Le suicide ne se justifie qu'une fois que par notre apport à la société nous avons remboursé le coût initiale de notre vie (études, soins médicaux, gardiennages et accès aux infrastructures financés par la communauté, sacrifices financiers des parents pour nous nourrir, nous loger, nous vêtir...).
Une fois que par notre production nous avons atteint un quota positif, et avant que ce rapport financier ne re-bascule (c'est à dire que financer notre existence coûte de nouveau plus à la collectivité qu'elle ne lui a rapporté), alors, le suicide est juste.
Trop tôt, c'est un effondrement des investissements. Trop tard, une charge inutile.
Petits suicides entre amis
Re: Petits suicides entre amis
Ce n'est pas de la parano, c'est du bon sens et de la lucidité face à la réalité mais tu as raison nous vivons parmi un nombre incaculable "d'autruches"... dont nous mêmes parfois aussi.
Rien n'exclu de désigner aussi un ou deux autres tiers, officiels (très bons amis) quand on est privé de famille (par choix personnel ou nécessité de survie...) Cela ouvre la réfléxion...
Je pense effectivement un peu comme Norma, ce sera un vaste chantier de société... réapprendre à vivre et mourir ensemble !
Je dois dire que je l'entendais ainsi, car il est difficile de laisser la famille en dehors, en même temps quand je dis famille, il faut aussi entrevoir qui... les parents pour les plus jeunes, le partenaire ou compagnon de vie voire les enfants uniquement pour les plus "vieux" voire parfois les arrières petits enfants car pour les futurs milliers de centenaires on en sera là...Je rayerais famille ou élargirai cette notion au sens plus psychologique que biologique
Je pense effectivement un peu comme Norma, ce sera un vaste chantier de société... réapprendre à vivre et mourir ensemble !
Re: Petits suicides entre amis
Toi, t'as pas compris le second degrés ...Chrysé a écrit :
Je pense effectivement un peu comme Norma, ce sera un vaste chantier de société... réapprendre à vivre et mourir ensemble !
Re: Petits suicides entre amis
Si,
enfin je pensais, mais ça n'empêche ou n'exclu pas qu'il y ait aussi à bosser sur le 1er..?
Re: Petits suicides entre amis
Non, l'argument que quelqu'un peut pas se suicider étant jeunes et n'ayant pas encore payés assez d'impôt aucun politique ne l'a avancé, et ils ont pas intérêt de le faire
. On vit dans un système basé sur l'argent, mais quand même "ne te suicides pas maintenant, tu n'as pas été encore rentable pour la société", et puis après... "ben tant que tu coutes pas plus cher aux système que tu payes d'impôt c'est quand même mieux si tu restes en vie". Une fois que tu coutes trop à la sécu par contre, "n'hésites pas"
.
Je vois mal quand même ou l'on pourrait retrouver ça dans le système^^
Je vois mal quand même ou l'on pourrait retrouver ça dans le système^^
Re: Petits suicides entre amis
Si si, ça exclut.Chrysé a écrit :ça n'empêche ou n'exclu pas qu'il y ait aussi à bosser sur le 1er..?
Enfin, ça exclut que ce soit mon opinion, sinon je n'aurais pas utilisé l'antiphrase.
C'est le droit de chacun de se tuer, et, à moins qu'il y ait un décret quelque part qui fixe le sens officiel de la vie, on ne peut pas juger si cette personne a plus ou moins raison de le faire.
C'est le droit de chacun et surement un peu le devoir de chaque institution publique ou personnel soignant, pompier, etc, de ne pas laisser la dite personne mourir alors qu'ils pourraient la sauver, parce qu'on n'a pas à imposer à quiconque la responsabilité morale de sa mort.
Soit on veut mourir et on est assez malin pour le faire assez discrètement pour ne pas être secouru avant qu'il ne soit trop tard, soit on le fait en prévenant 26 000 personnes dans un lieu publique et c'est qu'on attend du secours sans savoir le formuler.
L'euthanasie, c'est autre chose.
