2° tour, sarko
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- Inscription : mer. mars 01, 2006 6:12 am
1Je suis de Guadeloupe et nos îles sont assez proches sur beaucoup de points ,donc je vois très (trop?) bien ce que tu veux dire.cricri a écrit : Oui, cela est un bon contre exemple, l'UMP n'est pas le seul partit avec des homophobes... mais attention il s'agit de la Martinique, d'outre mer, pas de la métropole1, dans ce cas la population est beaucoup plus homophobe qu'en métropole... et la visibilité gay nulle, dans ce cas il doit être difficile de trouver un candidat non homophobe et encore plus de le faire élire en martinique!!! 2![]()
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Pour que la mentalité évolue là bas, cela demanderais des efforts locaux mais aussi peut être une influence nationale3, comme la légalisation du marraige ou une plus grande protection contre l'homophobie, et la`Sego fera surement plus avancer ces questions que Sarko...4
Donc même si Sego a des homophobes en martinique, Sarko n'est surement pas plus à même de faire évoluer la tolérence par là bas...
2S'abstenant de propos homophobes ,ça devait être possible,enfin je pense.Ouvertement favorables à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe,moins.Mais dans tous les cas ,il est vrai que ça mettait le PS dans une situation délicate.
3Influence nationale ,comme l'application du droit ,lutte contre l'homophobie et attribution des moyens qui vont avec?Mais quelque part ,une action de la part des instances du PS,ça aurait aussi apporté une influence positive.
4Je suis d'accord avec toi sur ce point.Mais s'il y a de fortes chances pour que Ségolène Royal fasse avancer la législation ,c'est parce qu'une part non négligeable de ses soutiens y tient.
Regarder autour d'un candidat ,de voir qui sont ses proches ,quelles sont leurs convictions politiques ,et de qui est composé leur électorat.ça donne une idée des contraintes qu'il aurait et des compromis qu'il pourrait ou devrait faire,vu qu'il ne pourra pas gouverner seul.On aurait tort de ne pas accorder d'attention à l'entourage de Nicolas Sarkozy et de résumer ces questions à de l'"amitié" politique.
En fait ,si j'ai souligné la question de l'homophobie des représentants du PS,c'est surtout parce que je me demande à quel moment un compromis n'est plus moralement acceptable.
Voir le communiqué de l'Inter-LGBT (ensemble des associations lesbiennes, gaies, bi, trans), 27 avril:
« Le projet de Ségolène Royal ouvre la voie à l’égalité — Le projet de Nicolas Sarkozy promet une rupture porteuse de régressions »
Le communiqué: http://www.inter-lgbt.org/spip.php?article706
« Le projet de Ségolène Royal ouvre la voie à l’égalité — Le projet de Nicolas Sarkozy promet une rupture porteuse de régressions »
Le communiqué: http://www.inter-lgbt.org/spip.php?article706
Tiens je viens de recevoir la chaine suivante qui illustre assez bien ce que je vous disait sur la manipulation de l'information :
"Fausse rafle et vraie provocation dans le XIXè arrondissement
Sans faire de mauvais jeu de mot, on peut dire que l’affaire de la maternelle de la rue Rampal constitue un véritable « cas d’école » de manipulation de l’information. Dernièrement, toute la gauche s’est répandue en cris d’indignation et en motions de protestation, accusant le ministre de l’intérieur d’organiser des « rafles » de sans-papiers aux abords des écoles où ils venaient chercher leurs enfants. Motif supplémentaire de leur colère : la garde à vue et l’interrogatoire d’une directrice de maternelle, Valérie Boukobza, « qui n’avait fait que son devoir en protégeant les enfants » (sous-entendu des brutalités policières).
On le sait aujourd’hui, la réalité des faits n’avait rien à voir avec cette version pour bibliothèque rose. Le lundi 19 mars, sur réquisition du Parquet de Paris (donc du ministère de la justice et non pas de celui de l’intérieur), les policiers mènent une vaste opération dans une partie du XIXè arrondissement pour rechercher des personnes séjournant de façon irrégulière sur le territoire. En fin d’après-midi, ils contrôlent une jeune femme asiatique sortant d’un immeuble situé en face du groupe scolaire Lassalle-Rampal, elle n’a pas de papiers et ne parle pas un mot de français. La directrice de l’école maternelle de la rue Rampal, Valérie Boukobza, intervient et prétend d’abord que cette femme est la mère d’un de ses élèves, avant d’adopter ensuite une positions nettement moins affirmative, déclarant seulement qu’il lui semble la reconnaître. Faute d’interprète disponible, la jeune asiatique est relâchée par les policiers qui ont donc ainsi fait connaissance avec Valérie Boukobza. Celle-ci, adhérente du très gauchiste Réseau Education Sans Frontière, qui milite pour la régularisation des clandestins ayant des enfants scolarisés, informe immédiatement les militants de RESF que des opérations de contrôle ont lieu dans le secteur.
