Vos parents/familles & vos orientations ... professionnelles
Vos parents/familles & vos orientations ... professionnelles
Mes p'tits loulous: je suis curieuse.
Je me demandais l'incidence que pouvait bien avoir la familia dans les chemins professionnels que nous pouvons bien prendre ... J'explicationne un minimum les options qui s'offrent à vous:
* Si vous faites le métier (ou que vous vous formez actuellement pour) que vos parents/familles ont toujours "vu", envisagé pour vous, alors la famille est "responsable".
* Si vous faites de votre vie ce que la famille a toujours refusé que vous fassiez, alors là aussi elle est "responsable".
Vous voyez ou je veux en venir? En gros, je pars du principe (peut être à tort!) que ceux/celles qui ont du se battre pour faire ce qu'ils font, à l'encontre de leur famille, sont finalement arrivé là ou ils sont GRACE à ses barrières qu'ils ont du abattre.
Bref. C'est un postulat, j'peux être dans le faux!
J'aimerais savoir si les métiers autour de vous (de vos familles donc) vous ont influencés d'une quelconque façon.
J'aimerais savoir s'il y'en a qui ont réalisé leur rêves de gosses ( être pompier/instituteur/astronaute ...)
'fin voilà. A vous!
Je me demandais l'incidence que pouvait bien avoir la familia dans les chemins professionnels que nous pouvons bien prendre ... J'explicationne un minimum les options qui s'offrent à vous:
* Si vous faites le métier (ou que vous vous formez actuellement pour) que vos parents/familles ont toujours "vu", envisagé pour vous, alors la famille est "responsable".
* Si vous faites de votre vie ce que la famille a toujours refusé que vous fassiez, alors là aussi elle est "responsable".
Vous voyez ou je veux en venir? En gros, je pars du principe (peut être à tort!) que ceux/celles qui ont du se battre pour faire ce qu'ils font, à l'encontre de leur famille, sont finalement arrivé là ou ils sont GRACE à ses barrières qu'ils ont du abattre.
Bref. C'est un postulat, j'peux être dans le faux!
J'aimerais savoir si les métiers autour de vous (de vos familles donc) vous ont influencés d'une quelconque façon.
J'aimerais savoir s'il y'en a qui ont réalisé leur rêves de gosses ( être pompier/instituteur/astronaute ...)
'fin voilà. A vous!
Re: Vos parents/familles & vos orientations ... professionne
J'ai voté "en partie responsable" mais absolument pas directement, je n'ai été forcé en rien.
J'ai été influencé dans deux choses :
- en voyant les horaires de mon père et tout, je savais que je ne voulais pas être médecin
- c'est en voyant les parcours de mes parents et de mon frère (aussi quand même) que j'ai considéré la prépa, et par là mon école (et donc mon métier à venir)
Donc pas directement, mais clairement influencé quand même, parce qu'il faut bien un moyen de se renseigner quand on ne le fait pas activement !
J'ai été influencé dans deux choses :
- en voyant les horaires de mon père et tout, je savais que je ne voulais pas être médecin
- c'est en voyant les parcours de mes parents et de mon frère (aussi quand même) que j'ai considéré la prépa, et par là mon école (et donc mon métier à venir)
Donc pas directement, mais clairement influencé quand même, parce qu'il faut bien un moyen de se renseigner quand on ne le fait pas activement !
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- Inscription : sam. sept. 26, 2009 4:06 pm
Re: Vos parents/familles & vos orientations ... professionne
Je ne me sens concernée par aucune de tes options..
* Personne ne m'a obligé à faire ce qu'il voyait pour moi (d'ailleurs, je ne sais même pas ce que ma mère voit pour moi)..
* Personne ne m'empêche de faire ce que je veux..
Au collège, j'avais de bons résultats, et mes profs voulaient que j'intègre la section européenne allemand; j'ai toujours refusé, ma mère m'a laissé choisir..
Au lycée, personne ne m'a dit "va en S"; j'ai fait ma L, comme prévu (pas de vannes pourries sur les L siouplé).. Bon en même temps, je m'étais cassée la gueule en maths & en physique..