C'est une question qui intervient quand une personne ne sera plus physiquement capable de se donner la mort toute seule en cas de besoin.
La notion d'intrigue pour l'héritage et ce genre de chose ne semble pas vraiment entrer en ligne de compte, puisqu'il s'agit déjà d'une personne qui n'est plus autonome et qui est dans une situation irréversible. Donc, généralement, ses affaires sont sous tuteurs.
Suppléer une impossibilité physique, ça me semble normal dans une société solidaire. Or, là, il s'agit simplement d'un relais en cas de perte d'autonomie pour un acte.
Donc, pour moi, la société na rien à faire dans ce genre de décisions.
Dans le cas de l'euthanasie, ce n'est pas la société qui tue une personne mais la société qui se porte relais de la volonté de la personne empêchée, c'est une procuration.
Dans le cas du suicide d'un valide, la personne qui veut vraiment mourir n'a pas à imposer aux autres une implication dans cet acte de mort : en gros, soit elle se démerde toute seule sans témoins, soit elle va pas se plaindre si on la réanime "dans le doute".
Tout autre implication de la société là dedans serait liberticide et totalitaire.
Je n'accepterais pas qu'une bande de cons que je méprise de toute manière en temps normal se permettent de décider selon leurs critères de demeurés si ma vie doit ou non être vécue.
Quand au jugement morale du bienfondé du suicide, je m'en contrebalance tout à fait. C'est toujours un choix personnel qui dépend du sens que l'on met (ou non) dans son existence. Or, je pense que pour décider de "quel est le sens de la vie", "la vie vaut elle d'être vécu", on devrait quand même tous accepter d'être un peu humble et confesser qu'on en strictement rien de plus que les autres.
C'est toujours une croyance, une conviction sans fondement. Et ce serait d'un orgueil pas possible de ce croire assez omniscient pour juger autrui sur ce point.
Je n'aime pas le relativisme, et je ne crois pas qu'on puisse m'accuser de cette dérive. Mais, en ce qui concerne ce genre de nœuds métaphysique, je crois que vivre ensemble c'est avant tout être humble et tolérer le doute.
Re: Petits suicides entre amis
Norma +1.
Merci, au revoir.
=> yaourt.
Merci, au revoir.
=> yaourt.
Re: Petits suicides entre amis
Ok, merci pour le developpement, tout ça est de bon sens sur le fond et notamment avec le fait qu'on se permettent de décider selon des critères soi-disants fondés ou supérieurs, si ma vie doit ou non être vécue. Déjà à 10 mois j'ai dû le subir... prffff.
Je crois même que selon la loi le suicide est considéré comme une prérogative positive alors c'est vrai que ça pose le problème à pas mal de gens, si on reconnaît à l'individu le droit de vivre ou se suicider ça contribu à faire de lui un propriétaire libre de disposer de lui-même comme d'un bien...?
Or s'appartient-on ???
D'ailleurs rien n'oblige à légiférer sur l'Euthanasie. A mon sens je crois même qu'il y a déjà bien assez d'outils à dispositions.
Avec l'évolution nous dépendons des choses (voire des gens) qui dépendent de nous dans bien des cas. Nous sommes inter-reliés ce n'est pas d'hier et ce sera peut-être encore vrai demain...?
On pourrait aussi s'interroger sur "le pourquoi on se suicide" même à 8 ans, j'y ai songé et je ne dois pas être la seule...?
(on peut aussi "se suicidé à petit feu", à la fourchette, au tabac, à l'alcool, à la vitesse, au travail,... bref aux excès de toutes sortes ainsi chacun son rythme et ses préférences), On n'est pas demeurés, inconscients, incultes, enfant !
Y'a des enfants "doués et précoces" même dans l'envie d'en finir avec un quotidien plus que lourdingue...
Vous je ne sais pas mais le suicide ne fut pas, pour moi et dans un premier temps, un choix, mais directement lié à une absence de choix... imaginaire et dangereux pour mon bien être de manière général ! On croit surtout, qu'il n'y a pas d'autres issues, solutions pour arrêter de souffrir...
