Voilà en discutant ave petite fée, je me suis fait une petite réflexion a moi même que je réfléchis trop bien dans mon cerveau... je me suis demandé un truc bête, une idiotie supplémentaire a mettre dans ma colonne, les questions qu'on devrait jamais se poser parce que c'est trop con...
Alors voilà ma question
"Et si vous n'aviez pas été gay, votre vie aurait été la même ?? Auriez eu les mêmes amis, les mêmes aventures amoureuses (en version sexe opposé) les mêmes réflexions sur la vie, les mêmes rapports avec les gens, la même scolarité, le même boulot.
Je ne dis pas que l'on choisit par rapport a son orientation, non parce que là j'en aurais pour 6 pages de "euh non ! ça n'a rien a voir, je suis gay mais c'est tout pareil qu'être hétéro !noméo !, ça lave aussi blanc", je ne dis pas ça, en fait je me demande ce que notre orientation a changer dans notre vie du moment de sa découverte, parce que malgré tout c'est une donnée qui est toujours là, on peut choisir de ne pas l'intégrer mais inconsciemment elle est toujours là, elle change notre rapport au monde par rapport a la majorité hétéro.
Pour bien comprendre ce que je dis, par exemple a sa découverte l'homosexualité va changer nos rapports avec la famille, la perception des choses, du danger, du risque, de comment on se projette dans l'avenir, des idéaux que l'on a peut être abandonner, de vivre cacher pour certains alors que avant cette découverte pour eux tout était simple. dans certains pays, certains endroits, par prudence vous éviterez d'afficher votre homosexualité, mais les hétéros continueront d'afficher leur sexualité, et si vous l'aviez été, vous auriez fait pareil... autre exemple a la machine a café quand tout le monde parle de son week end merveilleux avec jean eric et paulina, faites vous de même.. Si ce n'est pas le cas, alors ça veut dire que vous changez les données...
Donc pour résumer tout ce fatras de réflexions inutiles, si vous aviez été hétéro votre vie serait elle la même ?
Voilà, voilà, des réflexions bêtes comme ça j'en ai plein d'autres, mais par pitié pour vous je me les garde, c'est mieux....
I have a dream...
I have a dream...
Dernière modification par lestump le lun. nov. 09, 2009 2:44 am, modifié 1 fois.
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ExMembre
Ah ça c’est une bonne question, et je me la suis posée souvent. Pour ma part la réponse est évidente : tout aurait été différent. Amis différents, amours différentes, réflexions différentes, études différentes, loisirs différents et même carrière différente. Quand j’étais ado, le fait de me sentir différent des autres a modifié le rapport que j’avais avec mes copains et avec ceux qui auraient pu devenir mes copains. D’où des choix différents de loisir et peut-être même de filière scolaire. Et par la suite, la sale manie que j’ai traînée jusqu’ici de m’embarquer dans des histoires d’amour impossibles ou catastrophiques parce que l’autre était hétéro ou bien ne s’assumait pas a eu des implications sur à peu près tous les secteurs de ma vie familiale puis professionnelle. Ca fait des blessures dont il est toujours difficile de se remettre et ça laisse toujours des traces. Sans compter le fait de ne pas avoir d’enfants, on fait quand même des choix de vie différents selon qu’on en a ou pas. J’ai beau réfléchir, je ne vois pas une seule catastrophe qui me soit arrivée qui n’était liée de près ou de loin à l’homosexualité.
Après, l’important est de rebondir et de continuer son chemin – cfr le débat sur la résilience sur un topic voisin – mais rien à faire : les répercussions ont été là.
Je m’arrête là sinon je vais déprimer.
Après, l’important est de rebondir et de continuer son chemin – cfr le débat sur la résilience sur un topic voisin – mais rien à faire : les répercussions ont été là.
Je m’arrête là sinon je vais déprimer.
Sûrement que oui.
L'orientation sexuelle est une part si importante de chaque personnalité qu'elle influence obligatoirement sur les choix des relations (amicales/amoureuses) que l'on peut faire. Du point de vue professionnel je n'en suis pas encore là, cependant il me semble que les gays en général choisissent des études plutôt importantes niveau effort de travail, longues etc (y'a qu'à voir les nombre d'ingés qu'il peut y avoir ici)... Bon ok, Il y a toujours majoritairement des hétéros mais ça c'est partout pareil. Alors là je me pose une question digne de celles de lestump, pourquoi choisissent-ils presque tous des études longues? Envie de sortir du lot, again? De s'assurer une meilleure vie, car le milieu ambiant fait que quand même, être homo c'est pas le pied alors au moins la réussite pro permet de sortir la tête hors de l'eau? Oui bon je digresse. Graisse.
