissance livresque : être capable de chier des pages et des pages sans aucun lien avec la vrai vie.
Noircir du papier, sans finalité, ils viendront s'entasser dans une armoire après notation, ou en fin d'étude peut être être publié, dans une revue lue par une dizaine de personnes au travers le monde souffrant de la même monomanie.
Sentiment d'absurde.
Ma chérie, je vais devoir te contredire. Tu te trompes de problème et ta façon de voir est pour moi la preuve que les politiques de ces dernières décennies qui ont consisté à mettre à bas l'université et dévaloriser le savoir ont porté leurs fruits.Norma Jean a écrit : Autour de moi, de plus en plus de jeunes abandonnent leurs études en cours de route, non pas parce qu'ils n'y arrive pas ou n'ont pas les conditions éco pour continuer, mais tout simplement car ils ne supporte plus l'impression que cela ne leur apporte rien.
Je crois qu'un soucis réside dans la connaissance livresque : être capable de chier des pages et des pages sans aucun lien avec la vrai vie.
Noircir du papier, sans finalité, ils viendront s'entasser dans une armoire après notation, ou en fin d'étude peut être être publié, dans une revue lue par une dizaine de personnes au travers le monde souffrant de la même monomanie.
Sentiment d'absurde.
Ce n'est pas la connaissance livresque qui est un souci, le souci c'est que cette connaissance livresque n'apporte plus aucune reconnaissance sociale. Oui, il vaut mieux avoir un BTS force de vente qu'un DEA de littérature anglaise. Pourtant, il y a certainement plus de vie dans un roman de Jane Austen que dans le manuel de la parfaite petite vendeuse de prêt-à-porter. Je ne sais pas ce que tu entends exactement par "vraie vie" mais j'imagine que c'est cela : l'impression que l'université, le monde de la recherche, est déconnecté de la société ? Donc, il faudrait encore plus se spécialiser ? C'est la direction que prend la politique actuelle : moins de culture générale, plus de spécialisation. Produisons des cerveaux qui ne sont capables de faire qu'une seule chose et surtout pas de prendre du recul sur cette chose.
Du temps de mes parents, avant d'apprendre un métier, on faisait ses humanités, on faisait du latin, du grec, de la philo, de la littérature. Oui, ça ne sert à rien. Le savoir ne sert à rien. Penser ne sert à rien, c'est juste un effort pour se saisir, se comprendre, comprendre le monde. Ca ne rapporte rien. Ce qui est absurde, c'est d'accepter de travailler comme un con pour s'avachir devant la télévision, ne pas avoir de retraite, bouffer de la merde et ne plus pouvoir se faire soigner correctement. Au milieu de tout ça, lire de la poésie me semble furieusement nécessaire.
Les dix personnes monomaniaques dont tu parles qui sont par exemple passionnées par un problème pointu de linguistique ou de mathématiques ont tout du moins cette passion-là et elles font vivre la pensée. Heureusement qu'elles sont là, ou ce monde serait vraiment invivable.
De toute façon, comme le dit le poète (non ce n'est pas Dreuleuleu) : "la vraie vie est ailleurs."
Je me joins à l'ovation naissante pour Brouzouf. Moi j'ai étudié la danse indienne jusqu'à l'enseigner. J'ai fait de l'arabe et en ce moment j'essaie de progresser en vietnamien. Ça ne sert vraiment à rien mais nous sommes aussi ce que nous savons et ces passions me donnent l'impression d'exister un peu plus…
je vois ce que tu veux dire.
Disons que je reformule : le problème est dans l'approche de la connaissance livresque.
J'ai eu quelques profs géniaux en fac qui se pasionnaient de leur sujet et nous montraient en quoi il étazit passionnant. ILs ont même réussis à me faire aimer David Lean.
Cependant, la plupart du temps, ce qui est attendu et qu'on nous inculque - du moins dans le domaine que je connais, arts et lettres, n'est pas tant la pertinence, la précision, et le brillaux des oeuvres, mais comment les envelloper d'un voile intellectualisant.
C'est frapant dans les colloques portant sur un auteur.
C'est à qui balancera le plus de mots savants pour au fond ne rien dire qui aurait put etre contenu en une page.
Mais dans le système universitaire - qui je crois fait partit des micro-société un peu hors du temps, fonctionnant avec un système de valeur identique depuis des décénnis, etaler du jargon trouve souvent sens en soit.
Car il faut prouver que l'on a absorbé nombre de références et de théorie, que l'on est un "initié". Le texte deviens prétexte, et les discours sont interchangeables d'une oeuvre à l'autre. Elle n'est que le socle permettant l'étalage et donc la reconnaissance des paires comme étant des leurs.