Arrivée en Terminale, j'ai décrété que je ferais un CAP coiffure.. La seule et unique contrainte que l'on ma mise, c'est "passe ton bac d'abord", ce que je comptais faire & que j'ai fais.. Ensuite CAP, dans le privé, avec les cours qui coûtent la peau du cul..
Cette année, je commence une Licence d'Anglais..
Ma maman me laisse (nous laisse, je pense aussi à mes frangins, frangines) choisir ce que je veux faire, comme je veux le faire.. Mais elle se base effectivement sur son vécu: elle aurait voulu faire de l'esthétisme, mais sa mère n'a jamais voulu; elle a finit prof des écoles & regrette un peu.. Parfois encore elle parle de faire une formation, en onglerie par exemple (elle en parlait énormément quand j'ai commencé mon CAP), mais jusqu'à présent, elle n'a jamais osé se lancer..
Après, si tu parles de la famille plus élargie (grands parents etc etc), je considère qu'ils n'ont pas leur mot à dire.. Cependant, j'ai très vite remarqué que le fait d'arrêter la coiffure en à "soulager" plus d'un.. Entendre "tu vaux plus que ça", c'est super gratifiant :ironie: Si j'avais continué dans la coiffure, j'en conclus qu'ils m'auraient considérée comme une sous-merde, et ils auraient regretté mes capacités ainsi "gâchées".. Pourtant, ce n'est pas à eux de décider de quoi sera fait notre avenir..
Oui, bien sûr, ils peuvent nous conseiller.. Mais pas nous brider, nous obliger à faire quelque chose.. Je connaissais des filles qui avaient intégrés la filière S parce que leurs parents le voulaient.. Après le BAC, elles ont décidé de faire une prépa littéraire.. De toutes façons, on entend que ça "fais S, S, S, S, S, S, S, S...".. Comme si c'était une valeur sûre..
La famille aura toujours une influence minimum, c'est évident; c'est la première société que l'on a côtoyé.. Longtemps j'ai voulu faire prof de français; ma mère, ma tante et son mari, ma grand-mère travaillent ou ont travaillé dans l'Education Nationale.. Ca vient de là, j'en suis sûre.. Si je me tourne vers tout ce qui touche à la littérature, c'est parce que je viens d'une famille de littéraire.. Mais cet héritage ne me pèse pas du tout, au contraire.. De même, le lycée où je suis allée était bien connue de la famille (j'ai même eu une prof d'histoire qui connaissait bien mon oncle, et mes grands-parents en général; et une prof d'anglais qui avait eu soit mon oncle soit ma tante), c'était un choix de ma famille, certes, mais personne ne m'aurait empêché d'aller ailleurs si je l'avais voulu (ma soeur est dans un lycée plus tourné vers les arts plastiques)..
Je suppose donc que les degrés d'influence sont différents d'une famille à l'autre, mais qu'il y en a toujours un (un degré d'influence)..
Ai-je répondu à la question ?
* Personne ne m'a obligé à faire ce qu'il voyait pour moi (d'ailleurs, je ne sais même pas ce que ma mère voit pour moi)..
* Personne ne m'empêche de faire ce que je veux..
Au collège, j'avais de bons résultats, et mes profs voulaient que j'intègre la section européenne allemand; j'ai toujours refusé, ma mère m'a laissé choisir..
Au lycée, personne ne m'a dit "va en S"; j'ai fait ma L, comme prévu (pas de vannes pourries sur les L siouplé).. Bon en même temps, je m'étais cassée la gueule en maths & en physique..
Arrivée en Terminale, j'ai décrété que je ferais un CAP coiffure.. La seule et unique contrainte que l'on ma mise, c'est "passe ton bac d'abord", ce que je comptais faire & que j'ai fais.. Ensuite CAP, dans le privé, avec les cours qui coûtent la peau du cul..
Cette année, je commence une Licence d'Anglais..
Ma maman me laisse (nous laisse, je pense aussi à mes frangins, frangines) choisir ce que je veux faire, comme je veux le faire.. Mais elle se base effectivement sur son vécu: elle aurait voulu faire de l'esthétisme, mais sa mère n'a jamais voulu; elle a finit prof des écoles & regrette un peu.. Parfois encore elle parle de faire une formation, en onglerie par exemple (elle en parlait énormément quand j'ai commencé mon CAP), mais jusqu'à présent, elle n'a jamais osé se lancer..