Si j'eus été une fille bien, hétéro, réfléchie, attentive à sa moman et son popa (erm), bien sûr que mes relations eurent été différentes... Déjà d'une part, pas de cassage de tête concernant l'acceptation ou pas de l'homosexualité par la famille, les amis, le poisson rouge et l'acarien de mon oreiller. Je ne dis pas que j'aurais été homophobe, loin de là. Ensuite mes réflexions auraient été différentes. La sexualité étant centrale pour les hommes (l'espèce humaine) -qui n'a jamais parlé de saiks avec une ou plusieurs personne me jette la première pierre
- forcément, le fait d'aimer les personnes du même sexe que soit étonne toujours au début (si, si, les autres surtout), alors en tant qu'hétéro de base, je me dirais si je parlais avec un homo : "Ah ouais?? 
ah... Euh... Cool." Or en tant que lesbienne je pense plutôt : "Awi ?? 
Coupaiiing ! " Comme quoi le niveau baisse. Ahem.
La donne change avec l'orientation sexuelle. Que l'on soit outé ou pas, on est différents des autres, qu'on le veuille ou non. Même si des homos luttent pour avoir les même droits, patin couffin... Vision hétéro-normée vous avez dit? On est en plein dedans.
Réfléchir par soi, pour soi, sans avoir par passer par le référentiel "Société" est très difficile. En plus c'est déjà assez compliqué d'être gay sans qu'on aie à s'imaginer hétéro. Nomého.
Avec des si on mettrait Lutèce en amphore.
L'orientation sexuelle est une part si importante de chaque personnalité qu'elle influence obligatoirement sur les choix des relations (amicales/amoureuses) que l'on peut faire. Du point de vue professionnel je n'en suis pas encore là, cependant il me semble que les gays en général choisissent des études plutôt importantes niveau effort de travail, longues etc (y'a qu'à voir les nombre d'ingés qu'il peut y avoir ici)... Bon ok, Il y a toujours majoritairement des hétéros mais ça c'est partout pareil. Alors là je me pose une question digne de celles de lestump, pourquoi choisissent-ils presque tous des études longues? Envie de sortir du lot, again? De s'assurer une meilleure vie, car le milieu ambiant fait que quand même, être homo c'est pas le pied alors au moins la réussite pro permet de sortir la tête hors de l'eau? Oui bon je digresse. Graisse.
Si j'eus été une fille bien, hétéro, réfléchie, attentive à sa moman et son popa (erm), bien sûr que mes relations eurent été différentes... Déjà d'une part, pas de cassage de tête concernant l'acceptation ou pas de l'homosexualité par la famille, les amis, le poisson rouge et l'acarien de mon oreiller. Je ne dis pas que j'aurais été homophobe, loin de là. Ensuite mes réflexions auraient été différentes. La sexualité étant centrale pour les hommes (l'espèce humaine) -qui n'a jamais parlé de saiks avec une ou plusieurs personne me jette la première pierre
- forcément, le fait d'aimer les personnes du même sexe que soit étonne toujours au début (si, si, les autres surtout), alors en tant qu'hétéro de base, je me dirais si je parlais avec un homo : "Ah ouais?? ah... Euh... Cool." Or en tant que lesbienne je pense plutôt : "Awi ?? Coupaiiing ! " Comme quoi le niveau baisse. Ahem.La donne change avec l'orientation sexuelle. Que l'on soit outé ou pas, on est différents des autres, qu'on le veuille ou non. Même si des homos luttent pour avoir les même droits, patin couffin... Vision hétéro-normée vous avez dit? On est en plein dedans.
Réfléchir par soi, pour soi, sans avoir par passer par le référentiel "Société" est très difficile. En plus c'est déjà assez compliqué d'être gay sans qu'on aie à s'imaginer hétéro. Nomého.
Avec des si on mettrait Lutèce en amphore.
Je ne sais pas si ça aurait changé tant de choses que ça.
Ça n'aurait pas changé mes études : c'est une passion que j'ai depuis toute petite.
Mes loisirs, ce sont plus ou moins mes études, donc pareil (sauf le sport et la lecture, mais ça c'est pas spécialement gay ou hétéro).
Après, au niveau social... les amis, non, pas vraiment. Mes vrais amis sont des gens ouverts d'esprit, mais ça ne vient pas du fait que je sois gay, mais plutôt de nos activitées : musique, art, philo, voyages, video ect.
Au niveau des amours non plus, en fait... mes relations hétéro ont toujours étés avec des garçons que j'ai aimé pour leur personnallité, tout comme pour mes relations homos.
