Etre soi ou ne pas etre soi, tel est la question
Etre soi ou ne pas etre soi, tel est la question
Depuis toujours, depuis TOUJOURS, le même problème revient.
Dans un groupe, dans une société, si on ne rentre pas dans le moule, on est vite de coté tel un mouton noir.
Le groupe ne vous accepte pas.
Vous ne faites pas partie des leurs.
Vous vous direz, mais tant mieux, je vaut mieux qu eux.
Mais supposons que vous êtes psychologiquement pas assez fort pour vous dire ca, il est plus dur de tenir le coup.
Surtout, si ca se passe a l école, ou le groupe vous envoie bouler.
Dans ce groupe en question, y a toujours des leaders.
Et dans le groupe, des gens qui ne font que suivre aveuglement.
Perso, je suis dans un groupe ou je n accepte aucune discrimination.
J ai assez souffert pour ne pas vouloir le faire vivre aux autres.
En fait, ce post est un semi coup de gueule, mais c est aussi une question que je vous pose.
Peut on être soi???
Sans que les autres ne manque une occasion de se moquer de vous, de vous dénigrez, de vous snober?
Et si l on y arrive, peut on réussir a ne pas embrigader d autres personnes et les empêcher d être eux ?
Car être soi, implique le fait, de se sentir en pleine confiance, d être fort psychologiquement (ou pas, me direz vous) et donc, cette force, les autres le sentent et décident de se placer de votre coté.
Dans un groupe, dans une société, si on ne rentre pas dans le moule, on est vite de coté tel un mouton noir.
Le groupe ne vous accepte pas.
Vous ne faites pas partie des leurs.
Vous vous direz, mais tant mieux, je vaut mieux qu eux.
Mais supposons que vous êtes psychologiquement pas assez fort pour vous dire ca, il est plus dur de tenir le coup.
Surtout, si ca se passe a l école, ou le groupe vous envoie bouler.
Dans ce groupe en question, y a toujours des leaders.
Et dans le groupe, des gens qui ne font que suivre aveuglement.
Perso, je suis dans un groupe ou je n accepte aucune discrimination.
J ai assez souffert pour ne pas vouloir le faire vivre aux autres.
En fait, ce post est un semi coup de gueule, mais c est aussi une question que je vous pose.
Peut on être soi???
Sans que les autres ne manque une occasion de se moquer de vous, de vous dénigrez, de vous snober?
Et si l on y arrive, peut on réussir a ne pas embrigader d autres personnes et les empêcher d être eux ?
Car être soi, implique le fait, de se sentir en pleine confiance, d être fort psychologiquement (ou pas, me direz vous) et donc, cette force, les autres le sentent et décident de se placer de votre coté.
ça dépend.
Si on est naturellement beau, sexy et intelligent, et que l'on a une conversation pétillante d'esprit on peut très facilement rester soi même tout en suscitant l'idolâtrie des masses, et ainsi traverser la vie de cocktails en garden parties comme dans une grande comédie musicale américaine dont on serait le héros !
Si on est naturellement beau, sexy et intelligent, et que l'on a une conversation pétillante d'esprit on peut très facilement rester soi même tout en suscitant l'idolâtrie des masses, et ainsi traverser la vie de cocktails en garden parties comme dans une grande comédie musicale américaine dont on serait le héros !
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ExMembre L
[quote="captain"][/quote]
... en mieux parce que dans toute comédie musicale qui se respecte on a quand même un suspense et un risque de virer à la tragédie à un moment ou a un autre, là c'est la vie en rose du début à la fin
Sinon ben, ça dépend Pour moi ( quelle surprise ! )...Au collège > seul & contentieux avec enfants de mon âge à sale mentalité en primaire > devient bête et s'intéresse à des conneries pour faire comme les autres > plus seul > au lycée totalement inintéressant pour la fille que j'aimais > non seulement je me suis "prostitué" mais j'y ai perdu ce qui avait donné un sens à ma vie > métaphoriquement mort > plus rien à perdre > redeviens moi même très petit à petit > ne veux pas refaire la même bêtise > suis un peu plus moi-même & amis qui m'acceptent tel que je suis .
