automutilation
Re: automutilation
Merci beaucoup pour ta réponse.
Elle aussi a peur que je recommence mes conneries si on est plus ensemble...
Et oui effectivement ce qu'elle m'a dit a était bénéfique pour le moment car je n'ai pas recommencé. Mais bon, je sens que pour le futur, le long terme ça ne le sera pas forcément... Je ne sais pas, mais j'ai peur maintenant, je ne pourrais plus m'ouvrir de nouveau comme ça à quelqu'un, du moins pas aussi facilement, trop peur que ça recommence pareil... Après je ne crois qu'elle se rende comte, puisque je lui ai dis, qu'elle n'avait pas essayé de me comprendre, qu'elle m'avait juste jugée... Mais elle est pas revenue sur ce qu'elle a dit, au contraire. Donc bon
Elle aussi a peur que je recommence mes conneries si on est plus ensemble...
Et oui effectivement ce qu'elle m'a dit a était bénéfique pour le moment car je n'ai pas recommencé. Mais bon, je sens que pour le futur, le long terme ça ne le sera pas forcément... Je ne sais pas, mais j'ai peur maintenant, je ne pourrais plus m'ouvrir de nouveau comme ça à quelqu'un, du moins pas aussi facilement, trop peur que ça recommence pareil... Après je ne crois qu'elle se rende comte, puisque je lui ai dis, qu'elle n'avait pas essayé de me comprendre, qu'elle m'avait juste jugée... Mais elle est pas revenue sur ce qu'elle a dit, au contraire. Donc bon
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Prince Hypocrite
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Re: automutilation
En fait, ce genre de réaction me fait rire, le "j'ai peur de te quitter sinon tu vas recommencer".. Au fond, c'est d'un égocentrisme de leur part !! Comme si on ne pouvait pas s'en sortir tout seul (enfin, je dis ça maintenant, mais à l'époque, je ne riais pas :erf: )..
Personnellement, je suis déjà tellement persuadée que c'est au fond de moi, que ça ressortira forcément un jour, quand je vois par quoi j'ai compensé (coup de poing dans le mur, griffures et autre violence, pas forcément envers moi...), quand je perçois cette envie qui me taraude parfois, qu'entendre ce genre de choses ne m'aide absolument pas.. Cette peur qu'ils ont -car c'est de la peur- ne peut que nous enfoncer..
D'ailleurs, j'y pense, en plus d'égocentrisme, on peut aussi parler d'égoïsme.. Je pense que d'une certaine manière, ils disent ça pour se protéger, égoïstement, parce qu'ils ne veulent pas se sentir responsable de nos actes.. Ils ne veulent pas ressentir la culpabilité; ce qui est compréhensible d'ailleurs, à leur place, je serais sûrement pareille u.u" Mais le problème, c'est qu'ils ne voient que cette optique.. Ils n'arrivent pas à considérer que l'on peut ne pas en arriver là..
Ce que je lis dans ta réponse, c'est que malgré avoir expliqué ton ressentie à ta copine, elle persiste dans son point de vue, et même surenchérit, c'est ça ? C'est dégueulasse.. Mais zut, elle attends que tu recommence ou quoi ? Pour pouvoir fanfaronner "j'avais raison", en te jetant des regards désapprobateurs & dégoutés ?? C'est stupide.. Il serait temps qu'elle te voit telle que tu es maintenant, et pas comme elle ne t'a pas connue è.é
EDIT: hum, après relecture, je constate que je me suis un chouïa emportée
Désolée..
Personnellement, je suis déjà tellement persuadée que c'est au fond de moi, que ça ressortira forcément un jour, quand je vois par quoi j'ai compensé (coup de poing dans le mur, griffures et autre violence, pas forcément envers moi...), quand je perçois cette envie qui me taraude parfois, qu'entendre ce genre de choses ne m'aide absolument pas.. Cette peur qu'ils ont -car c'est de la peur- ne peut que nous enfoncer..
D'ailleurs, j'y pense, en plus d'égocentrisme, on peut aussi parler d'égoïsme.. Je pense que d'une certaine manière, ils disent ça pour se protéger, égoïstement, parce qu'ils ne veulent pas se sentir responsable de nos actes.. Ils ne veulent pas ressentir la culpabilité; ce qui est compréhensible d'ailleurs, à leur place, je serais sûrement pareille u.u" Mais le problème, c'est qu'ils ne voient que cette optique.. Ils n'arrivent pas à considérer que l'on peut ne pas en arriver là..
