Les traitements contre l'homosexualité ne marchent pas
Au final, je n'ai pas grand chose à ajouter par rapport à vos réactions qualifiant l'article "d'enfonçage de portes ouvertes" frôlant le foutage de gueule.
Pour moi, l'article vaut surtout pour le rappel de l'édifiant argumentaire des gens qui prétendraient pouvoir soigner (d'une manière thérapeutique ou spirituelle d'ailleurs) l'homosexualité. Et aussi pour l'illustration de la schizophrénie dont savent parfois faire preuve les US
Pour moi, l'article vaut surtout pour le rappel de l'édifiant argumentaire des gens qui prétendraient pouvoir soigner (d'une manière thérapeutique ou spirituelle d'ailleurs) l'homosexualité. Et aussi pour l'illustration de la schizophrénie dont savent parfois faire preuve les US
fini la traduction
elle est sûrement pas idéale, mais j'ai fait du mieux que j'aie pu.
Les programmes pour changer les gays en hétéros ne marchent pas, selon le rapport
L’association de psychologie américaine a conclu qu’il y a peu d’évidences que les efforts pour changer l’orientation sexuelle d’une personne de gay ou lesbienne à hétéro soient efficace
De plus, le rapport de 138 pages – dont 87 études revues par des pairs – annonce même que de tels efforts pourraient être nocifs.
Contrairement aux revendications de changement d’orientation sexuelle par les avocats et praticiens, il y a trop peu d’évidences allant dans le sens de l’utilisation d’interventions psychologiques pour changer l’orientation sexuelle, a dit Judith M. Glassgold, présidente de l’équipe qui a présenté le rapport à l’assemblée annuelle du groupe à Toronto, au Canada. L’association basée à Washington compte plus de 150 000 membres.
« Au plus, certaines études ont suggéré que certains individus ont appris comment ignorer ou ne pas suivre leurs attractions homosexuelles. Cela dit, ces études n’ont pas indiqué pour qui c’était possible, combien de temps cela durait ou les effets à long terme sur la santé mentale. De plus, ces résultats étaient moins présent pour les personnes qui ont toujours été attirées par les personnes du même sexe qu’elles.
En réponse, le Conseil des Représentants dirigeant le groupe a passé mercredi une résolution pressant les professionnels de la santé mentale de ne pas recommander à leurs clients de tenter de changer leur orientation sexuelle par une thérapie de groupe ou n’importe quelle autre méthode.
L’équipe du groupe travaillant sur les Réponses Thérapeutiques Appropriées à l’Orientation Sexuelle est parvenue à ses conclusions après avoir revu 87 études conduites entre 1960 et 2007 et trouvé « de sérieux problèmes méthodologiques » dans la vaste majorité d’entre elles.
Ce peu d’études qui étaient de « grande qualité » « montrent qu’un changement durable de l’orientation sexuelle d’une personne est peu commun », d’après elles.
De plus, le rapport apporte la preuve que changer l’orientation sexuelle d’une personne par des traitements dissuasifs peut faire du mal, par exemple une perte de sensations sexuelles, envies suicidaires, dépression et anxiété.
Beaucoup de ceux ayant tenté de changer et échoué « décrivirent leurs expériences comme une cause significative de détresse émotionnelle et spirituelle et une image négative d’eux-mêmes » dit le rapport.
L’équipe de six membres a été nommée il y a deux ans pour répondre à des soucis concernant les « efforts dédiés à promouvoir la notion que l’orientation sexuelle peut être changée par la psychothérapie ou des approches qui caractérisent l’homosexualité comme un trouble mental »
L’association de psychiatrie Américaine a enlevé l’homosexualité de son Diagnostic et Manuel Statistique des Troubles Mentaux en 1975.
L’équipe a noté que certaines personnes tentent de changer leur orientation sexuelle à cause de conflits avec leurs croyances religieuses, et ont recommandé que les personnes s’occupant de leur santé mentale les aident à « explorer des chemins de vie qui prennent en compte leur orientation sexuelle, réduisent le stigmate associé à l’homosexualité, qui prennent en compte les croyances religieuses du client et considèrent la possibilité d’une vie gratifiante et significative d’un point de vue religieux et spirituel.
