
Je pense que toutes les personnes qui ont lu Boris Cyrulnik n'y ont pas forcément retrouvé la même chose que moi, comme ça a été évoqué dans le topic sur les abus.
Et justement, je me dis (sur les conseils et encouragements d'autres

puis en réponseKliban a écrit :Ce qu'ellen décrit ressemble à ce qu'on nomme "résilience", un mot à la mode que les traumatologues étudient beaucoup, pour ce que j'en sais.
On ne sait pas pourquoi les gens sont résilients ou pas. On ne peut en général pas devenir résilient. On l'est. Ou hélas pas. Ou seulement un peu. Mais sur le résilient, le traumatisme ne laisse pas de trace délétère. Même inconsciente. Il est difficile de dire si c'est fréquent ou pas : le résilient n'ayant pas de problème, on n'en parle pas! Je ne sais pas si on est résilient une bonne fois pour toute, ou dans une circonstance donnée, ou dans un type de circonstance donnée - j'ai très peu lu là-dessus.
On peut être faussement résilient (comme cet ex dont je parlais), mais en ce cas, il y a des signes qui ne trompent pas, des répétitions de choses négatives et dures dans des circonstances bien précises (exemple : impossibilité totale, au fond : panique, en apparence : absence, à faire l'amour dès qu'il y a des sentiments...), des tristesses, des insensibilités persistantes et bizarres, etc.
Inutile de se fustiger si on n'est pas soi-même résilient. Nul ne peut vous le reprocher, et nul ne peut vous inciter à le devenir - c'est comme l'orientation sexuelle. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne puisse rien faite face au traumatisme quand on en a subi un ! Et encore heureux !
Obsidienne a écrit :Etant personnellement concernée par la résilience car qualifiée comme telle par nombre de spécialistes, j'ai beaucoup lu sur le sujet, notamment Cyrulnik qui est considéré comme celui qui a développé cette théorie. Et ce n'est pas vraiment comme ça que j'ai interprété mes lectures. Attention je ne tiens pas à dire que tu as tort, juste que pour moi ce n'est pas ça. Pour moi la résilience ce n'est pas oublier et passer à autre chose, c'est utiliser une expérience traumatisante pour en faire une force, pour en sortir plus préparé à d'autres éventuels traumatismes. C'est retirer du positif d'une expérience négative.
ben ils se taisent, on parle pas de ce qu'on connaît pas.lestump a écrit :et ceux qui n'ont pas lu boris machintruc ??