voielactee a écrit :moi ce que je trouve dommage, chez certains gays, c'est qu'on ne peut pas parler de tout avec eux : par exemple, l'inexpérience. Elle les fait fuir.
Jamais constaté ça !
A mon avis, t'es juste tombé sur des gens que les mecs inexpérimentés ne branchent pas. Moi j'en ai connu qui au contraire était pas mal excité par les gens inexpérimentés. C'est une affaire de goût personnel, qui à mon avis n'a rien à voir avec l'homosexualité
Quoi qu'il en soit, floridjan, les gens incompétents, maladroits, cyniques, ricaneurs ou centrés sur eux-mêmes existent. Et spécialement dans ce milieu, qui a été inventé de toutes pièces par la société de consommation.
Quand on dénonce une pomme pourrie, on ne s'en prend pas à tous les fruits.
voielactee a écrit :Quoi qu'il en soit, floridjan, les gens incompétents, maladroits, cyniques, ricaneurs ou centrés sur eux-mêmes existent. Et spécialement dans ce milieu, qui a été inventé de toutes pièces par la société de consommation.
voielactee a écrit :Quoi qu'il en soit, floridjan, les gens incompétents, maladroits, cyniques, ricaneurs ou centrés sur eux-mêmes existent. Et spécialement dans ce milieu, qui a été inventé de toutes pièces par la société de consommation.
Euh du coup, là, quand tu parles de milieu, ça veut dire quoi pour toi au juste ?
Je pense que le marketing sait cibler n'importe quelle communauté, y occuper une place centrale et transformer des membres de la communauté en consommateurs plus centrés sur eux-mêmes qu'à l'écoute des autres.
Il est anormal que des comportements à risque soient moins critiqués ou moqués que la timidité ou que l'inexpérience. C'est pourtant ce qui arrive.
Partant de ce constat, je trouve tout à fait normal qu'un intervenant dise ouvertement que "des gays [l'] agacent." Prendre sa confidence pour une insulte s'adressant à tous les gays est tout simplement du chantage sentimental. Il a posé une bonne question qui mérite, non pas une dérobade, mais une bonne réponse.
Dernière modification par voielactee le ven. juin 06, 2014 3:29 pm, modifié 1 fois.
voielactee a écrit :Salut, Homolo-Gay,
Salut, Tsar,
Je pense que le marketing sait cibler n'importe quelle communauté, y occuper une place centrale et transformer des membres de la communauté en consommateurs plus centrés sur eux-mêmes qu'à l'écoute des autres.
Il est anormal que des comportements à risque soient moins critiqués ou moqués que la timidité ou que l'inexpérience. C'est pourtant ce qui arrive.
Partant de ce constat, je ne trouve tout à fait normal qu'un intervenant dise ouvertement que "des gays [l'] agacent." Prendre sa confidence pour une insulte s'adressant à tous les gays est tout simplement du chantage sentimental. Il a posé une bonne question qui mérite, non pas une dérobade, mais une bonne réponse.
Et les marketeurs, ils vendent quoi à "la communauté" ? Je ne te suis pas.
Nan mais qu'un mouvement, qu'une communauté présentent un intérêt économique, et que ce dernier soit exploité, c'est l'évidence même. Mais ce n'est pas ce que tu as dit, tu as déclaré que le milieu était une création de la "société de consommation". C'est ce point qui nous a fait réagir, au même titre que tes propos sur la surreprésentation au sein du "milieu" des "incompétents, maladroits, cyniques, ricaneurs ou centrés sur eux-mêmes" (fermez le ban). Tu aurais des arguments à apporter à ce sujet ? De même, d'où sors-tu que les comportements à risques soient davantage tolérés que l'inexpérience ? (Et au passage, l'inexpérience peut être un facteur de comportement à risques...)
En fait, Tsar, je pense que le consumérisme a changé le sens de la liberté sexuelle, qui est devenue le droit de consommer du sexe (réel ou vituel) pour soi-même, point barre.
L'autre est un moyen pour arriver à mon plaisir... ou un obstacle à zapper si jamais il me fait attendre ou me demande de l'indulgence ou d'y mettre les formes.
Les chauffards du sexe, eux, "savent ce qu'ils veulent" ou "ne se prennent pas la tête", selon les expressions consacrées.
Non, je ne pense pas que cette mentalité nous rende plus à l'écoute de l'autre et nous prépare de belles rencontres.
Ca ne répond pas vraiment à mes questions, mais soit. Et tu crois vraiment que ce comportement que tu dénonces (et qui est loin d'être l'apanage des LGBT et loin d'être nouveau) est commun à l'ensemble du "milieu", que tu n'as toujours pas définis ? Qu'est-ce que ça peut faire, que des "chauffards du sexe" prennent leur plaisir comme ils l'entendent ? S'ils ne cachent pas quelles sont leurs intentions et ne font pas espérer à l'autre ce qu'ils ne comptent pas lui donner, je trouve ça plutôt sain.
Et au-delà du fait qu'un plan cul peut devenir une belle rencontre, et même une belle histoire, les gens ont le droit de définir eux-mêmes ce dont ils ont envie. Si ça ne rentre pas dans l'idée que tu te fais d'une "belle rencontre", et bien tant pis pour eux. Mais en quoi baiser à couilles rabattues remet-il en cause la capacité des gens, homos, bis ou hétéros, à écouter les autres ? Où est le lien de cause à effet ? L'écoute, c'est comme le sexe, ça se pratique entre gens consentants. On peut sucer un mec dans une back-room en sachant qu'on ne le reverra plus jamais, et puis passer le reste de la soirée à discuter au bar avec un type qu'on trouve sympa et intelligent, mais avec qui on ne couchera pas parce qu'il n'est pas notre genre.
Sur ce même forum, pas mal de gens ont trouvé conseils, soutien et réconfort. C'pas pour autant que tous ceux et toutes celles qui les leur ont prodigué étaient tous du genre à) jouer de la mandoline au clair de lune sous le balcon de leur dulcinée. Parmi eux, il y avait des romantiques, des chauds-lapins/chaudes-lapines, des monogames, des niais, et des follasses tant décriées par l'ami Lanhua... qui a lui-même reconnu qu'il n'avait pas fait beaucoup d'efforts pour dépasser sa première impression. Et il l'a fait après des échanges courtois, bien que parfois vifs (et encore, on a connu pire). Alors le coup du "chantage affectif", je trouve ça un peu gros. Quant à l'insulte, c'est plutôt toi qui la frise, en qualifiant les réponses construites et argumentées qui ont émaillé le débat de "dérobade".