Le lendemain, toujours sur réquisition du procureur de la République, nouvelle opération dans l’arrondissement. Cette fois, il ne s’agit plus de rechercher des sans-papiers, mais de contrôler quatre débits de boisson mal famés « aux fins de recherche de ports d’armes prohibés », suite à plusieurs incidents graves ayant eu lieu ces derniers mois. L’un des bars, le Petit Rampal, situé lui aussi près de l’école maternelle de Mme Boukobza, a d’ailleurs fait l’objet d’une fermeture administrative provisoire en janvier. Les policiers y contrôlent plusieurs personnes, ne trouvent pas d’armes, mais interpellent un Chinois en situation irrégulière. Ce dernier est bien le grand-père d’un enfant scolarisé à la maternelle, mais il n’est pas du tout en train d’attendre son petit-fils : il joue aux cartes avec des compatriotes.
Lorsque les policiers sortent du Petit Rampal vers 17h45, emmenant le clandestin Chinois menotté, ils se retrouvent face à une quarantaine de militants venus de l’école d’en face, probablement alertés par la vue des véhicule de police. Certains n’ont pas craint d’emmener leurs enfants avec eux pour mieux gêner l’action des forces de l’ordre. Ils bousculent les agents, se couchent sur la chaussée pour empêcher les voitures de police de démarrer. Valérie Boukobza est parmi eux, est vue en train de taper sur une voiture, d’essayer avec d’autres militants de la renverser, tout en traitant les policiers de « connards de flics ». Ceux-ci demandent alors des renforts, et finissent par se dégager en utilisant une bombe lacrymogène, mais sans jamais viser ni atteindre des enfants. L’un des policiers, brûlé au visage par un liquide détergent, devra subir onze jours d’interruption de travail. Valérie Boukobza sera placée en garde à vue et entendue par la police, avant d’être remise en liberté et de se vanter, dans un communiqué affiché sur la porte de son école, d’avoir accompli son « devoir de résistance ». A signaler que c’est Bertrand Delanoë, en utilisant pour cela les impôts des Parisiens, qui a mis un avocat à sa disposition.
Telle est donc la véritable histoire de la maternelle de la rue Rampal. Celle qui a permis à la gauche de dénoncer la « traque des enfants dans les école menée par Nicolas Sarkozy » et de saluer le « courage des parents et des enseignants » qui se sont opposés par la force à l’action légitime de la police et de la justice. Si c’est là la conception de « l’ordre juste »…"
Comme quoi il est très simple de faire passer tel personne pour une cruche ou tel autre pour un facho...
"Fausse rafle et vraie provocation dans le XIXè arrondissement
Sans faire de mauvais jeu de mot, on peut dire que l’affaire de la maternelle de la rue Rampal constitue un véritable « cas d’école » de manipulation de l’information. Dernièrement, toute la gauche s’est répandue en cris d’indignation et en motions de protestation, accusant le ministre de l’intérieur d’organiser des « rafles » de sans-papiers aux abords des écoles où ils venaient chercher leurs enfants. Motif supplémentaire de leur colère : la garde à vue et l’interrogatoire d’une directrice de maternelle, Valérie Boukobza, « qui n’avait fait que son devoir en protégeant les enfants » (sous-entendu des brutalités policières).