Et oser et assumer d'être différent aide certain(e)s à se déclarer. Ca va de la sexualité à la commande de boissons non alcoolisée en sortie ou à la demande de précision sur le remplissage de formulaire de concours !
Donc oui, on peut. Ca dépend. Mais s'assumer complètement avec un entourage compréhensif et ouvert a un côté comédie musicale ...Bollywoodienne, pour changer.
Sinon merci à Dame Galipette, je vais peut-être me mettre à du Descartes, du coup
... en mieux parce que dans toute comédie musicale qui se respecte on a quand même un suspense et un risque de virer à la tragédie à un moment ou a un autre, là c'est la vie en rose du début à la fin
Sinon ben, ça dépend Pour moi ( quelle surprise ! )...Au collège > seul & contentieux avec enfants de mon âge à sale mentalité en primaire > devient bête et s'intéresse à des conneries pour faire comme les autres > plus seul > au lycée totalement inintéressant pour la fille que j'aimais > non seulement je me suis "prostitué" mais j'y ai perdu ce qui avait donné un sens à ma vie > métaphoriquement mort > plus rien à perdre > redeviens moi même très petit à petit > ne veux pas refaire la même bêtise > suis un peu plus moi-même & amis qui m'acceptent tel que je suis .
Et oser et assumer d'être différent aide certain(e)s à se déclarer. Ca va de la sexualité à la commande de boissons non alcoolisée en sortie ou à la demande de précision sur le remplissage de formulaire de concours !
Donc oui, on peut. Ca dépend. Mais s'assumer complètement avec un entourage compréhensif et ouvert a un côté comédie musicale ...Bollywoodienne, pour changer.
Sinon merci à Dame Galipette, je vais peut-être me mettre à du Descartes, du coup
Prenons le contre pied:
Doit on être soit?
Le regard critique des autres n'est il pas un facteur ou un moteur pour évoluer?
Juste pour dire qu'il y a un juste milieu entre regard critique et dénigrement de l'autre et donc entre "j'emmerde le regard des autres" et "oh mon dieu il faut que je leur soit semblable"
Doit on être soit?
Le regard critique des autres n'est il pas un facteur ou un moteur pour évoluer?
Juste pour dire qu'il y a un juste milieu entre regard critique et dénigrement de l'autre et donc entre "j'emmerde le regard des autres" et "oh mon dieu il faut que je leur soit semblable"
très juste. si tout le monde dit que tu as un défaut en particulier (je sais pas, heu...genre tu racontes les films au cinoche et personne ne veut s'asseoir à côté de toi)Ido a écrit :
Le regard critique des autres n'est il pas un facteur ou un moteur pour évoluer?
si vraiment TOUT LE MONDE le dit, c'est peut être à TOI de faire attention et c'est pas TOUS des méchants qui te détestent !
ça me rappelle un proverbe : "qui pête et rote perd ses potes"
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Giorgino59
- Messages : 121
- Inscription : ven. août 31, 2007 9:22 am
Personnellement avant je me souciais enormement dela façon dont je devais être pour "plaire" aux autres..
Maintenant je suis moi même et si ça ne plaît pas j'em***** cette personne. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrais pas être soi-même... En etant toi même tu attires forcement des personnes qui trouveront en toi des choses qui les attirent. Le bonheur ne vient pas à s'échiner de plaire à tout le monde.
Maintenant je suis moi même et si ça ne plaît pas j'em***** cette personne. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrais pas être soi-même... En etant toi même tu attires forcement des personnes qui trouveront en toi des choses qui les attirent. Le bonheur ne vient pas à s'échiner de plaire à tout le monde.
Moi gamine j'ai été méga rejetée par tout le monde...c'était la guerre à l'école
(j'en rigole maintenant mais quand on a 10 ans et qu'on a l'impression que personne ne vous aime c'est moins fun).
Bref, même en essayant de coller à la mentalité (pourrie
) qui aurait été de bon ton que j'aie, on ne m'aimait pas...donc du coup j'ai arrêté très très vite...
Et puis en grandissant, j'ai fini (heureusement) par trouver des gens qui m'aimaient pour ce que j'étais (ou en tout cas ce que je laissais paraître en société, mais sans conscience de jouer un rôle...je ne sais pas si c'est clair), bref, j'agissais comme je l'entendais et ça se passait bien...