« dans d’autres mots », a dit Glassgold , « nous recommandons que les psychologues soient complètement honnêtes quand à la possibilité d’un changement d’orientation sexuelle, et que cela aide leurs clients à explorer leurs thèses et leurs buts dans le respect de leur religion et de leur sexualité. »
Alan Chambers, président d’Exodus International, un réseau de plus de 250 cellules dont il dit qu’elles « tendent la main aux hommes et aux femmes qui sont affectés par ce que nous appelons « attraction indésirable vers le même sexe » n’est pas d’accord
Il s’offre lui-même comme preuve que de tels efforts peuvent fonctionner. « Le fait est qu’il y a des dizaines de milliers d’hommes et de femmes touts comme moi qui se sont identifiés un jour comme gay », a dit Chambers pendant un entretien téléphonique. « Pour moi et pour ces personnes, la vérité est qu’un changement est possible. »
Chambers dit que sa transformation de gay en hétéro a commencé plus de 18 ans auparavant, quand il participait à un groupe de soutien de l’organisation qu’il dirige à présent. Chambers, qui a dit qu’il s’est marié à une femme il y a environ 12 ans, a écrit un livre, « Leaving Homosexuality » (Quitter l’homosexualité) , qui a été publié le mois dernier.
« On ne peut pas réfuter une histoire personnelle », a-t-il dit, ajoutant qu’a peu près un tiers de ceux qui essayent de changer leur orientation sexuelle en utilisant les groupes du réseau finissent par y parvenir.
« Nous ne parlons pas d’un léger changement que vous pouvez enclencher et annuler, nous parlons d’un problème très complexe et profond qui, selon moi, prend des années à résoudre. »
Bien que la grande majorité des organisations de santé physique et mentale aient conclu il y a des années que l’homosexualité n’est pas un trouble mental, l’Association Psychologique Americaine a formé l’équipe qui a travaillé sur le projet après avoir noté une résurgence des groupes qui identifiaient l’homosexualité comme un vice ou un échec moral ou spirituel.

Les programmes pour changer les gays en hétéros ne marchent pas, selon le rapport
L’association de psychologie américaine a conclu qu’il y a peu d’évidences que les efforts pour changer l’orientation sexuelle d’une personne de gay ou lesbienne à hétéro soient efficace
De plus, le rapport de 138 pages – dont 87 études revues par des pairs – annonce même que de tels efforts pourraient être nocifs.
Contrairement aux revendications de changement d’orientation sexuelle par les avocats et praticiens, il y a trop peu d’évidences allant dans le sens de l’utilisation d’interventions psychologiques pour changer l’orientation sexuelle, a dit Judith M. Glassgold, présidente de l’équipe qui a présenté le rapport à l’assemblée annuelle du groupe à Toronto, au Canada. L’association basée à Washington compte plus de 150 000 membres.
« Au plus, certaines études ont suggéré que certains individus ont appris comment ignorer ou ne pas suivre leurs attractions homosexuelles. Cela dit, ces études n’ont pas indiqué pour qui c’était possible, combien de temps cela durait ou les effets à long terme sur la santé mentale. De plus, ces résultats étaient moins présent pour les personnes qui ont toujours été attirées par les personnes du même sexe qu’elles.
En réponse, le Conseil des Représentants dirigeant le groupe a passé mercredi une résolution pressant les professionnels de la santé mentale de ne pas recommander à leurs clients de tenter de changer leur orientation sexuelle par une thérapie de groupe ou n’importe quelle autre méthode.
L’équipe du groupe travaillant sur les Réponses Thérapeutiques Appropriées à l’Orientation Sexuelle est parvenue à ses conclusions après avoir revu 87 études conduites entre 1960 et 2007 et trouvé « de sérieux problèmes méthodologiques » dans la vaste majorité d’entre elles.
Ce peu d’études qui étaient de « grande qualité » « montrent qu’un changement durable de l’orientation sexuelle d’une personne est peu commun », d’après elles.
De plus, le rapport apporte la preuve que changer l’orientation sexuelle d’une personne par des traitements dissuasifs peut faire du mal, par exemple une perte de sensations sexuelles, envies suicidaires, dépression et anxiété.
Beaucoup de ceux ayant tenté de changer et échoué « décrivirent leurs expériences comme une cause significative de détresse émotionnelle et spirituelle et une image négative d’eux-mêmes » dit le rapport.
L’équipe de six membres a été nommée il y a deux ans pour répondre à des soucis concernant les « efforts dédiés à promouvoir la notion que l’orientation sexuelle peut être changée par la psychothérapie ou des approches qui caractérisent l’homosexualité comme un trouble mental »
L’association de psychiatrie Américaine a enlevé l’homosexualité de son Diagnostic et Manuel Statistique des Troubles Mentaux en 1975.
L’équipe a noté que certaines personnes tentent de changer leur orientation sexuelle à cause de conflits avec leurs croyances religieuses, et ont recommandé que les personnes s’occupant de leur santé mentale les aident à « explorer des chemins de vie qui prennent en compte leur orientation sexuelle, réduisent le stigmate associé à l’homosexualité, qui prennent en compte les croyances religieuses du client et considèrent la possibilité d’une vie gratifiante et significative d’un point de vue religieux et spirituel.