Et les travaux qu'on nous demande de faire ne sont pas là pour percevir avec subtilité ce qui fait sens et comment dans l'oeuvre, mais pour, dans un examen perpétuel, montrer qu'on maitrise leurs codes.
Quand je lie un magasine de passionnés - de littérature, de ciné, de tout - je suis confronté aux pensée des auteurs, à leur technique, à tout ce qui fait l'oeuvre bien plus directement qu'en lisant un article scientifique ou les oeuvres servent à justifier des théories, sans que celles ci éclairent l'oeuvre.
Voilà ce que je ressent lorsque je parle d'éloignement de la vie : car c'est de leur sujet même qu'ils s'éloignent.
edit : oh mon dieu y a plein de coquille dans mon texte. c'est ca de =s'emporter sur un sujet qui nous passionne ! je reviendrais corriger plus tard
Disons que je reformule : le problème est dans l'approche de la connaissance livresque.
J'ai eu quelques profs géniaux en fac qui se pasionnaient de leur sujet et nous montraient en quoi il étazit passionnant. ILs ont même réussis à me faire aimer David Lean.
Cependant, la plupart du temps, ce qui est attendu et qu'on nous inculque - du moins dans le domaine que je connais, arts et lettres, n'est pas tant la pertinence, la précision, et le brillaux des oeuvres, mais comment les envelloper d'un voile intellectualisant.
C'est frapant dans les colloques portant sur un auteur.
C'est à qui balancera le plus de mots savants pour au fond ne rien dire qui aurait put etre contenu en une page.
Mais dans le système universitaire - qui je crois fait partit des micro-société un peu hors du temps, fonctionnant avec un système de valeur identique depuis des décénnis, etaler du jargon trouve souvent sens en soit.
Car il faut prouver que l'on a absorbé nombre de références et de théorie, que l'on est un "initié". Le texte deviens prétexte, et les discours sont interchangeables d'une oeuvre à l'autre. Elle n'est que le socle permettant l'étalage et donc la reconnaissance des paires comme étant des leurs.
Et les travaux qu'on nous demande de faire ne sont pas là pour percevir avec subtilité ce qui fait sens et comment dans l'oeuvre, mais pour, dans un examen perpétuel, montrer qu'on maitrise leurs codes.
Quand je lie un magasine de passionnés - de littérature, de ciné, de tout - je suis confronté aux pensée des auteurs, à leur technique, à tout ce qui fait l'oeuvre bien plus directement qu'en lisant un article scientifique ou les oeuvres servent à justifier des théories, sans que celles ci éclairent l'oeuvre.
Voilà ce que je ressent lorsque je parle d'éloignement de la vie : car c'est de leur sujet même qu'ils s'éloignent.
edit : oh mon dieu y a plein de coquille dans mon texte. c'est ca de =s'emporter sur un sujet qui nous passionne ! je reviendrais corriger plus tard
-
ExMembre L
C'est vrai ça fait chier tous ces cons qui pensent à des trucs pas en lien avec la vraie vie.
La vraie vie y a que ça de vrai. On mange, on dort, on va dans de grandes entreprises accomplir des tâches absurdes du matin en soir, sans aucun lien non plus avec la réalité, et totalement connes la plupart du temps.
Donc, moi j'aspire quand je rentre le soir chez moi à la maison à absorber des trucs intellectuellement au niveau de cette réalité : la ferme des célébrités, le loft, et jackass. ca me fait du bien parce que je pense que c'est vraiment utile.
Pour moi s'emmerder à utiliser une langue un cran au dessus que personne ne cause parce qu'il faut se faire chier la tête, c'est débile. Et puis essayer de penser le monde, de le mettre en mots, de le faire avancer, de l'écrire, ça sert à rien. Parce que le monde sert à rien toutes façons.
Alors voila. J'ai un problème avec la littérature et son jargon créé pour trois ploucs qui se masturbent avec ça.
La vraie vie y a que ça de vrai. On mange, on dort, on va dans de grandes entreprises accomplir des tâches absurdes du matin en soir, sans aucun lien non plus avec la réalité, et totalement connes la plupart du temps.
Donc, moi j'aspire quand je rentre le soir chez moi à la maison à absorber des trucs intellectuellement au niveau de cette réalité : la ferme des célébrités, le loft, et jackass. ca me fait du bien parce que je pense que c'est vraiment utile.
Pour moi s'emmerder à utiliser une langue un cran au dessus que personne ne cause parce qu'il faut se faire chier la tête, c'est débile. Et puis essayer de penser le monde, de le mettre en mots, de le faire avancer, de l'écrire, ça sert à rien. Parce que le monde sert à rien toutes façons.
Alors voila. J'ai un problème avec la littérature et son jargon créé pour trois ploucs qui se masturbent avec ça.