La suède rétropédale sur le traitement des ados trans
Publié : mer. juin 16, 2021 3:48 pm
Coucou,
J'ai vu que le débat s'enflammait un peu partout sur le sujet - avec grosse récupération réac en mode "je vous l'avais bien dit que c'était un effet de mode d'ados gauchissses".
Seulement, l'article du figaro (seule source originale française que j'ai trouvé rapportant la situation suédoise) est sous paywall, donc, voici le lien pour les abonnés :
https://www.lefigaro.fr/international/f ... r-20210614
Et voici l'article que j'ai débusqué :ninja:
Bon, y a des soucis dans l'article (dernier paragraphe où la covalence d'une maladie mentale ou d'un neuroatypisme est vue comme une raison de moins prendre au sérieux les personnes trans, et de sous entendre que le neuroatypisme peut être "traité" ... .
Cependant, l'article est mois caricatural que les transcrition qu'en font ... et les transphobes, et les militants trans tweeter.
Je retiens plusieurs choses :
- La suède n'est pas la seule à avoir modifier son protocole pour les mineurs, c'est aussi le cas du Royaume Unis et de la Finlande
- Des cas de procès ont eu lieux au R-U de personnes ayant fait une transition et la regrettant jugeant que l'avale leur avait été donné trop facilement, avec trop de légéreté. Factuellement, il existe des cas de personnes mal diagnostiquées, ou changeant de rapport au genre après transition.
- L'accent est mis sur la multiplication des "cas" d'ado trans, passant de 12 à 1900/ an en 20 ans.
Si on regarde la démographie du pays, il y a 1 100 000 15-24 ans dans le pas, donc surement dans les 500 000 13-18 ans.
On passe de 0,0024% à 0,38%.
Sur ces volumes, je pense qu'on peut raisonnablement se dire que c'est juste mieux connu, diagnostiqué plus tôt et que les gens sortent plus vite du placard.
- Mécaniquement, forcément, si t'as une augmentation des volumes, y a une augmentation des erreurs.
- Plus interressant, le pasasge où est précisé que des cohortes d'études ne montraient pas d'augmentation du bien-être des patients après transition.
Là dommage, pas de lien vers ces études dans l'article, et ça ça m'emmerde.
Parce que pour le coup, si il n'y a vraiment pas de mieux être mental des personnes trans après transition (ça va à l'encontre de ce que j'observe, mais j'ai peut être un biais à ne voir que des trans heureux les autres restant chez eux, ou faisant semblant d'être bien) alors c'est un vrai soucis à régler pour améliorer le bien être des personnes trans.
Si vous souhaitez ajouter de l'eau au moulin, c'est à vous (dans le respect mutuel et surtout sans transphobie merci).
J'ai vu que le débat s'enflammait un peu partout sur le sujet - avec grosse récupération réac en mode "je vous l'avais bien dit que c'était un effet de mode d'ados gauchissses".
Seulement, l'article du figaro (seule source originale française que j'ai trouvé rapportant la situation suédoise) est sous paywall, donc, voici le lien pour les abonnés :
https://www.lefigaro.fr/international/f ... r-20210614
Et voici l'article que j'ai débusqué :ninja:
Spoiler : :
Cependant, l'article est mois caricatural que les transcrition qu'en font ... et les transphobes, et les militants trans tweeter.
Je retiens plusieurs choses :
- La suède n'est pas la seule à avoir modifier son protocole pour les mineurs, c'est aussi le cas du Royaume Unis et de la Finlande
- Des cas de procès ont eu lieux au R-U de personnes ayant fait une transition et la regrettant jugeant que l'avale leur avait été donné trop facilement, avec trop de légéreté. Factuellement, il existe des cas de personnes mal diagnostiquées, ou changeant de rapport au genre après transition.
- L'accent est mis sur la multiplication des "cas" d'ado trans, passant de 12 à 1900/ an en 20 ans.
Si on regarde la démographie du pays, il y a 1 100 000 15-24 ans dans le pas, donc surement dans les 500 000 13-18 ans.
On passe de 0,0024% à 0,38%.
Sur ces volumes, je pense qu'on peut raisonnablement se dire que c'est juste mieux connu, diagnostiqué plus tôt et que les gens sortent plus vite du placard.
- Mécaniquement, forcément, si t'as une augmentation des volumes, y a une augmentation des erreurs.
- Plus interressant, le pasasge où est précisé que des cohortes d'études ne montraient pas d'augmentation du bien-être des patients après transition.
Là dommage, pas de lien vers ces études dans l'article, et ça ça m'emmerde.
Parce que pour le coup, si il n'y a vraiment pas de mieux être mental des personnes trans après transition (ça va à l'encontre de ce que j'observe, mais j'ai peut être un biais à ne voir que des trans heureux les autres restant chez eux, ou faisant semblant d'être bien) alors c'est un vrai soucis à régler pour améliorer le bien être des personnes trans.
Si vous souhaitez ajouter de l'eau au moulin, c'est à vous (dans le respect mutuel et surtout sans transphobie merci).