PORNOGRAPHIE - l'expérience intime ...
Publié : lun. juil. 21, 2008 12:20 am
Et voilà, à peine arrivé, qu'il met les pieds dans le plat celui-là, avec un bon gros sujet bien lourd ... pas si sûr. J'ai hésité entre plusieurs rubriques du forum, mais je précise tout de suite, qu'il s'agit plus d'une discussion, que d'un débat "pour/contre". Lisez la suite, vous comprendrez.
La pornographie, au XIXe siècle, désigne tout traité sur la prostitution. Depuis le XXe siècle, cela correspond à la représentation de de choses obscènes, sans préoccupation artistique, avec l'intention délibérée de provoquer l'excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées (cf. ATLIF consultable en ligne).
Des choses obscènes, c'est quoi ? Ce sont les choses qui offensent la pudeur dans le domaine de la sexualité. Des synonymes d'obscène: choquant, inconvenant, trivial, indécent. Chacun de ces mots est riche de sens et nous permettrait d'aller dans de multiples directions ( hop, vite un petit dossier généraliste pour faire le point sur la porno. http://www.doctissimo.fr/html/sexualite ... e_niv2.htm ).
J'aimerais aborder ici, l'obscénité et la pornographie sous l'angle de l'homosexualité. Dans le cas qui nous intéresse, le baiser dans la rue de deux hommes/ deux filles peut paraître obscène pour certains. A noter, le baiser dans la rue tout court paraissait déjà obscène pour beaucoup, il y a de ça quelques années. Je vous renvoie à Brassens et à Gréco. Nous mettons cela de côté car ce qui m'intéresse ce sont ce que l'on peut vulgairement appeler « les films de cul ».
Pour l'instant, je parlerai surtout de mon expérience et du trouble qu'elle me cause. Régulièrement, je me stimule par le biais de ces films. N'ayant pas de compagnons, ces films sont comme une béquille. Ils comblent un certain vide, d'un point de vue physique, naturellement, plutôt qu'affectif. Mais, hélas, on passe vite de la pilule occasionnelle à l'addiction. J'ai remarqué fortuitement que ma seule imagination était peu à peu devenue inefficace pour me stimuler et que ces images, ces bruits me devenaient nécessaires. Ceci étant dit, de nombreuses personnes m'ont dit considérer la pornographie comme peu salvatrice, ou plus simplement sans intérêt. Cela ne les stimulerait nullement. Cela me laisse dubitatif ...
Quoiqu'il en soit, le problème, c'est qu'une fois le résultat de la stimulation passé, une fois sorti de l'état d'ébriété dans lequel on accepte (quasiment) tous les fantasmes, je me trouve très bête. Je voie ces « morceaux de viandes », cette simulation mécanique du plaisir. Pour l'anecdote, une fois le résultat obtenu, je ne supporte pas de voir ni d'entendre plus longtemps ces vidéos. Revenant sur certaines scènes qui me faisaient partir au huitième ciel, je les trouve soudainement d'une crudité, voire d'une violence, qu'en temps normal je ne supporte pas, ni n'admets.
Ces vidéos font, pour certaines d'entre elles, une apologie de la domination et non du partage. Pour exemple, sur quatre vidéos visionnées mêlant des noirs et des blancs, le noir était toujours représenté en violeur du blanc. A cela, il faut ajouter les mauvaises conditions de travail qui concernent la plupart des acteurs de ces films. Pour ce qui est de la France, ils ne peuvent pas, à ma connaissance, être considérés comme intermittents du spectacle. Autrement dit, ils n'ont pas de statut. Lorsqu'on ne les considère pas comme illégaux, au même titre que la prostitution. Dans d'autres pays, comme les pays de l'Est de l'Europe, le recrutement des acteurs se fait par des voies que l'on ose à peine imaginer.
Ajoutons à cela que la pornographie est à quelque part un stimulant rapide, efficace, et, conclurons-nous, un peu facile. D'autant qu'il est répandu et qu'on peut le consulter librement n'importe où, par tous les biais, de la télé sur le net, en passant par les sites de téléchargements et les blogs.