Ce que je lis dans ta réponse, c'est que malgré avoir expliqué ton ressentie à ta copine, elle persiste dans son point de vue, et même surenchérit, c'est ça ? C'est dégueulasse.. Mais zut, elle attends que tu recommence ou quoi ? Pour pouvoir fanfaronner "j'avais raison", en te jetant des regards désapprobateurs & dégoutés ?? C'est stupide.. Il serait temps qu'elle te voit telle que tu es maintenant, et pas comme elle ne t'a pas connue è.é
EDIT: hum, après relecture, je constate que je me suis un chouïa emportée
Re: automutilation
Non, tu ne t'es pas emporté, au contraire ! Je trouve que tu as tout à fais raison, je ressens exactement pareil...
Que ce soit vis à vis de leur réaction, ou bien du besoin de sois même compenser pour ne pas recommencer =/
Le problème c'est que j'ai l'impression qu'une fois tomber dedans, ça nous pourri toute notre vie, ce passé qu'on a, le regard des gens, le fait qu'on peut toujours retomber dedans... Je me demande comment faire pour réussir à passer à autre chose, je pense qu'en fait il faut changer totalement de mode de fonctionner... mais dur =/ Et puis je penser m'en être totalement sortie, mais au final dès que les choses vont mal l'envie est de nouveau présente. Et puis ce sentiment que seul les gens qui l'on vécue comprenne... quoique, elle aussi l'avais fais, durant seulement quelques semaines hein, mais en fait ça l'a pas fais comprendre, bien au contraire le fait d'être passer par la a était un argument de plus pour me dire que c'était inutile et que bah elle elle avait pas besoin de ça au final pour aller mieux... Alors je comprend plus
Que ce soit vis à vis de leur réaction, ou bien du besoin de sois même compenser pour ne pas recommencer =/
Le problème c'est que j'ai l'impression qu'une fois tomber dedans, ça nous pourri toute notre vie, ce passé qu'on a, le regard des gens, le fait qu'on peut toujours retomber dedans... Je me demande comment faire pour réussir à passer à autre chose, je pense qu'en fait il faut changer totalement de mode de fonctionner... mais dur =/ Et puis je penser m'en être totalement sortie, mais au final dès que les choses vont mal l'envie est de nouveau présente. Et puis ce sentiment que seul les gens qui l'on vécue comprenne... quoique, elle aussi l'avais fais, durant seulement quelques semaines hein, mais en fait ça l'a pas fais comprendre, bien au contraire le fait d'être passer par la a était un argument de plus pour me dire que c'était inutile et que bah elle elle avait pas besoin de ça au final pour aller mieux... Alors je comprend plus
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Prince Hypocrite
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Re: automutilation
Je ne peux pas ajouter grand chose de plus.. C'est tout à fait ça..
Sans compter la culpabilité que l'on peut éprouver.. En ce qui me concerne, je sais que je suis très mal à l'aise avec le sujet, parce que je suis consciente du mal que j'ai fait autour de moi -surtout à ma maman, en fait-, et que ça me déprime.. Et quand j'y repense, quand je sens l'envie monter, je culpabilise, je me déteste (cercle vicieux avait-on dit).. Le sujet m'amène souvent les larmes aux yeux.. D'ailleurs, dans les conversations banales sérieuses, j'ai tendance à me braquer.. Là, tu vois, je participe à ce sujet, de ma propre volonté, mais en parallèle je me sens mal..
L'AM continue à exercer une "fascination" (si on peut dire ça u.u) sur moi, j'en ai encore eu la preuve hier soir, où je suis retombée sur une lame de cutter & j'ai carrément bugué dessus.. A ce moment-là, j'ai ressentie cette culpabilité; et en même temps, je me souvenais de toutes ces fois, récentes, où j'avais penser à la faire glisser sur ma peau (sans jamais la sortir de sa "cachette" ceci-dit, ça restait dans ma tête, et puis c'est tout)..
Je suis persuadée qu'on ne peut pas sortir de l'AM.. Qu'on peut juste ce mettre en stand-by.. Je crois que ça restera toujours en nous.. Du moins, c'est comme ça que je le ressens..
Quand à ta copine, je ne sais pas.. D'un côté, c'est tant mieux pour elle si elle a réussi à s'en sortir, si elle n'en a pas eu plus besoin que ça.. On ne va pas le lui reprocher.. Mais elle ne devrait pas utiliser sa "chance" comme argument.. Elle se met dans une position de supériorité face à toi, et c'est mal.. Dans sa façon d'agir, elle te met carrément sur un plan inférieur, dans le camp des "faibles".. Or ce n'est pas une faiblesse.. Il faut un certain "courage" (certes, mue par la douleur & le désespoir) pour s'en prendre à soi-même..