Je pense qu'on peut être soi-même en société, en groupe etc...
Parfois les gens n'acceptent pas, les liens ne se créent pas, et puis c'est tant pis..on n'a pas un quota de gens à fréquenter dans sa vie...si on se sent mal avec ceux là, on en trouvera d'autres . Je suis peut-être simpliste dans mon raisonnement...c'est fort probable...mais après une longue période de rejet, de mise au ban ect...j'ai eu différents groupes d'amis et j'ai toujours pu m'y faire ma petite place sans jouer la comédie...
J'ai peut-être eu de la chance.
Cela dit, je plussoie Lulu pour "Parce que si cette impression n'a que vous pour point de départ, il se peut qu'elle soit erronée. "
Parfois, on se sent mal dans sa peau, on n'a pas confiance en soi et on a l'impression que tout le monde fixe sur un ou plusieurs défauts qu'on croit avoir...
(j'en rigole maintenant mais quand on a 10 ans et qu'on a l'impression que personne ne vous aime c'est moins fun).
Bref, même en essayant de coller à la mentalité (pourrie
Et puis en grandissant, j'ai fini (heureusement) par trouver des gens qui m'aimaient pour ce que j'étais (ou en tout cas ce que je laissais paraître en société, mais sans conscience de jouer un rôle...je ne sais pas si c'est clair), bref, j'agissais comme je l'entendais et ça se passait bien...
Je pense qu'on peut être soi-même en société, en groupe etc...
Parfois les gens n'acceptent pas, les liens ne se créent pas, et puis c'est tant pis..on n'a pas un quota de gens à fréquenter dans sa vie...si on se sent mal avec ceux là, on en trouvera d'autres . Je suis peut-être simpliste dans mon raisonnement...c'est fort probable...mais après une longue période de rejet, de mise au ban ect...j'ai eu différents groupes d'amis et j'ai toujours pu m'y faire ma petite place sans jouer la comédie...
J'ai peut-être eu de la chance.
Cela dit, je plussoie Lulu pour "Parce que si cette impression n'a que vous pour point de départ, il se peut qu'elle soit erronée. "
Parfois, on se sent mal dans sa peau, on n'a pas confiance en soi et on a l'impression que tout le monde fixe sur un ou plusieurs défauts qu'on croit avoir...
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Giorgino59
- Messages : 121
- Inscription : ven. août 31, 2007 9:22 am
+1Sarablue a écrit :Moi gamine j'ai été méga rejetée par tout le monde...c'était la guerre à l'école![]()
(j'en rigole maintenant mais quand on a 10 ans et qu'on a l'impression que personne ne vous aime c'est moins fun).
Bref, même en essayant de coller à la mentalité (pourrie) qui aurait été de bon ton que j'aie, on ne m'aimait pas...donc du coup j'ai arrêté très très vite...
Et puis en grandissant, j'ai fini (heureusement) par trouver des gens qui m'aimaient pour ce que j'étais (ou en tout cas ce que je laissais paraître en société, mais sans conscience de jouer un rôle...je ne sais pas si c'est clair), bref, j'agissais comme je l'entendais et ça se passait bien...
Je pense qu'on peut être soi-même en société, en groupe etc...
Parfois les gens n'acceptent pas, les liens ne se créent pas, et puis c'est tant pis..on n'a pas un quota de gens à fréquenter dans sa vie...si on se sent mal avec ceux là, on en trouvera d'autres . Je suis peut-être simpliste dans mon raisonnement...c'est fort probable...mais après une longue période de rejet, de mise au ban ect...j'ai eu différents groupes d'amis et j'ai toujours pu m'y faire ma petite place sans jouer la comédie...
J'ai peut-être eu de la chance.
Cela dit, je plussoie Lulu pour "Parce que si cette impression n'a que vous pour point de départ, il se peut qu'elle soit erronée. "
Parfois, on se sent mal dans sa peau, on n'a pas confiance en soi et on a l'impression que tout le monde fixe sur un ou plusieurs défauts qu'on croit avoir...
