Le système scolaire: une fabrique de mépris.

[popy]

Quel bon prof, Tempérance !
encore qua l'époque, il n'y avait pas ce problème de discipline de base!
C'était la bonne époque

[Tempérance]

Quel bon prof, Tempérance !
encore qua l'époque, il n'y avait pas ce problème de discipline de base!
C'était la bonne époque

Oui, il était un excellent pédagogue, son truc, c'est qu'il faisait fi de nos humeurs et/ou de nos découragements, il suivait inlassablement son chemin (j'avais bien souvent l'impression de regarder le courant d'un fleuve sans jamais pouvoir le suivre sans effort) et en même temps, il avait instauré un rapport courtois accompagné d'une rigueur extrême.

Je l'ai eu durant 4 années, il ne laissait rien passé, étant prof principal il avait l'avantage d'avoir des renseignements sur le résultat de nos autres matières, je penses que cela lui donnait des clefs pour reccueillir des infos précieuses et savoir ainsi intéragir entre nos forces et nos faiblesses. C'est en y repensant que j'ai pleinement compris tout l'intérêt d'avoir accès à l'Information (au sens large du terme).

Je me rappelle aussi que ces annotations étaient tout sauf banales, à force, on avait autant envie de connaître la note que de lire ses appréciations.

Je n'ai retrouvé cette attitude bienveillante allouée d'une distance de fait que nous ne franchissions jamais que lorsque j'ai rencontré certains médecins (style spécialisé dans l'homéopathie).

Et il est vrai aussi, comme tu le soulignes Popy, à cette époque "reculée", il n'y avait pas de problème de discipline à l'intérieur de ces classes qui étaient elle-même à l'intérieur d'un bâtiment fermé (pour nous les pensionnaires) pour toute la semaine.

Même si je sais aujourd'hui que beaucoup d'entre nous ont véritablement souffert de cette période en vase clos, personnellement, je m'y suis sentie en totale sécurité, en fait, j'avais des problèmes pour suivre le rythme des cours, des devoirs, des horaires à tenir (être à l'heure était un cauchemar, je courrais toujours après les minutes), mais j'ai aimé tout le reste

[Avital.Ronell]

Pas de rapport direct avec la conversation et je ne sais pas vraiment pourquoi je note ça ici mais j'ai l'impression que quand on se sent être le seul à ressentir ce qu'on ressent c'est par un manque de moyen pour l'exprimer précisément, un manque de vocabulaire quoi...donc en fait lorsqu'on lit les grands auteurs et qu'on les étudie on se rapproche de nous.

[thib8500]

C'est plutôt que ce que tu ressens ne peut être exprimé, le plus souvent, dans ta langue. Contrement à ce que disait Boileau, ce qui se conçoit bien ne s'énonce pas toujours clairement.

[Avital.Ronell]

Je pense que plus on a de vocabulaire et de reflexion, plus on a de chance de pouvoir exprimer ce qui est a priori difficile.

[Tempérance]

Je pense que plus on a de vocabulaire et de reflexion, plus on a de chance de pouvoir exprimer ce qui est a priori difficile.

Pour rebondir sur cette analyse, je dirais qu'en plus d'avoir la chance de pouvoir exprimer ce qui a priori est difficile, cela permet d'avoir du recul sur les émotions que l'on ressent et qui parfois nous submergent, et si en plus on arrive à équilibrer ce que l'on ressent et l'interaction avec notre entourage, on arrive à vivre un quotidien pas trop difficile à gérer.

Enfin, c'est ce que m'a apporté la lecture.

[Paulette]

"Plus tu surkiffes enseigner, plus tu as de chances que ton kif soit partagé,
et que tes élèves kiffent kiffer grave avec toi, même sur des sujets qui a priori, ne les kiffaient pas trop. "

Paulette, à donf pour reprendre les cours.

[amélie-sens]

sauf que ici ça fait 2 semaines qu'on a repris! plus que 4 et hop! vacances! on compte les jours vu l'ambiance morose due au moral ds les chaussettes des victimes de la tempête! (pas de morts ouf!)On attaque les bulletins cette semaine!
bonne reprise Paulette!