Elle n'a pas besoin de le dire pour qu'on sache que ça ne fait pas réellement de bien.. Que ça ne résout rien.. Mais c'est comme ça.. Point..
Sans compter la culpabilité que l'on peut éprouver.. En ce qui me concerne, je sais que je suis très mal à l'aise avec le sujet, parce que je suis consciente du mal que j'ai fait autour de moi -surtout à ma maman, en fait-, et que ça me déprime.. Et quand j'y repense, quand je sens l'envie monter, je culpabilise, je me déteste (cercle vicieux avait-on dit).. Le sujet m'amène souvent les larmes aux yeux.. D'ailleurs, dans les conversations banales sérieuses, j'ai tendance à me braquer.. Là, tu vois, je participe à ce sujet, de ma propre volonté, mais en parallèle je me sens mal..
L'AM continue à exercer une "fascination" (si on peut dire ça u.u) sur moi, j'en ai encore eu la preuve hier soir, où je suis retombée sur une lame de cutter & j'ai carrément bugué dessus.. A ce moment-là, j'ai ressentie cette culpabilité; et en même temps, je me souvenais de toutes ces fois, récentes, où j'avais penser à la faire glisser sur ma peau (sans jamais la sortir de sa "cachette" ceci-dit, ça restait dans ma tête, et puis c'est tout)..
Je suis persuadée qu'on ne peut pas sortir de l'AM.. Qu'on peut juste ce mettre en stand-by.. Je crois que ça restera toujours en nous.. Du moins, c'est comme ça que je le ressens..
Quand à ta copine, je ne sais pas.. D'un côté, c'est tant mieux pour elle si elle a réussi à s'en sortir, si elle n'en a pas eu plus besoin que ça.. On ne va pas le lui reprocher.. Mais elle ne devrait pas utiliser sa "chance" comme argument.. Elle se met dans une position de supériorité face à toi, et c'est mal.. Dans sa façon d'agir, elle te met carrément sur un plan inférieur, dans le camp des "faibles".. Or ce n'est pas une faiblesse.. Il faut un certain "courage" (certes, mue par la douleur & le désespoir) pour s'en prendre à soi-même..
Elle n'a pas besoin de le dire pour qu'on sache que ça ne fait pas réellement de bien.. Que ça ne résout rien.. Mais c'est comme ça.. Point..
Re: automutilation
Oui, voilà tu dis exactement ce que pense/ressent... Je lui ai demandé de me voir autrement, je ne sais pas si elle le fera un jour... Mais bon.
Et sinon, c'est drôle, je me retrouve vraiment en toi et ce que tu dis, les même bugs sur des cutteurs, bouts de vers... Le même ressentiments. Bref, je pense que on ne peut compter que sur sois même au départ pour se résonner, et ce mettre dans la bonne vois pour s'en sortir, car ça ce n'est pas les autres qui peuvent nous faire changer sur ce point là, mais après viens un moment où on a besoin de quelqu'un pour nous aider. Elle était cette personne, aujourd'hui de nouveau je ne peux compter que sur moi même, mais ça m'auras au moins renforcer, même si ce n'est peut être que pour un temps.
Et sinon, c'est drôle, je me retrouve vraiment en toi et ce que tu dis, les même bugs sur des cutteurs, bouts de vers... Le même ressentiments. Bref, je pense que on ne peut compter que sur sois même au départ pour se résonner, et ce mettre dans la bonne vois pour s'en sortir, car ça ce n'est pas les autres qui peuvent nous faire changer sur ce point là, mais après viens un moment où on a besoin de quelqu'un pour nous aider. Elle était cette personne, aujourd'hui de nouveau je ne peux compter que sur moi même, mais ça m'auras au moins renforcer, même si ce n'est peut être que pour un temps.
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Prince Hypocrite
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Re: automutilation
Disons plutôt qu'une aide extérieure est à double tranchant.. Soit on tombe sur des gens qui nous épaulent vraiment, soit c'est la merde -ceci dit, le plus gros du chemin est effectivement à faire tout seul..