Non, ça n'a probablement pas changé grand chose. Mais evidemment, c'est aussi parce que je suis dans un millieu complètement pro-gay, et que j'ai eu la chance de ne pas avoir à choisir entre mes passions et le fait d'être gay.
Ça n'aurait pas changé mes études : c'est une passion que j'ai depuis toute petite.
Mes loisirs, ce sont plus ou moins mes études, donc pareil (sauf le sport et la lecture, mais ça c'est pas spécialement gay ou hétéro).
Après, au niveau social... les amis, non, pas vraiment. Mes vrais amis sont des gens ouverts d'esprit, mais ça ne vient pas du fait que je sois gay, mais plutôt de nos activitées : musique, art, philo, voyages, video ect.
Au niveau des amours non plus, en fait... mes relations hétéro ont toujours étés avec des garçons que j'ai aimé pour leur personnallité, tout comme pour mes relations homos.
Non, ça n'a probablement pas changé grand chose. Mais evidemment, c'est aussi parce que je suis dans un millieu complètement pro-gay, et que j'ai eu la chance de ne pas avoir à choisir entre mes passions et le fait d'être gay.
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sandoval
Bonne question.
Franchement, sur certains points de vue, cela aurait été forcément différent. Un monde de filles.
Mais en fait, je ne sais pas trop.
Aurais-je la même vision du monde? Cette trop grande sensibilité qui déborde parfois, ce regard porté sur le monde avec des prismes et des triangles qui foisonnent de tout part au point de me rendre aveugle?
Mes passions seraient-elles les mêmes? L'étonnement face aux sciences, au monde animal, serait-il le même? Je crois.
Mon envie d'écrire sans cesse serait-elle la même? Grosse question.
Pas certain que ma confiance eût (??) été la même avec les filles.
La musique que j'écoute...? Ces musiques un peu décalées, tristes, j'aurais peut être été différent, je n'en sais rien du tout.
Franchement, sur certains points de vue, cela aurait été forcément différent. Un monde de filles.
Mais en fait, je ne sais pas trop.
Aurais-je la même vision du monde? Cette trop grande sensibilité qui déborde parfois, ce regard porté sur le monde avec des prismes et des triangles qui foisonnent de tout part au point de me rendre aveugle?
Mes passions seraient-elles les mêmes? L'étonnement face aux sciences, au monde animal, serait-il le même? Je crois.
Mon envie d'écrire sans cesse serait-elle la même? Grosse question.
Pas certain que ma confiance eût (??) été la même avec les filles.
La musique que j'écoute...? Ces musiques un peu décalées, tristes, j'aurais peut être été différent, je n'en sais rien du tout.
Il y aurait eu des différences, forcément. Pas dans mon orientation scolaire et professionnelle, mais dans mon rapport aux autres.
Je doute qu'un hétéro puisse nouer des amitiés aussi fusionnelles et sexuellement désintéressées que celles que j'ai avec mes amies. A l'inverse, j'aurais peut-être eu plus de facilités à avoir des amis masculins. Peut-être que j'aurais moins besoin de plaire dès la première rencontre pour éviter tout revirement de jugement à l'annonce de ma différence.
Je serais peut-être encore plus distant avec mes parents, n'ayant rien à leur cacher, mais rien non plus à leur montrer.
Sur un plan purement pratique, je n'aurais jamais atterri ici et je pense que j'aurais mis le temps économisé à profit pour faire autre chose : lire, sortir, peut-être même faire du sport (mouhaha). Je doute qu'un autre forum aurait pu attirer mon attention comme et-alors.
Je doute qu'un hétéro puisse nouer des amitiés aussi fusionnelles et sexuellement désintéressées que celles que j'ai avec mes amies. A l'inverse, j'aurais peut-être eu plus de facilités à avoir des amis masculins. Peut-être que j'aurais moins besoin de plaire dès la première rencontre pour éviter tout revirement de jugement à l'annonce de ma différence.
Je serais peut-être encore plus distant avec mes parents, n'ayant rien à leur cacher, mais rien non plus à leur montrer.
Sur un plan purement pratique, je n'aurais jamais atterri ici et je pense que j'aurais mis le temps économisé à profit pour faire autre chose : lire, sortir, peut-être même faire du sport (mouhaha). Je doute qu'un autre forum aurait pu attirer mon attention comme et-alors.
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anonymeB
Heum...
Disons que mon questionnement sur mon orientation a été une bonne partie d'une remise en question quasiment intégrale de moi-même. Comportement, façon de penser, façon de se voir, réflexions sur la société, etc. Une bonne chose, donc, car j'ai apprit à mettre en doute mes propres choix, ce que je ne faisais pas vraiment jusqu'à mes 18 ans environ.
