floridjan a écrit :New starting a écrit :Ah oui, donc le nom de "satanisme" est trompeur.
En quelque sorte : Satan représente ici un symbole incarnant les instincts charnels et la volonté de l'Homme. Ce n'est pas un culte d'une entité diabolique mais le culte de soi (de ses instincts, de sa volonté propre, de sa nature, etc.).
C'est une philosophie plutôt qu'une religion.
Dans le satanisme LaVeyien, Dieu est une idole et Satan un principe de vie opposé. Il n'y a pas de divinité(s) en tant que telle(s), mais le principe est de valoriser une essence de l'homme que La Vey a définie comme "satanique" car apparemment contradictoire avec les enseignements divins. Dès lors, les premières pages de la
Bible satanique définissent neuf
représentations sataniques (l'aspect "contre Dieu" est particulièrement visible dans la cinquième représentation : "Satan représente la vengeance, au lieu de tendre l'autre joue" : la référence est limpide).
Précisons plusieurs choses si le débat doit s'engager dans ces endroits :
-les mouvements satanistes, qu'ils soient philosophiques ou ecclasiastiques, de par leurs croyances même, sont particulièrement tentés par la dérive sectaire
-le satanisme LaVeyien reconnait aisément sa filiation à l'ouvrage
Might is right (que l'on peut traduire
La raison du plus fort ou
La force est le droit) de Ragnar Redbeard qui reprend la théorie darwiniste de l'évolution en la racisant et en la brutalisant, ainsi qu'à un dévoiement de la notion nietzschéenne de la volonté de puissance. Pour preuve les deux extraits suivants, issus de la
Bible satanique : "bénis soient les forts » et « maudits soient les faibles »
-tous les mouvements satanistes (qu'ils relèvent du luciférisme classique, orthodoxe ou wiccan, du néo-satanisme ou du satanisme LaVeyien) sont dangereux dès que l'on y plonge un peu trop.