Je suis tombée sur une aide "merdique".. Une fille, magnifique, qui a plus ou moins bousillée ma vie lycéenne, mais là n'est pas la question.. J'étais amoureuse d'elle, et elle a utilisé ce pouvoir qu'elle avait sur moi pour me "sortir de là".. J'ai marché au chantage affectif pendant des mois et des mois.. Ça aurait pu marcher, mais ce n'était pas la bonne personne, parce que notre relation (amicalo-ambiguë) était bien trop chaotique.. Au final, ça m'a fait plus de mal que de bien, et je n'ai pas pu m'en sortir..
Mon exe ne m'a pas plus aidée.. En fait, je dirais même que ce sont ces problèmes qui m'ont donné d'autres alternatives.. Les coups de poings dans le mur, en particulier.. Et le fait qu'elle le faisait aussi, mais rarement, me confrontait à mon propre passé (je me rappelle d'une fois surtout, où elle s'était AM avec une épingle.. Limite fière de sa marque..).. Et d'un côté, je me sentais impuissante, parce que je n'arrivais plus à passer à l'acte à ce moment-là (la culpabilité, ça ronge)..
En gros, j'ai du m'en sortir toute seule (enfin, c'est relatif, car je considère ne pas m'en être tout à fait sortie, notamment à cause de ces "palliatifs"), en m'appuyant énormément sur ma culpabilité: je ne devais pas, parce que ça faisait souffrir les autres (aha, chu trop bisounours dans l'âme x.x)..
Je ne sais pas ce qu'un psy vaut à ce sujet, j'ai toujours refusé d'aller en voir un..
Je voulais rajouter un truc, mais j'ai été déviée de mes pensées, & j'ai oublié.. Ca me reviendra peut-être..
Je suis tombée sur une aide "merdique".. Une fille, magnifique, qui a plus ou moins bousillée ma vie lycéenne, mais là n'est pas la question.. J'étais amoureuse d'elle, et elle a utilisé ce pouvoir qu'elle avait sur moi pour me "sortir de là".. J'ai marché au chantage affectif pendant des mois et des mois.. Ça aurait pu marcher, mais ce n'était pas la bonne personne, parce que notre relation (amicalo-ambiguë) était bien trop chaotique.. Au final, ça m'a fait plus de mal que de bien, et je n'ai pas pu m'en sortir..
Mon exe ne m'a pas plus aidée.. En fait, je dirais même que ce sont ces problèmes qui m'ont donné d'autres alternatives.. Les coups de poings dans le mur, en particulier.. Et le fait qu'elle le faisait aussi, mais rarement, me confrontait à mon propre passé (je me rappelle d'une fois surtout, où elle s'était AM avec une épingle.. Limite fière de sa marque..).. Et d'un côté, je me sentais impuissante, parce que je n'arrivais plus à passer à l'acte à ce moment-là (la culpabilité, ça ronge)..
En gros, j'ai du m'en sortir toute seule (enfin, c'est relatif, car je considère ne pas m'en être tout à fait sortie, notamment à cause de ces "palliatifs"), en m'appuyant énormément sur ma culpabilité: je ne devais pas, parce que ça faisait souffrir les autres (aha, chu trop bisounours dans l'âme x.x)..
Je ne sais pas ce qu'un psy vaut à ce sujet, j'ai toujours refusé d'aller en voir un..
Je voulais rajouter un truc, mais j'ai été déviée de mes pensées, & j'ai oublié.. Ca me reviendra peut-être..
Re: automutilation
Oui c'est vrais s'appuyer sur une autre personne peut parfois ce retourner contre sois, c'est un peut ce que je vis en ce moment avec ma copine.
C'est pas cool ce qu'a fait cette fille au lycée avec toi, le chantage vraiment je trouve ça dégueulasse. Enfin peut être qu'elle croyait bien faire mais pourtant ça ne t'as pas du tout aidé =/
Oui, moi aussi en ce moment si j'arrête c'est pour ne plus faire de mal au gens, ma mère ma sœur, et puis avant surtout pour ma copine... Mais ça durera qu'un temps, comme la dernière fois, car dès que la pression redeviendra trop forte je craquerais, trouvant le moyen encore une fois d'y cacher...
Pour ce qui est du psy, je suis déjà allé en voir 2. Toujours de ma propre initiative et même en cachète (j'avais honte, et c'est d'ailleurs toujours un peut le cas...) Les deux étaient des psy d'association pour jeune gratuite et anonyme... et bah le premier fu un totale échec. C'était un homme d'une 40enne/ 50enne d'années, et je me suis juste sentie disséqué, analysé... Il ne m'a pas du tout aidée, juste fait déblatérer ma vie en me faisant culpabiliser. J'avais l'impression de faire quelque chose de mal en étant là.