Après, si tu parles de la famille plus élargie (grands parents etc etc), je considère qu'ils n'ont pas leur mot à dire.. Cependant, j'ai très vite remarqué que le fait d'arrêter la coiffure en à "soulager" plus d'un.. Entendre "tu vaux plus que ça", c'est super gratifiant :ironie: Si j'avais continué dans la coiffure, j'en conclus qu'ils m'auraient considérée comme une sous-merde, et ils auraient regretté mes capacités ainsi "gâchées".. Pourtant, ce n'est pas à eux de décider de quoi sera fait notre avenir..
Oui, bien sûr, ils peuvent nous conseiller.. Mais pas nous brider, nous obliger à faire quelque chose.. Je connaissais des filles qui avaient intégrés la filière S parce que leurs parents le voulaient.. Après le BAC, elles ont décidé de faire une prépa littéraire.. De toutes façons, on entend que ça "fais S, S, S, S, S, S, S, S...".. Comme si c'était une valeur sûre..
La famille aura toujours une influence minimum, c'est évident; c'est la première société que l'on a côtoyé.. Longtemps j'ai voulu faire prof de français; ma mère, ma tante et son mari, ma grand-mère travaillent ou ont travaillé dans l'Education Nationale.. Ca vient de là, j'en suis sûre.. Si je me tourne vers tout ce qui touche à la littérature, c'est parce que je viens d'une famille de littéraire.. Mais cet héritage ne me pèse pas du tout, au contraire.. De même, le lycée où je suis allée était bien connue de la famille (j'ai même eu une prof d'histoire qui connaissait bien mon oncle, et mes grands-parents en général; et une prof d'anglais qui avait eu soit mon oncle soit ma tante), c'était un choix de ma famille, certes, mais personne ne m'aurait empêché d'aller ailleurs si je l'avais voulu (ma soeur est dans un lycée plus tourné vers les arts plastiques)..
Je suppose donc que les degrés d'influence sont différents d'une famille à l'autre, mais qu'il y en a toujours un (un degré d'influence)..
Ai-je répondu à la question ?

Re: Vos parents/familles & vos orientations ... professionne
A mon avis il n'est pas vraiment possible de tirer une généralité sur cette règle. Parce que si la famille impose des barrières, c'est aussi parce qu'on les a tâtées un peu non ? Je m'explique, si tu prends deux familles qui ne veulent pas que leur enfant devienne acteur. Dans la première, Charles-Henri a décidé de devenir avocat, ses parents n'oseraient même pas lui faire la morale sur le métier d'acteur, ça ne servirait à rien puisque Charles-Henri est déjà parfait. Roméo lui, veut devenir acteur, et c'est là que c'est parents lui imposent des barrières, que Roméo finit par franchir, avant de se suicider parce que Juliette l'a trompé avec la belle au bois dormant. Dans cette exemple on voit que les barrières de Roméo ne l'ont forcé à se démener pour devenir acteur que parce qu'il voulait le devenir à la base, donc dans ce cas là la volonté des parents ne fait qu'amplifier les choix persos, pas les provoquer.Lyanes a écrit :Vous voyez ou je veux en venir? En gros, je pars du principe (peut être à tort!) que ceux/celles qui ont du se battre pour faire ce qu'ils font, à l'encontre de leur famille, sont finalement arrivé là ou ils sont GRACE à ses barrières qu'ils ont du abattre.
Par contre, peut être que si les parents de Roméo avaient été plus ouverts, le jeune homme aurait été moins vexé en voyant sa copine se barrer avec une fille, ce qui ne veut en rien dire qu'il l'a complètement dégouté. Mais là, je suis dans un hors sujet assez total.
Après en pratique, c'est mes parents qui m'ont conseillé / trouvé l'école dans laquelle j'étudie, sans ça je pense que je me serais retrouvé du côté de la médecine (heureusement que mes parents étaient là, je me suis découvert des tendances hypocondriaques (quand on me parle d'une maladie, j'ai l'impression d'en avoir les symptômes) par la suite), donc j'ai voté sur une influence partielle. Parce que certes, c'est par mes parents que me suis retrouvé là où je suis, mes les études du côté scientifique, c'est 100% bibi qui a choisit.