Alors seulement là, survient la décision et donc le choix de..., des moyens et de l'acte qui s'impose presque souvent comme une évidence parce que déjà nouer en amont. Curieusement ce qui m'a retenue c'est justement une simple phrase de ce type : "moi je trouve que le suicide est une forme d'égoïsme !" Mais la même dite à un autre aurait tout aussi bien pu tourner différemment... et chacun prend sa décision et en assume les conséquences ou les laissent aux autres.
Quand on regroupe 4 ou 5 "bonnes raisons" on a vraiment du mal à en imaginer ne serait-ce qu'1 bonne grande raison pour ne pas passer à l'acte, mais en sus, il y a hélas une sorte de timing funeste une sorte de grain de sable ou de goutte d'eau, qui va tout faire basculer et là... bien malin celui qui arrive à l'enrayer !
Sans oublier que souvent c'est la sédimentation qui fait le plus de tort... L'accumulation des couches
successives de problèmes non distingués ou résolus et qui n'ont pas réussit à s'éroder dans le temps qu'on croit étrangement limité le plus souvent... Un minuscule tremblement pour certains, un séïsme pour d'autres et c'est le glissement de terrain, le tsunami, l'écrassement... on a plus prise, on ne peut se raccrocher à rien (en apparence) ou l'on est submergé par la vague de chagrin ou de peur. Rien de bien grave c'est juste la vie.
Je n'aime pas l'absolutisme non plus. Quand j'entend, qu'un gosse de 12 ans se pend parce qu'il à peur d'être gronder pour un bulletin plutôt mauvais, j'ai encore du mal à l'intégrer... mais je respecte.
J'estime juste qu'on peut envisager de demander l'essentiel mais certainement pas fermer toutes les issues. Nous sommes totalement libres de presque tout et nous naissons pour mourir c'est un fait indéniable, en outre je ne vois pas pourquoi la vie serait préférable à la mort, l'une et l'autre sont...!
Bien sûr que rien n'est simple... pour personne, une famille en crise, peu ou pas communicante, très limitée ou désunie, repliée sur elle-même et parfois prisonnière d'un tabou ou secret, de non-dits.
Quelques transgressions majeures (possessivité, abus, jalousie (attachement excessif) incestes, climat incestueux, toxicomanie ou addiction, répression, violence, parfois extrême...)
Quelques antécédents familiaux type suicide mais le plus souvent l'histoire même de la famille pas très facile à surmonter, jouant comme une forme de fatalité...
Un certain isolement et une solitude pas forcément mal vécu, mais qui s'ajoute à des difficultés à s'insérer dans la vie sociale notamment à cause des tabous ou des institutions qui pèsent lourds tels des boulets vis à vis de l'autonomie ou la liberté... et qui justement j'espère accepterons d'être enfin humble et dire qu'elles comme tout un chacun n'ont strictement rien de plus ou moins que chacun.
Personnellement, on a plusieurs fois légalement ou non attenté à ma vie, moi aussi, et j'ai trouver ça très désagréable dans tous les cas...
Quant à l'orgueil, ce sentiment surprenant qu'on a de la valeur si ce n'est pour soi au moins pour quelqu'un, c'est grace à lui que je suis en vie, je ne sais si c'est une bonne chose, mais depuis je l'assume, le respecte mais ne le blame pas...
Je crois même que selon la loi le suicide est considéré comme une prérogative positive alors c'est vrai que ça pose le problème à pas mal de gens, si on reconnaît à l'individu le droit de vivre ou se suicider ça contribu à faire de lui un propriétaire libre de disposer de lui-même comme d'un bien...?
Or s'appartient-on ???
D'ailleurs rien n'oblige à légiférer sur l'Euthanasie. A mon sens je crois même qu'il y a déjà bien assez d'outils à dispositions.
Avec l'évolution nous dépendons des choses (voire des gens) qui dépendent de nous dans bien des cas. Nous sommes inter-reliés ce n'est pas d'hier et ce sera peut-être encore vrai demain...?
On pourrait aussi s'interroger sur "le pourquoi on se suicide" même à 8 ans, j'y ai songé et je ne dois pas être la seule...?