Totalement d'accord avec ton approche que je ne trouve pas simpliste. J'aurais pas dis mieux si j'avais plus developpé. On ne peut pas s'entendre avec tout le monde et les gens qui affirment cela n'on finalement pas de réel personne en qui compter en cas de coup dur.
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ExMembre10
Et de une de plus dans le clan des ancien gamins "rejetés" par les groupes et qui en ont souffert.
Au début, j'étais "moi", résultat j'en ai chier.
au lycée, j'ai été intégrée par un groupe, ça m'a fait du bien, comme s'asseoir sur un ban et souffler. ca ne fait pas avancer, mais ça apaise les pieds, et permet de repartir ensuite.
Mais du coup, ça m'a aussi un peu transformée. J'ai intégré des codes, des gestes et attitudes que je devais avoir, des activités valorisées ou proscrites...
Pour cause de deux décalages avec les autres membres du groupe (non hétérosexualité et athéisme) j'ai du prendre le partit de ne pas me soucier cependant de leurs opinions "sur moi". elles étaient sans doute bonnes, ceci n'est pas le problème: mais objectivement, je ne pouvais accorder du crédit à des jugements "sans expériences" ou en décalage avec ma manière de voir le monde.
Par extension, je ne pouvais donc accepter de donner aucune importance à l'opinion que les autres avaient de moi.
Je sais - ou cherche à savoir - ce qui me convient, peut importe ce qui leur conviendrais que je sois, peu importe ce qu'ils pense pouvoir me convenir.
Et là, en ce moment... bah en résumé j'ai rencontré des personne que je considère comme "sensei". Grâce à eux, je trouve - petit à petit- le courage en moi d'être moi, pleinement moi, d'agir, d'éradiquer mes peurs...
Ces personnes sont pleinement elles même, sans soucis de rejet d'un groupe, elles s'en foutent royalement. Et d'ailleurs, elles ont une telle confiance en eux, une telle sérénité, que, même si elles ont un côté "bizarre" bah ça passe généralement pas trop mal.
Et ce n'est pas pour autant qu'elles ont une petite coure autour d'eux: elles ne cherche pas cela, elles ne parasitent pas les autres, au contraire, elles tentent de les inciter à se chercher eux même.
Donc: c'est pas aisé, mais c'est possible.
Au début, j'étais "moi", résultat j'en ai chier.
au lycée, j'ai été intégrée par un groupe, ça m'a fait du bien, comme s'asseoir sur un ban et souffler. ca ne fait pas avancer, mais ça apaise les pieds, et permet de repartir ensuite.
Mais du coup, ça m'a aussi un peu transformée. J'ai intégré des codes, des gestes et attitudes que je devais avoir, des activités valorisées ou proscrites...
Pour cause de deux décalages avec les autres membres du groupe (non hétérosexualité et athéisme) j'ai du prendre le partit de ne pas me soucier cependant de leurs opinions "sur moi". elles étaient sans doute bonnes, ceci n'est pas le problème: mais objectivement, je ne pouvais accorder du crédit à des jugements "sans expériences" ou en décalage avec ma manière de voir le monde.
Par extension, je ne pouvais donc accepter de donner aucune importance à l'opinion que les autres avaient de moi.
Je sais - ou cherche à savoir - ce qui me convient, peut importe ce qui leur conviendrais que je sois, peu importe ce qu'ils pense pouvoir me convenir.
Et là, en ce moment... bah en résumé j'ai rencontré des personne que je considère comme "sensei". Grâce à eux, je trouve - petit à petit- le courage en moi d'être moi, pleinement moi, d'agir, d'éradiquer mes peurs...
Ces personnes sont pleinement elles même, sans soucis de rejet d'un groupe, elles s'en foutent royalement. Et d'ailleurs, elles ont une telle confiance en eux, une telle sérénité, que, même si elles ont un côté "bizarre" bah ça passe généralement pas trop mal.
Et ce n'est pas pour autant qu'elles ont une petite coure autour d'eux: elles ne cherche pas cela, elles ne parasitent pas les autres, au contraire, elles tentent de les inciter à se chercher eux même.
Donc: c'est pas aisé, mais c'est possible.