Re: Vos parents/familles & vos orientations ... professionne
Ma mère m'a toujours encouragée à faire ce qui me rendait heureuse, je n'ai jamais eu de contraintes, de limites, de conseils etc.
Néanmoins, d'avoir passé mon enfance et mon adolescence dans une famille de grands lecteurs a fortement contribué à ce que je me tourne dans un premier temps vers des études de Lettres Modernes (mais Dieu merci j'ai vite bifurqué...) qui ont en quelque sorte officialisé ce lien littéraire avec ma mère et ma grand-mère maternelle.
Mis à part ceci, que je considère comme un détail, j'ai toujours été libre de faire ou pas ce que je voulais, je me suis toujours entendue dire que je travaillais pour moi, et je ne remercierais jamais assez ma mère pour cette liberté accordée.
Par contre le même système a totalement échoué avec ma petite soeur : n'allait plus au lycée, notes catastrophiques, a arrêté en seconde. Je pense qu'elle aurait mérité un cadre plus strict (enfin ce n'est pas le mot juste, disons qu'elle aurait dû être guidée).
Après je ne sais pas comment ça aurait pu se passer si mes parents n'avaient pas divorcé quand j'avais 12 ans et mon père "parti" à 17, il aurait certainement eu une influence à un degré quelconque sur ma scolarité.
Néanmoins, d'avoir passé mon enfance et mon adolescence dans une famille de grands lecteurs a fortement contribué à ce que je me tourne dans un premier temps vers des études de Lettres Modernes (mais Dieu merci j'ai vite bifurqué...) qui ont en quelque sorte officialisé ce lien littéraire avec ma mère et ma grand-mère maternelle.
Mis à part ceci, que je considère comme un détail, j'ai toujours été libre de faire ou pas ce que je voulais, je me suis toujours entendue dire que je travaillais pour moi, et je ne remercierais jamais assez ma mère pour cette liberté accordée.
Par contre le même système a totalement échoué avec ma petite soeur : n'allait plus au lycée, notes catastrophiques, a arrêté en seconde. Je pense qu'elle aurait mérité un cadre plus strict (enfin ce n'est pas le mot juste, disons qu'elle aurait dû être guidée).
Après je ne sais pas comment ça aurait pu se passer si mes parents n'avaient pas divorcé quand j'avais 12 ans et mon père "parti" à 17, il aurait certainement eu une influence à un degré quelconque sur ma scolarité.
Re: Vos parents/familles & vos orientations ... professionne
C'est drôle ce que tu racontes mestic parce que j'ai ressenti pareil avec ma grande sœur. Elle est beaucoup plus "études" que moi et s'en est toujours bien sorti dans sa scolarité. Aucun redoublement, des notes brillantes... tout ça tout ça. Et ça continue jusqu'en master. Pas besoin que des gens l'aident, elle se mets au boulot librement quand il faut, et voilà. J'étais même grave jalouse, je l'enviais... parce que moi, c'était tout le contraire. Depuis qu'je suis petite, j'ai toujours été dans la moyenne, voire même des mauvais résultats. Sur le coup, j'étais un "cancre"! Mes parents tentaient désespérément de me pousser à bosser, ils ont même payé des cours de soutien scolaire (qui ne m'ont pas spécialement aidé si ce n'est juste pour me bouger). Enfin, la liberté dans ma scolarité, c'était pas trop pour moi. Si ça ne tenait qu'à moi, je serais restée à rêver au fond de la cours... ou alors à rire aux blagues des potes en cours... Bon, du coup, j'ai redoublé ma 2nde, et j'ai fini ma scolarité dans un petit lycée privé avec des profs intéressants et encourageants qui m'ont fait aimé les cours. Ma mère s'est cassé la tète pour que je puisse réussir ma scolarité jusqu'au bac. Après ça, la fac m'intéressait mais.... trop libre encore une fois. Là, je vais aller dans une école et je pense que ça me conviendra mieux.