Bref, une très mauvaise expérience. Le pire c'est que ma mère a était au courant, ce qui ne m'a pas du tout encouragé à y retourner (même si elle l'a très bien pris hein, c'est moi qui ne supportait pas qu'elle le sache).
J'ai finalement réussi à arrêter toute seule durant quelques mois.
Puis à la rentré au lycée pleins de problèmes me sont tombés dessus (divorce de mes parents, mauvaise relation avec les gens, entourage avec des gens s'automutilant, arrivé en internat difficile... etc) bref je sentais que j'allais recommencer. Alors j'ai fais la démarche d'allé voir une psy en passent par mon infirmière scolaire. Et là tout c'est très bien passé !
Je suis tombé sur une jeune psy (30 ans) très douce et compréhensive, qui a sus vraiment m'écouter, me parler, me conseiller. Je me sentais bien en sortant de ces séances, je vidais mon sac, et tout ce que je pouvait dire là n'avais pas d'incidence dans ma vie à moi. Ce qui ne m'a pas empêché au final de recommencer à me mutiler... (les choses ne faisaient qu'empirer et je venais de me faire larguer...) Enfin, ce fut quand même positif et ça m'a aidé à comprendre beaucoup de chose et à ne pas m'effondrer complètement. Après je me suis mise avec ma copine actuelle et j'ai cessé de la voir.
Enfin, tout ça pour dire que le psy ça peut parfois être très positif, come très négatif... ça dépend du psy et si un ne va pas, on peut toujours en tenter un autre. Mais après il faut vraiment allé le voir par choix, sinon je pense que ça ne sert pas à grand chose.
C'est pas cool ce qu'a fait cette fille au lycée avec toi, le chantage vraiment je trouve ça dégueulasse. Enfin peut être qu'elle croyait bien faire mais pourtant ça ne t'as pas du tout aidé =/
Oui, moi aussi en ce moment si j'arrête c'est pour ne plus faire de mal au gens, ma mère ma sœur, et puis avant surtout pour ma copine... Mais ça durera qu'un temps, comme la dernière fois, car dès que la pression redeviendra trop forte je craquerais, trouvant le moyen encore une fois d'y cacher...
Pour ce qui est du psy, je suis déjà allé en voir 2. Toujours de ma propre initiative et même en cachète (j'avais honte, et c'est d'ailleurs toujours un peut le cas...) Les deux étaient des psy d'association pour jeune gratuite et anonyme... et bah le premier fu un totale échec. C'était un homme d'une 40enne/ 50enne d'années, et je me suis juste sentie disséqué, analysé... Il ne m'a pas du tout aidée, juste fait déblatérer ma vie en me faisant culpabiliser. J'avais l'impression de faire quelque chose de mal en étant là.
Bref, une très mauvaise expérience. Le pire c'est que ma mère a était au courant, ce qui ne m'a pas du tout encouragé à y retourner (même si elle l'a très bien pris hein, c'est moi qui ne supportait pas qu'elle le sache).
J'ai finalement réussi à arrêter toute seule durant quelques mois.
Puis à la rentré au lycée pleins de problèmes me sont tombés dessus (divorce de mes parents, mauvaise relation avec les gens, entourage avec des gens s'automutilant, arrivé en internat difficile... etc) bref je sentais que j'allais recommencer. Alors j'ai fais la démarche d'allé voir une psy en passent par mon infirmière scolaire. Et là tout c'est très bien passé !
Je suis tombé sur une jeune psy (30 ans) très douce et compréhensive, qui a sus vraiment m'écouter, me parler, me conseiller. Je me sentais bien en sortant de ces séances, je vidais mon sac, et tout ce que je pouvait dire là n'avais pas d'incidence dans ma vie à moi. Ce qui ne m'a pas empêché au final de recommencer à me mutiler... (les choses ne faisaient qu'empirer et je venais de me faire larguer...) Enfin, ce fut quand même positif et ça m'a aidé à comprendre beaucoup de chose et à ne pas m'effondrer complètement. Après je me suis mise avec ma copine actuelle et j'ai cessé de la voir.
Enfin, tout ça pour dire que le psy ça peut parfois être très positif, come très négatif... ça dépend du psy et si un ne va pas, on peut toujours en tenter un autre. Mais après il faut vraiment allé le voir par choix, sinon je pense que ça ne sert pas à grand chose.