Autrement dit, la pornographie me pose un vrai problème de conscience. D'un côté, je ressens le besoin, physique, de m'abreuver, pour un temps, de ces images, de ces bruits. De l'autre, je ne suis que rarement satisfait de ce que j'ai vu. Je me laisse aller à des dérives, suivant en cela mes fantasmes qui, comme ceux des autres et comme les rêves, ne connaissent pas de bornes. Hors, je suis d'une rare sensibilité – d'ailleurs à ce titre, beaucoup de mes amis pensent que je n'ai jamais vu le moindre extrait de ces vidéos de ma vie – et je me sens souvent coupable.
Je m'aperçois que je n'ai parlé que d'un seul cas, celui de l'homme seul face à une vidéo. Il y a encore le cas du couple (nous en resterons au couple ;o) ) qui peut visionner une telle vidéo. Et surtout, il y a le cas des filles. Les films pornographiques lesbiens sont-ils, d'une manière générale, considérés comme plus doux ? Je n'en n'ai jamais vu, cela ne m'intéresse pas, mais ces chères demoiselles pourraient-elles donner leur avis ? Je leur en serais reconnaissant.
Comment peut-on passer de d'Aladin ou de Moulin Rouge, comme vous voudrez, à « fuck me, beach, fuck me hard ! » ? Une forme larvée de schizophrénie me corromprait-elle l'esprit ? Je n'attends, évidemment, pas de réponse directe à ces questions. Je suis assez grand pour pouvoir les formuler, et consulter un psychologue au besoin.
Si je m'adresse à vous, sur ce forum, c'est que j'aimerais connaître votre propre expérience de la pornographie. Je ne vous demande pas de savoir ce que vous en pensez en général. Il ne s'agit pas de recueillir de belles paroles adressées à tout un chacun, en société. Il ne s'agit pas de verser dans les mondanités. Peut m'importe votre avis sur la pornographie, non, ce que j'aimerais réellement savoir, c'est comment vous pouvez ressentir cela dans l'intimité.
Etant donné que cela reste un sujet sensible, je laisse le soin, aux modérateurs, d'interrompre ou d'intervenir dans la discussion lorsqu'ils le jugeront nécessaire.
La pornographie, au XIXe siècle, désigne tout traité sur la prostitution. Depuis le XXe siècle, cela correspond à la représentation de de choses obscènes, sans préoccupation artistique, avec l'intention délibérée de provoquer l'excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées (cf. ATLIF consultable en ligne).
Des choses obscènes, c'est quoi ? Ce sont les choses qui offensent la pudeur dans le domaine de la sexualité. Des synonymes d'obscène: choquant, inconvenant, trivial, indécent. Chacun de ces mots est riche de sens et nous permettrait d'aller dans de multiples directions ( hop, vite un petit dossier généraliste pour faire le point sur la porno. http://www.doctissimo.fr/html/sexualite ... e_niv2.htm ).
J'aimerais aborder ici, l'obscénité et la pornographie sous l'angle de l'homosexualité. Dans le cas qui nous intéresse, le baiser dans la rue de deux hommes/ deux filles peut paraître obscène pour certains. A noter, le baiser dans la rue tout court paraissait déjà obscène pour beaucoup, il y a de ça quelques années. Je vous renvoie à Brassens et à Gréco. Nous mettons cela de côté car ce qui m'intéresse ce sont ce que l'on peut vulgairement appeler « les films de cul ».
Pour l'instant, je parlerai surtout de mon expérience et du trouble qu'elle me cause. Régulièrement, je me stimule par le biais de ces films. N'ayant pas de compagnons, ces films sont comme une béquille. Ils comblent un certain vide, d'un point de vue physique, naturellement, plutôt qu'affectif. Mais, hélas, on passe vite de la pilule occasionnelle à l'addiction. J'ai remarqué fortuitement que ma seule imagination était peu à peu devenue inefficace pour me stimuler et que ces images, ces bruits me devenaient nécessaires. Ceci étant dit, de nombreuses personnes m'ont dit considérer la pornographie comme peu salvatrice, ou plus simplement sans intérêt. Cela ne les stimulerait nullement. Cela me laisse dubitatif ...
