Fade Out a écrit :homosexualité considérée comme un "facteur d'instabilité pour l'enfant" (comme l'écrit Léonetti d'après l'article)
J'ai surtout l'impression qu'il dit que la continuité du lien entre le beau-parent et l'enfant après le décès du parent est un facteur d'instabilité. ( Je ne vois pas trop pourquoi ceci dit. )
Parce qu'il ne veut pas fâcher les associations cathos... voire il pense comme eux. En tout cas il a toujours arbitré en faveur des cathos sous couvert du "ouh là là ce débat est compliqué, mieux vaut ne rien changer, d'ailleurs laissez moi écrire un rapport pour que tout le monde oublie cette affaire".
Je ne suis pas au fait de ce qu'il a arbitré sur la bioéthique mais j'ai l'impression que c'est à peu près la même chose...
Fade Out a écrit :homosexualité considérée comme un "facteur d'instabilité pour l'enfant" (comme l'écrit Léonetti d'après l'article)
J'ai surtout l'impression qu'il dit que la continuité du lien entre le beau-parent et l'enfant après le décès du parent est un facteur d'instabilité. ( Je ne vois pas trop pourquoi ceci dit. )
Parce qu'il ne veut pas fâcher les associations cathos... voire il pense comme eux. En tout cas il a toujours arbitré en faveur des cathos sous couvert du "ouh là là ce débat est compliqué, mieux vaut ne rien changer, d'ailleurs laissez moi écrire un rapport pour que tout le monde oublie cette affaire".
Je ne suis pas au fait de ce qu'il a arbitré sur la bioéthique mais j'ai l'impression que c'est à peu près la même chose...
Hum... Je ne suis pas d'accord. ( Mais dans un même temps, pas du tout objective. ) Léonetti est catho, c'est une évidence. Mais, pour moi, il y a une différence entre la conclusion de ce rapport et celui sur l'euthanasie. Dans le premier cas, il y a une absence totale de loi sur le sujet. Dans le deuxième cas, il y a une loi, qui est méconnue ( même chez les médecins ) et très mal appliquée mais qui est loin d'être dépassée. Qu'il ne soit donc pas en faveur d'une modification de celle ci ne me paraît pas aberrant, loin de là.
Mouais, en même temps, se borner à laisser les gens mourir de faim ou de soif plutôt que de faire une euthanasie active, ça n'est pas ma conception de la dignité humaine. Sans doute parce que je ne suis pas catho.
Sans compter que cela ne résout en rien le problème des euthanasies pratiquées par le personnel soignant. Au moins, la Belgique et les Pays-Bas ont eu la maturité nécessaire pour prendre le sujet à bras le corps.
Quant à Sarko, il refait le coup de la présidentielle : gagner non pas au centre mais sur sa droite. Ca l'a aidé en piégeant durablement la gauche grâce au score du Modem. On le voit avec ce débat sur l'identité nationale, qui ne doit durer que quelques mois (à comparer avec la durée de la Commission Stasi, qui n'abordait pourtant qu'un des piliers de l'identité nationale, accessoirement bien mis à mal par le nabot).
Reste à savoir si ça va à nouveau marcher.
Olivierz a écrit :Mouais, en même temps, se borner à laisser les gens mourir de faim ou de soif plutôt que de faire une euthanasie active, ça n'est pas ma conception de la dignité humaine. Sans doute parce que je ne suis pas catho.
Il ne faudrait peut être pas confondre le refus de l'euthanasie active et laisser mourir les gens comme des bêtes hein. Les soins palliatifs ça existe et c'est en progression en France avec la formation d'équipes médicales spécialisées.. La loi sur le droit des patients et la fin de vie aussi. Je ne dis pas qu'elle est parfaite mais bon, il y a des limites.
Certes, mais si l'on s'en tient à la loi Léonetti, c'est bien ce qu'elle prévoit : mourir de faim, de soif ou par asphyxie.
Les soins palliatifs, oui, mais après ? Outre que tout le monde est loin d'y avoir accès, je ne vois pas pourquoi on n'autorise pas ceux qui veulent mourir de le faire, y compris quand ils ne sont pas condamnés par la maladie, comme Vincent Humbert. Ma position est claire et limpide : c'est celle que défendent Claude Guillon et Yves Le Bonniec dans Suicide mode d'emploi : histoire, techniques, actualité (notons au passage que l'on oublie trop souvent le sous-titre de ce livre, en particulier les pages passionnantes sur la philosophie et le suicide, ou les contres-enquêtes sur de pseudo-suicides comme Boulin ou Baader).
On reste toujours dans l'habituelle hypocrisie française : faites-le mais ne le faites pas savoir. Ca en dit assez long sur la maturité du peuple et l'immaturité de ses dirigeants.
On verra quel sera le sort de la proposition de loi du PS sur l'euthanasie. Ira-t-elle prendre la poussière aux cotés de celle sur le mariage homo, parce que la majorité ne veut pas en entendre parler ?
La présentation de l'émission rappelle où on en est par rapport à ça :
Lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy avait promis de donner un statut aux beaux-parents. Cette mesure concernerait les 580.000 familles recomposées recensées en France par l’Insee, au sein desquelles vivent environ 1,16 millions d’enfants. Elle concernerait aussi les familles homoparentales et les quelque 30.000 enfants qui vivent en leur sein, selon l’Ined. Dans toutes ces familles, des adultes élèvent des enfants qui ne sont ni biologiquement, ni légalement les leurs, ce qui peut poser problème lors de démarches de la vie quotidienne. L’avant-projet de loi révélé en mars dernier par la secrétaire d’Etat en charge de la famille, Nadine Morano, est pourtant toujours dans les cartons car il a provoqué un tollé chez certains élus de la majorité qui y voyaient une atteinte à la famille « traditionnelle » et une façon de reconnaître les familles homoparentales. Depuis, un rapport parlementaire publié à la rentrée par le député UMP des Alpes maritimes Jean Leonetti est venu proposer d’édulcorer cet avant-projet. La principale disposition envisagée est d’établir avec l’aide d’un médiateur familial une convention entre parents biologiques et beaux-parents pour leur déléguer une partie de l’autorité parentale et de soumettre ensuite cette convention à la validation d’un juge.
Et les familles concernées, qu’en pensent-elles ? Quelles sont leurs attentes ? Comment s’arrangent-elles au quotidien pour que chacun trouve une place et un rôle que la loi ne reconnaît pas forcément. C’est ce que Laetitia Gayet a demandé à quelques-unes d’entre elles et à des représentants d’associations qui les défendent.
Rien de neuf, mais j'ai bien aimé. On y évoque plusieurs choses qui ont été dites ici, notamment sur le statut du père qui demanderait à être valorisé.