Re: automutilation
Lorsque j'étais ado, je l'ai fait très souvent, avec un cutter. Mais JAMAIS devant quelqu'un. Je me scarifiais les bras, les seins, et généralement, je finissais par me "maquiller" avec mon propre sang.Aarianespac a écrit :Salut tous le monde,
Je voudrais vous poser cette question: Que pensez-vous des personnes qui s'auto-mutile (attention pas pour l'esthétique mé contre la soufrance)? Sont-ils fou? immoral? courageux d'avoir le cran de se faire mal? une personne normal qui a besoin d'aide? un(e) con(ne) qui ne fait que s'amuser? qui ne s'appercoit meme pas qu'il(elle) de la chance de pas crever de faim? Ou bien autre chose.
Lorsque vous donner votre avis donnez vos argumentations afin de savoir car je suis une fille qui s'automutil (j'en di pas plus ne vous inkiété pas je c assez tabous comme sujet)et puis ca enrechissera ce topic.
Merci
Mes avants-bras étaient toujours plein de plaies et de cicatrices. Au lycée, si quelqu'un posait une question, je disais : "c'est le chat".
Et chez moi, je crois que même si quelqu'un s'en est apperçu, tout le monde s'en foutait, ou tout du moins, personne n'avait envie d'aborder le sujet. Le silence et l'ignorance, c'est tellement plus pratique.
Comment j'ai arrêté ? Réponse : le temps a passé, tout simplement. Maintenant, je me demande comment je pouvais supporter la douleur et la répétition... entailler plusieurs fois la même plaie, encore et encore. Ma peau a encore la mémoire de cette douleur là.
Pourquoi je le faisais ? Je n'en sais rien. En tout cas, certainement pas pour des histoires d'amour, ni avec des filles, ni avec des garçons. Ca, c'est bien un domaine qui ne m'a jamais affecté.
Alors pourquoi ? Le mal être, bien sûr, un côté dépressif, bien évidemment. Mais la raison exacte, je ne la connais pas. Sans doute à cause de l'ambiance familiale, de la violence psychologique de mon père, et de toutes les humiliations publiques qu'il m'a fait subir. Quelque part, j'ai ravalé tout ça, et il fallait bien que ça sorte.
Enfin, je crois...
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misterbennet
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- Inscription : dim. mai 30, 2010 11:22 am
Re: automutilation
L'automutilation est dans bien des cas un signe avant coureur d'une tentative de suicide; on peut pas prendre ce comportement à la légère et les gens qui se trouvent dans cette situation n'ont pas besoin d'un jugement mais plutôt d'aide pour trouver une solution à leur problème...Aarianespac a écrit :Salut tous le monde,
Je voudrais vous poser cette question: Que pensez-vous des personnes qui s'auto-mutile (attention pas pour l'esthétique mé contre la soufrance)? Sont-ils fou? immoral? courageux d'avoir le cran de se faire mal? une personne normal qui a besoin d'aide? un(e) con(ne) qui ne fait que s'amuser? qui ne s'appercoit meme pas qu'il(elle) de la chance de pas crever de faim? Ou bien autre chose.
Lorsque vous donner votre avis donnez vos argumentations afin de savoir car je suis une fille qui s'automutil (j'en di pas plus ne vous inkiété pas je c assez tabous comme sujet)et puis ca enrechissera ce topic.
Merci
substituer de la souffrance psychique à de la souffrance physique n'est pas une réponse adéquate... le but, c'est de vivre avec moins de souffrance ou même sans si possible... aujourd'hui, le courage est peut-être de vivre sa vie dans une certaine sérénité... et pour les lgtbq, ce serait une vraie revange sur la vie ( et sur cette société qui est toujours tellement hétérocentrée...)
Re: automutilation
Pas forcément. En générale (et c'était le cas pour moi) l'AM n'est pas quelque chose pour aller encore plus mal (même si c'est ce que ça peut engendrer) ou quelque chose précédant le suicide. Bien souvent, au contraire c'est un moyen d'essayer d'extérioriser, ou juste quelque chose pour aller mieux dans un certain sens. Et donc éviter d'avoir à recourir au suicide. Après, il est vrais que si les causes poussant à allé mal ne sont pas résolue, alors le pire peut arriver. Mais ce n'est pas forcément le chemin direct.L'automutilation est dans bien des cas un signe avant coureur d'une tentative de suicide
On sait que ce n'est pas une réponse adéquate, ce n'est même pas une réponse tout court. Mais voilà c'est quelque chose que bien souvent on ne contrôle pas, et le seul moyen d'y arrêter c'est de trouver et résoudre le problème à la source...