Toutes nos actions sont gérées de manière très simple par la recherche du plaisir et l'esquive de la douleur.
(je prends ce petit bout pour désigner tout ton premier paragraphe)
Oui je suis d'accord, et ce n'est pas du tout simpliste

Nous sommes sans doute avant tout animés par le désir de perséverer dans notre être, donc nous appelons mal ce qui est nuisible à notre persévérance, bon ce qui bénéfique à notre effort. Et c'est pour ça que la notion de bien et de mal varie d'un individu à l'autre, en même temps qu'elle se retrouve partout dans le monde (enfin, il faudrait vérifier). Mais comme nous formons une société, nous ne pouvons raisonner seulement à l'échelle individuelle, d'où le besoin de penser une morale, pour déterminer ce qui est nuisible / bénéfique à l'unité que forme la société.
on tombe sur une mauvaise cause exemple:"On doit vivre dans un couple homme femme pour être heureux", souvent les élèments qui nous entourent sont différent ce qui fait qu'on ne souffrira plus dans les même conditions, c'est pourquoi cette même morale est si changeante au cours du temps.
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire... en tous cas, qu'elle soit changeante n'implique pas qu'elle soit purement relative. Par exemple, je n'ai pas peur de penser que toutes les époques et cultures qui ont condamnées l'homosexualité se sont trompées, puisque les raisons invoquées sont à chaque fois soit fausses (risque de propagation...) soit impossibles à prouver (dieu aime pas ça, c'est contre Nature...), etc.
Pour l'amant coupable ou non... j'avoue que je serais à sa place, je ne sais pas si je résisterais. Si on résiste, on souffre soi et on fait souffrir son amant. Si on ne résiste pas, on ne fait souffrir qu'une seule personne, le cocufié. Mais d'un côté, ce n'est qu'une frustration pour les deux dans le premier cas alors que dans le second, la victime peut se sentir aussi humiliée, trahie, etc...