(on peut aussi "se suicidé à petit feu", à la fourchette, au tabac, à l'alcool, à la vitesse, au travail,... bref aux excès de toutes sortes ainsi chacun son rythme et ses préférences), On n'est pas demeurés, inconscients, incultes, enfant !
Y'a des enfants "doués et précoces" même dans l'envie d'en finir avec un quotidien plus que lourdingue...
Vous je ne sais pas mais le suicide ne fut pas, pour moi et dans un premier temps, un choix, mais directement lié à une absence de choix... imaginaire et dangereux pour mon bien être de manière général ! On croit surtout, qu'il n'y a pas d'autres issues, solutions pour arrêter de souffrir...
Alors seulement là, survient la décision et donc le choix de..., des moyens et de l'acte qui s'impose presque souvent comme une évidence parce que déjà nouer en amont. Curieusement ce qui m'a retenue c'est justement une simple phrase de ce type : "moi je trouve que le suicide est une forme d'égoïsme !" Mais la même dite à un autre aurait tout aussi bien pu tourner différemment... et chacun prend sa décision et en assume les conséquences ou les laissent aux autres.
Quand on regroupe 4 ou 5 "bonnes raisons" on a vraiment du mal à en imaginer ne serait-ce qu'1 bonne grande raison pour ne pas passer à l'acte, mais en sus, il y a hélas une sorte de timing funeste une sorte de grain de sable ou de goutte d'eau, qui va tout faire basculer et là... bien malin celui qui arrive à l'enrayer !
Sans oublier que souvent c'est la sédimentation qui fait le plus de tort... L'accumulation des couches
successives de problèmes non distingués ou résolus et qui n'ont pas réussit à s'éroder dans le temps qu'on croit étrangement limité le plus souvent... Un minuscule tremblement pour certains, un séïsme pour d'autres et c'est le glissement de terrain, le tsunami, l'écrassement... on a plus prise, on ne peut se raccrocher à rien (en apparence) ou l'on est submergé par la vague de chagrin ou de peur. Rien de bien grave c'est juste la vie.
Je n'aime pas l'absolutisme non plus. Quand j'entend, qu'un gosse de 12 ans se pend parce qu'il à peur d'être gronder pour un bulletin plutôt mauvais, j'ai encore du mal à l'intégrer... mais je respecte.
J'estime juste qu'on peut envisager de demander l'essentiel mais certainement pas fermer toutes les issues. Nous sommes totalement libres de presque tout et nous naissons pour mourir c'est un fait indéniable, en outre je ne vois pas pourquoi la vie serait préférable à la mort, l'une et l'autre sont...!
Bien sûr que rien n'est simple... pour personne, une famille en crise, peu ou pas communicante, très limitée ou désunie, repliée sur elle-même et parfois prisonnière d'un tabou ou secret, de non-dits.
Quelques transgressions majeures (possessivité, abus, jalousie (attachement excessif) incestes, climat incestueux, toxicomanie ou addiction, répression, violence, parfois extrême...)
Quelques antécédents familiaux type suicide mais le plus souvent l'histoire même de la famille pas très facile à surmonter, jouant comme une forme de fatalité...
Un certain isolement et une solitude pas forcément mal vécu, mais qui s'ajoute à des difficultés à s'insérer dans la vie sociale notamment à cause des tabous ou des institutions qui pèsent lourds tels des boulets vis à vis de l'autonomie ou la liberté... et qui justement j'espère accepterons d'être enfin humble et dire qu'elles comme tout un chacun n'ont strictement rien de plus ou moins que chacun.
Personnellement, on a plusieurs fois légalement ou non attenté à ma vie, moi aussi, et j'ai trouver ça très désagréable dans tous les cas...
Quant à l'orgueil, ce sentiment surprenant qu'on a de la valeur si ce n'est pour soi au moins pour quelqu'un, c'est grace à lui que je suis en vie, je ne sais si c'est une bonne chose, mais depuis je l'assume, le respecte mais ne le blame pas...