« dans d’autres mots », a dit Glassgold , « nous recommandons que les psychologues soient complètement honnêtes quand à la possibilité d’un changement d’orientation sexuelle, et que cela aide leurs clients à explorer leurs thèses et leurs buts dans le respect de leur religion et de leur sexualité. »
Alan Chambers, président d’Exodus International, un réseau de plus de 250 cellules dont il dit qu’elles « tendent la main aux hommes et aux femmes qui sont affectés par ce que nous appelons « attraction indésirable vers le même sexe » n’est pas d’accord
Il s’offre lui-même comme preuve que de tels efforts peuvent fonctionner. « Le fait est qu’il y a des dizaines de milliers d’hommes et de femmes touts comme moi qui se sont identifiés un jour comme gay », a dit Chambers pendant un entretien téléphonique. « Pour moi et pour ces personnes, la vérité est qu’un changement est possible. »
Chambers dit que sa transformation de gay en hétéro a commencé plus de 18 ans auparavant, quand il participait à un groupe de soutien de l’organisation qu’il dirige à présent. Chambers, qui a dit qu’il s’est marié à une femme il y a environ 12 ans, a écrit un livre, « Leaving Homosexuality » (Quitter l’homosexualité) , qui a été publié le mois dernier.
« On ne peut pas réfuter une histoire personnelle », a-t-il dit, ajoutant qu’a peu près un tiers de ceux qui essayent de changer leur orientation sexuelle en utilisant les groupes du réseau finissent par y parvenir.
« Nous ne parlons pas d’un léger changement que vous pouvez enclencher et annuler, nous parlons d’un problème très complexe et profond qui, selon moi, prend des années à résoudre. »
Bien que la grande majorité des organisations de santé physique et mentale aient conclu il y a des années que l’homosexualité n’est pas un trouble mental, l’Association Psychologique Americaine a formé l’équipe qui a travaillé sur le projet après avoir noté une résurgence des groupes qui identifiaient l’homosexualité comme un vice ou un échec moral ou spirituel.
Naaann !! C'est un droïde. (pas si bien fait : cette peau trop lisse et ce sourire impossible...)
Il a juste été reprogrammé et hop ! le tour est joué !!
Il a juste été reprogrammé et hop ! le tour est joué !!

Dernière modification par zphyr le mer. oct. 07, 2009 4:38 pm, modifié 1 fois.
Je suis tout à fait d'accord c'est pas l'homosexualité qu'il faut soigner c'est ceux qui pensent que ça devrait se soigner qu'il faudrait soigner! Je ne suis pas sûre que ce soit clair là mais bon c'est l'idée qui compte!Olivierz a écrit :A quand l'inscription de l'homophobie au DSM, pour que l'on cherche enfin un traitement ?!

Je trouve un peu dure vos réactions avec cet article de L'American Association of Psychology. Même si je suis comme vous convaincus que ce genre de traitement est inutile et inefficace, c'est une conviction profonde largement fondé sur ma propre expérience de l'homosexualité, et il me semble pas que je puisses en apporter de preuve concrète.
Face à ça, nous avions des groupes qui s'appuit sur un sentiment assez répandu: l'envie de changer, que ce soit aussi bien de la part des parents (le fameux: "il faut que tu vois un psy") que des individus concernés (au moins au début. En plus, ces groupes utilise la bible comme formidable reservoir d'arguments d'autorité, ainsi qu'une poignée de témoignages peut être véridiques.
Tout ça pour dire que on affirme que ces méthodes sont inneficaces sans savoir ce qu'il y font, n'y avoir de chiffre. Le rapport s'est posé la questin et donne maintenant des preuves de ce que nous étions seulement convaincus.
Je pense que ça fait vraiment avancés les choses, surtout vu l'influence mondiale de cette association sur la psychologie.
Face à ça, nous avions des groupes qui s'appuit sur un sentiment assez répandu: l'envie de changer, que ce soit aussi bien de la part des parents (le fameux: "il faut que tu vois un psy") que des individus concernés (au moins au début. En plus, ces groupes utilise la bible comme formidable reservoir d'arguments d'autorité, ainsi qu'une poignée de témoignages peut être véridiques.
Tout ça pour dire que on affirme que ces méthodes sont inneficaces sans savoir ce qu'il y font, n'y avoir de chiffre. Le rapport s'est posé la questin et donne maintenant des preuves de ce que nous étions seulement convaincus.
Je pense que ça fait vraiment avancés les choses, surtout vu l'influence mondiale de cette association sur la psychologie.