Quoiqu'il en soit, le problème, c'est qu'une fois le résultat de la stimulation passé, une fois sorti de l'état d'ébriété dans lequel on accepte (quasiment) tous les fantasmes, je me trouve très bête. Je voie ces « morceaux de viandes », cette simulation mécanique du plaisir. Pour l'anecdote, une fois le résultat obtenu, je ne supporte pas de voir ni d'entendre plus longtemps ces vidéos. Revenant sur certaines scènes qui me faisaient partir au huitième ciel, je les trouve soudainement d'une crudité, voire d'une violence, qu'en temps normal je ne supporte pas, ni n'admets.
Ces vidéos font, pour certaines d'entre elles, une apologie de la domination et non du partage. Pour exemple, sur quatre vidéos visionnées mêlant des noirs et des blancs, le noir était toujours représenté en violeur du blanc. A cela, il faut ajouter les mauvaises conditions de travail qui concernent la plupart des acteurs de ces films. Pour ce qui est de la France, ils ne peuvent pas, à ma connaissance, être considérés comme intermittents du spectacle. Autrement dit, ils n'ont pas de statut. Lorsqu'on ne les considère pas comme illégaux, au même titre que la prostitution. Dans d'autres pays, comme les pays de l'Est de l'Europe, le recrutement des acteurs se fait par des voies que l'on ose à peine imaginer.
Ajoutons à cela que la pornographie est à quelque part un stimulant rapide, efficace, et, conclurons-nous, un peu facile. D'autant qu'il est répandu et qu'on peut le consulter librement n'importe où, par tous les biais, de la télé sur le net, en passant par les sites de téléchargements et les blogs.
Autrement dit, la pornographie me pose un vrai problème de conscience. D'un côté, je ressens le besoin, physique, de m'abreuver, pour un temps, de ces images, de ces bruits. De l'autre, je ne suis que rarement satisfait de ce que j'ai vu. Je me laisse aller à des dérives, suivant en cela mes fantasmes qui, comme ceux des autres et comme les rêves, ne connaissent pas de bornes. Hors, je suis d'une rare sensibilité – d'ailleurs à ce titre, beaucoup de mes amis pensent que je n'ai jamais vu le moindre extrait de ces vidéos de ma vie – et je me sens souvent coupable.
Je m'aperçois que je n'ai parlé que d'un seul cas, celui de l'homme seul face à une vidéo. Il y a encore le cas du couple (nous en resterons au couple ;o) ) qui peut visionner une telle vidéo. Et surtout, il y a le cas des filles. Les films pornographiques lesbiens sont-ils, d'une manière générale, considérés comme plus doux ? Je n'en n'ai jamais vu, cela ne m'intéresse pas, mais ces chères demoiselles pourraient-elles donner leur avis ? Je leur en serais reconnaissant.
Comment peut-on passer de d'Aladin ou de Moulin Rouge, comme vous voudrez, à « fuck me, beach, fuck me hard ! » ? Une forme larvée de schizophrénie me corromprait-elle l'esprit ? Je n'attends, évidemment, pas de réponse directe à ces questions. Je suis assez grand pour pouvoir les formuler, et consulter un psychologue au besoin.
Si je m'adresse à vous, sur ce forum, c'est que j'aimerais connaître votre propre expérience de la pornographie. Je ne vous demande pas de savoir ce que vous en pensez en général. Il ne s'agit pas de recueillir de belles paroles adressées à tout un chacun, en société. Il ne s'agit pas de verser dans les mondanités. Peut m'importe votre avis sur la pornographie, non, ce que j'aimerais réellement savoir, c'est comment vous pouvez ressentir cela dans l'intimité.
Etant donné que cela reste un sujet sensible, je laisse le soin, aux modérateurs, d'interrompre ou d'intervenir dans la discussion lorsqu'ils le jugeront nécessaire.