En gros, je n'peux pas dire que j'ai été obligé à suivre une voie professionnelle en particulier, mais ma famille m'a aidé, et encouragé pour y arriver. J'ai baigné un peu dans un milieu qui s'intéressait à la société et à l'éducation, donc mon environnement a du m'y influencé aussi. Tiens, Bourdieuuuuuu
Ma famille, mais aussi tous les autres gens que j'ai rencontré au fur et à mesure, parce que par exemple, si j'n'avais pas eu une amie au collège dont les parents tenaient une halte-garderie en tant qu'éducateur de jeunes enfants, je n'aurai jamais connu le métier. C'est petit à petit que j'ai voulu touché à l'associatif, j'ai rencontré des éducateurs spécialisé... et tout ça.
Quand j'étais petite, je voulais être maîtresse, archéologue ou reporter... et parait aussi directrice de crèche (selon ma grand-mère - mais ça je n'sais pas si c'est vrai ou juste son fantasme). J'peux dire que j'ai plus ou moins suivi le fil... et commencé à réaliser mes rêves de gosses. Sauf qu'aujourd'hui j'veux pas finir directrice, ça c'est clair et net!
En gros, je n'peux pas dire que j'ai été obligé à suivre une voie professionnelle en particulier, mais ma famille m'a aidé, et encouragé pour y arriver. J'ai baigné un peu dans un milieu qui s'intéressait à la société et à l'éducation, donc mon environnement a du m'y influencé aussi. Tiens, Bourdieuuuuuu

Ma famille, mais aussi tous les autres gens que j'ai rencontré au fur et à mesure, parce que par exemple, si j'n'avais pas eu une amie au collège dont les parents tenaient une halte-garderie en tant qu'éducateur de jeunes enfants, je n'aurai jamais connu le métier. C'est petit à petit que j'ai voulu touché à l'associatif, j'ai rencontré des éducateurs spécialisé... et tout ça.
Quand j'étais petite, je voulais être maîtresse, archéologue ou reporter... et parait aussi directrice de crèche (selon ma grand-mère - mais ça je n'sais pas si c'est vrai ou juste son fantasme). J'peux dire que j'ai plus ou moins suivi le fil... et commencé à réaliser mes rêves de gosses. Sauf qu'aujourd'hui j'veux pas finir directrice, ça c'est clair et net!
Re: Vos parents/familles & vos orientations ... professionne
J'ai mis qu'ils étaient complètement responsables.
Ils ont toujours fourré leur nez partout, surveillé les devoirs, accompagné chez le conseiller d'orientation en 3ème, etc.
Mais je fais pas le métier dont rêvaient mes parents pour moi
!
Disons que ma famille (au sens large) est très ancrée dans l'Educ'nat', que ma mère voulait être instit mais n'a pas pu, et que du coup, on voyait bien la Rusalka prof. Bon, d'accord, prof de musique si ça lui plaît
. Mais j'en ai décidé autrement. Oui, à un moment donné j'ai pensé à l'agreg... mais j'ai déchanté, et je voulais m'impliquer de manière différente dans la musique. Et on avait déjà fait foirer un projet professionnel qui m'a tenu à cœur de 9 à 19 ans, alors, faut pas pousser mémé trop loin... ça tombe bien, le diplôme ne se prépare pas à Toulouse, ni une, ni deux, mes parents n'ont plus eu leur mot à dire !
Donc ton idée des barrières, j'y crois un peu. Mais pas à 100% quand même, parce que les études que j'ai faites et le métier auquel j'aspire sont liés à des envies plus profondes que ces barrières
.
Ils ont toujours fourré leur nez partout, surveillé les devoirs, accompagné chez le conseiller d'orientation en 3ème, etc.
Mais je fais pas le métier dont rêvaient mes parents pour moi

Disons que ma famille (au sens large) est très ancrée dans l'Educ'nat', que ma mère voulait être instit mais n'a pas pu, et que du coup, on voyait bien la Rusalka prof. Bon, d'accord, prof de musique si ça lui plaît

Donc ton idée des barrières, j'y crois un peu. Mais pas à 100% quand même, parce que les études que j'ai faites et le métier auquel j'aspire sont liés à des envies plus profondes que ces barrières

Re: Vos parents/familles & vos orientations ... professionne
Eh bien, pour ma part, j'ai mis qu'ils n'y étaient pour rien de rien...