Un point négatif par contre, pas trop grave mais bon: c'est que ce questionnement -ou cette période d'acceptation, je ne sais pas trop en fait- a avorté d'office toute possibilité de relation amoureuse ou sexuelle de mon côté, quel que soit le sexe. Ce bordel n'a eu pour effet que de m'enlever toute possibilité d'être amoureux, ne sachant pas vers qui me tourner. Y'a pas mort d'homme, mais bon, quitte à choisir, je m'en serais bien passé. On va me dire "mais blablabla, on ne décide pas de qui on tombe amoureux", mais bon, c'est de la connerie de bas-étage.
Mais ce n'est pas tant l'orientation sexuelle que cette période de flottaison, pas réellement terminée mais que je vais probablement achever de force sous peu, sinon je m'en sortirai pas, qui a eu cet effet là. Si dès mon plus jeune âge, les choses avaient été claires comme pour beaucoup de personnes ici, l'effet n'aurait pas été le même... Qui sait, dans une dimension parallèle je suis peut-être déjà père, ou peut-être que je suis en couple homo depuis des années, et peut-être même que je suis moins cynique, et que j'ai beaucoup d'expériences des relations humaines, etc... 8)
Disons que mon questionnement sur mon orientation a été une bonne partie d'une remise en question quasiment intégrale de moi-même. Comportement, façon de penser, façon de se voir, réflexions sur la société, etc. Une bonne chose, donc, car j'ai apprit à mettre en doute mes propres choix, ce que je ne faisais pas vraiment jusqu'à mes 18 ans environ.
Un point négatif par contre, pas trop grave mais bon: c'est que ce questionnement -ou cette période d'acceptation, je ne sais pas trop en fait- a avorté d'office toute possibilité de relation amoureuse ou sexuelle de mon côté, quel que soit le sexe. Ce bordel n'a eu pour effet que de m'enlever toute possibilité d'être amoureux, ne sachant pas vers qui me tourner. Y'a pas mort d'homme, mais bon, quitte à choisir, je m'en serais bien passé. On va me dire "mais blablabla, on ne décide pas de qui on tombe amoureux", mais bon, c'est de la connerie de bas-étage.
Mais ce n'est pas tant l'orientation sexuelle que cette période de flottaison, pas réellement terminée mais que je vais probablement achever de force sous peu, sinon je m'en sortirai pas, qui a eu cet effet là. Si dès mon plus jeune âge, les choses avaient été claires comme pour beaucoup de personnes ici, l'effet n'aurait pas été le même... Qui sait, dans une dimension parallèle je suis peut-être déjà père, ou peut-être que je suis en couple homo depuis des années, et peut-être même que je suis moins cynique, et que j'ai beaucoup d'expériences des relations humaines, etc... 8)
J'ai longtemps ignoré mon orientation sexuelle et j'ai vécu jusqu'à il y a peu comme quelqu'un d'asexuée. Alors je ne pense pas que le fait que je sois lesbienne ait changé quelque chose dans les principaux domaines de ma vie, en tout cas jusqu'à récemment.
Je sais que je veux être médecin depuis mes 6 ans. Mes amis sont quasiment tous des amis de longue date, avant même que je n'aie conscience de mon homosexualité. Il n'y a que depuis 2 ou 3 ans où mes relations changent un peu, où je me retrouve plus avec des personnes homos (mais rien n'est figé).
Je sais que je veux être médecin depuis mes 6 ans. Mes amis sont quasiment tous des amis de longue date, avant même que je n'aie conscience de mon homosexualité. Il n'y a que depuis 2 ou 3 ans où mes relations changent un peu, où je me retrouve plus avec des personnes homos (mais rien n'est figé).
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Avital.Ronell
- Messages : 1447
- Inscription : dim. avr. 19, 2009 11:22 am
Nan pas du tout si j'avais été hétérosexuelle je suis convaincue que j'aurais été dans une grande prépa parisienne et que aujourdhui je serais fiancée à un garçon.Ou en tout cas que j'aurais un copain. J'ai du mal à comprendre les filles hétéros qui ne trouvent personne, je trouve que c'est super facile de trouver un mec quand tu es une fille (même pas très belle)
ça peut paraître très pretentieux quand je dis que je ne doute pas que je serais "meilleure" que je ne le suis mais je pense que cette différence m'a pas mal rongée et freinée dans tout les domaines.
En fait j'ai eu du mal à l'accepter genre "pourquoi moi?".
ça peut paraître très pretentieux quand je dis que je ne doute pas que je serais "meilleure" que je ne le suis mais je pense que cette différence m'a pas mal rongée et freinée dans tout les domaines.
En fait j'ai eu du mal à l'accepter genre "pourquoi moi?".