On le sait aujourd’hui, la réalité des faits n’avait rien à voir avec cette version pour bibliothèque rose. Le lundi 19 mars, sur réquisition du Parquet de Paris (donc du ministère de la justice et non pas de celui de l’intérieur), les policiers mènent une vaste opération dans une partie du XIXè arrondissement pour rechercher des personnes séjournant de façon irrégulière sur le territoire. En fin d’après-midi, ils contrôlent une jeune femme asiatique sortant d’un immeuble situé en face du groupe scolaire Lassalle-Rampal, elle n’a pas de papiers et ne parle pas un mot de français. La directrice de l’école maternelle de la rue Rampal, Valérie Boukobza, intervient et prétend d’abord que cette femme est la mère d’un de ses élèves, avant d’adopter ensuite une positions nettement moins affirmative, déclarant seulement qu’il lui semble la reconnaître. Faute d’interprète disponible, la jeune asiatique est relâchée par les policiers qui ont donc ainsi fait connaissance avec Valérie Boukobza. Celle-ci, adhérente du très gauchiste Réseau Education Sans Frontière, qui milite pour la régularisation des clandestins ayant des enfants scolarisés, informe immédiatement les militants de RESF que des opérations de contrôle ont lieu dans le secteur.
Le lendemain, toujours sur réquisition du procureur de la République, nouvelle opération dans l’arrondissement. Cette fois, il ne s’agit plus de rechercher des sans-papiers, mais de contrôler quatre débits de boisson mal famés « aux fins de recherche de ports d’armes prohibés », suite à plusieurs incidents graves ayant eu lieu ces derniers mois. L’un des bars, le Petit Rampal, situé lui aussi près de l’école maternelle de Mme Boukobza, a d’ailleurs fait l’objet d’une fermeture administrative provisoire en janvier. Les policiers y contrôlent plusieurs personnes, ne trouvent pas d’armes, mais interpellent un Chinois en situation irrégulière. Ce dernier est bien le grand-père d’un enfant scolarisé à la maternelle, mais il n’est pas du tout en train d’attendre son petit-fils : il joue aux cartes avec des compatriotes.
Lorsque les policiers sortent du Petit Rampal vers 17h45, emmenant le clandestin Chinois menotté, ils se retrouvent face à une quarantaine de militants venus de l’école d’en face, probablement alertés par la vue des véhicule de police. Certains n’ont pas craint d’emmener leurs enfants avec eux pour mieux gêner l’action des forces de l’ordre. Ils bousculent les agents, se couchent sur la chaussée pour empêcher les voitures de police de démarrer. Valérie Boukobza est parmi eux, est vue en train de taper sur une voiture, d’essayer avec d’autres militants de la renverser, tout en traitant les policiers de « connards de flics ». Ceux-ci demandent alors des renforts, et finissent par se dégager en utilisant une bombe lacrymogène, mais sans jamais viser ni atteindre des enfants. L’un des policiers, brûlé au visage par un liquide détergent, devra subir onze jours d’interruption de travail. Valérie Boukobza sera placée en garde à vue et entendue par la police, avant d’être remise en liberté et de se vanter, dans un communiqué affiché sur la porte de son école, d’avoir accompli son « devoir de résistance ». A signaler que c’est Bertrand Delanoë, en utilisant pour cela les impôts des Parisiens, qui a mis un avocat à sa disposition.
Telle est donc la véritable histoire de la maternelle de la rue Rampal. Celle qui a permis à la gauche de dénoncer la « traque des enfants dans les école menée par Nicolas Sarkozy » et de saluer le « courage des parents et des enseignants » qui se sont opposés par la force à l’action légitime de la police et de la justice. Si c’est là la conception de « l’ordre juste »…"
Comme quoi il est très simple de faire passer tel personne pour une cruche ou tel autre pour un facho...
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- Inscription : ven. juin 30, 2006 6:49 pm
Voilà, rien que cette phrase suffit à éclairer de quel genre d'organisme/personne vient cette lettre. La manipulation ça marche dans les deux sens, y compris pour les "démentis"....Certains n’ont pas craint d’emmener leurs enfants avec eux pour mieux gêner l’action des forces de l’ordre.

Ca me fait penser au démenti de Gollnisch pour l'affaire du tabassage de deux gens d'origine maghrébinepar des militants FN avant un meeting FN, qui nous explique que ce sont les arabes qui s'en sont pris aux militants FN et qu'ilsétaient "plus de 20" (bien sûr.... )...
C'est exactement ce que j'essaye desesperement de te faire comprendre !deadxkorps a écrit :La manipulation ça marche dans les deux sens
[cf le communiqué de l'Association des journalistes de Françe 3]
Lucas a écrit :Tiens je viens de recevoir la chaine suivante qui illustre assez bien ce que je vous disait sur la manipulation de l'information
Dernière modification par -Lucas- le sam. avr. 28, 2007 4:35 pm, modifié 1 fois.