La seule responsabilité de mes parents est, s'il en faut vraiment une, de m'avoir acheté un larousse de médecine pour enfants, parce qu'à priori je réclamais. Il me semble bien qu'aussi loin que mes souvenirs remontent, c'est moi et moi seule qui ai dit, dans les trois ans: "papa, maman, veux être docteur". Du reste, ils ne m'ont jamais freinée, m'ont encouragée, tout en me présentant d'autres alternatives - mais khâgne, ce n'était assurément pas pour moi.
Pour autant, je me suis toujours demandé... Dans l'imaginaire collectif, toubib, c'est un bon boulot, avec un bon salaire et un doctorat compris; rien qui soit inquiétant pour les parents sur le plan financier ("mais tu crois vraiment que tu pourras en vivre?"). Si j'avais, comme je l'ai envisagé un petit moment dans ma vie, tenté de faire dans la musique, je ne suis pas certaine du tout qu'ils auraient adopté le même comportement...
La seule responsabilité de mes parents est, s'il en faut vraiment une, de m'avoir acheté un larousse de médecine pour enfants, parce qu'à priori je réclamais. Il me semble bien qu'aussi loin que mes souvenirs remontent, c'est moi et moi seule qui ai dit, dans les trois ans: "papa, maman, veux être docteur". Du reste, ils ne m'ont jamais freinée, m'ont encouragée, tout en me présentant d'autres alternatives - mais khâgne, ce n'était assurément pas pour moi.
Pour autant, je me suis toujours demandé... Dans l'imaginaire collectif, toubib, c'est un bon boulot, avec un bon salaire et un doctorat compris; rien qui soit inquiétant pour les parents sur le plan financier ("mais tu crois vraiment que tu pourras en vivre?"). Si j'avais, comme je l'ai envisagé un petit moment dans ma vie, tenté de faire dans la musique, je ne suis pas certaine du tout qu'ils auraient adopté le même comportement...
Re: Vos parents/familles & vos orientations ... professionne
Depuis toute petite (aussi loin que je m'en souvienne), j'ai voulu faire médecine, devenir "docteur" (c'était déjà mon surnom quand j'avais 6 ans
). Je ne sais pas d'où me vient cette passion : du fait que j'étais super souvent malade et que je passais mon temps chez le docteur? parce que ma mère était secrétaire médicale? Je n'ai pas vraiment de famille qui exerce dans la médecine, si ce n'est une cousine de mon père que je vois très rarement. Et c'est plutôt une exception dans le milieu médical, où il y a souvent un exemple dans la famille.
Mes parents ne se sont jamais opposés à mon choix (en même temps, je crois que je ne leur ai même pas posé la question). Ils m'ont aidés financièrement pendant 7 ans même si ce n'était pas toujours facile pour eux. Je suis indépendante financièrement depuis 1 an et je crois que ça me permet d'envisager plus sereinement les choix pour la suite de ma carrière.
En effet, mes parents (et toute ma famille) s'imaginent que je vais revenir m'installer dans le village familial pour exercer. Mais ce qui m'intéresse pour le moment, c'est de faire des urgences. Et je commence à le dire. Même si ce n'est pas ce dont tout le monde rêvait.

Mes parents ne se sont jamais opposés à mon choix (en même temps, je crois que je ne leur ai même pas posé la question). Ils m'ont aidés financièrement pendant 7 ans même si ce n'était pas toujours facile pour eux. Je suis indépendante financièrement depuis 1 an et je crois que ça me permet d'envisager plus sereinement les choix pour la suite de ma carrière.
En effet, mes parents (et toute ma famille) s'imaginent que je vais revenir m'installer dans le village familial pour exercer. Mais ce qui m'intéresse pour le moment, c'est de faire des urgences. Et je commence à le dire. Même si ce n'est pas ce dont tout le monde rêvait.
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- Inscription : sam. nov. 21, 2009 5:59 pm
Re: Vos parents/familles & vos orientations ... professionne
Ah ah ah *soupir*
Mes parents? Complètement responsables, du moins ma mère jusqu'au lycée mon père n'étant jamais là, mais il s'en est mêlé dès ma terminale (ce qui ne l'empêchait pas de me filer des coups de latte avant pour l'éducation).
Donc toujours derrière mes fesses en primaire, au collège puis au lycée avec les cours de maths et physique. A vrai dire je ne me suis jamais trop posé de questions vis-à-vis de mon orientation, je savais que je voulais faire quelque chose dans le scientifique. Fin de collège et lycée je me suis dit que je serai chercheur, dans un domaine de la biologie. Donc, fac de bio.
Mais que nenni, moi seul fils de mon père, médecin de son état et ayant des mœurs de vieux marocain campagnard m'a plus ou moins "incité" à faire médecine, tandis que de son côté ma mère (infirmière) passait son temps à m'engueuler que je n'avais rien à faire dans une fac de bio, pendant à peu près 2 ans: c'était soit médecine comme mon très cher géniteur, soit rien d'autre... (et je crois d'ailleurs qu'elle n'avait pas envie que je m'en aille trop loin de la maison)
Bref, j'ai fini par me persuader que c'était ce que je voulais faire. Donc fac de médecine à Reims (tant pis si je voulais aller à Dijon) et ça m'a fait chier: rien foutu du tout, résultats de merde. J'ai insisté à la fin de l'année pour aller en bio: je n'ai eu le droit qu'à "fait ce que tu veux mais tu ne met pas les pieds en fac de bio". Je suis resté en fac de médecine une année supplémentaire pendant laquelle je suis à peine sorti de mon studio, il va sans dire que mes résultats étaient pourris...
Ayant abandonné l'espoir de faire un jour ce que je désirais, j'ai réfléchit quelques mois avant de me décider à faire ... du chinois.
Bon, je dois avouer aimer ça, mais bon, les sciences ça me manque horriblement. Et à un seul faux-pas on me jure de me couper les vivres, parce que je ne serait donc pas fait pour les études.
Je réussi plus que bien ce que je fait, c'est l'essentiel non? ... *soupir*
Mes parents? Complètement responsables, du moins ma mère jusqu'au lycée mon père n'étant jamais là, mais il s'en est mêlé dès ma terminale (ce qui ne l'empêchait pas de me filer des coups de latte avant pour l'éducation).
Donc toujours derrière mes fesses en primaire, au collège puis au lycée avec les cours de maths et physique. A vrai dire je ne me suis jamais trop posé de questions vis-à-vis de mon orientation, je savais que je voulais faire quelque chose dans le scientifique. Fin de collège et lycée je me suis dit que je serai chercheur, dans un domaine de la biologie. Donc, fac de bio.
Mais que nenni, moi seul fils de mon père, médecin de son état et ayant des mœurs de vieux marocain campagnard m'a plus ou moins "incité" à faire médecine, tandis que de son côté ma mère (infirmière) passait son temps à m'engueuler que je n'avais rien à faire dans une fac de bio, pendant à peu près 2 ans: c'était soit médecine comme mon très cher géniteur, soit rien d'autre... (et je crois d'ailleurs qu'elle n'avait pas envie que je m'en aille trop loin de la maison)
Bref, j'ai fini par me persuader que c'était ce que je voulais faire. Donc fac de médecine à Reims (tant pis si je voulais aller à Dijon) et ça m'a fait chier: rien foutu du tout, résultats de merde. J'ai insisté à la fin de l'année pour aller en bio: je n'ai eu le droit qu'à "fait ce que tu veux mais tu ne met pas les pieds en fac de bio". Je suis resté en fac de médecine une année supplémentaire pendant laquelle je suis à peine sorti de mon studio, il va sans dire que mes résultats étaient pourris...
Ayant abandonné l'espoir de faire un jour ce que je désirais, j'ai réfléchit quelques mois avant de me décider à faire ... du chinois.
Bon, je dois avouer aimer ça, mais bon, les sciences ça me manque horriblement. Et à un seul faux-pas on me jure de me couper les vivres, parce que je ne serait donc pas fait pour les études.
Je réussi plus que bien ce que je fait, c'est l'essentiel non? ... *soupir*