Ce n'est pas un bon résultat, assurément. Mais avec cette crise financière particulièrement violente, le manque de courage politique (ou de marge de manœuvre) d'Obama et le lobbying extrême d'une ultra droite affairiste et obscurantiste, je m'attendais à pire.aldo a écrit :Ce n'est pas juste « comme la plupart de ses prédécesseurs ». En moyenne, aux midterm le parti du président perd 20 sièges (sur 435) à la Chambre des représentants et 3 ou 4 (sur 37 sièges en jeu, sur 100 au total) au Sénat. Cette fois-ci, les Républicains ont gagné 64 sièges à la Chambre et 6 au Sénat. C'est la plus grosse victoire républicaine aux midterms depuis 1938 !Manchette a écrit :Comme la plupart de ses prédécesseurs, il perd les mid-terms.
L'Ultra droite pourrait faire perdre Obama ?
Re: L'Ultra droite pourrait faire perdre Obama ?
Re: L'Ultra droite pourrait faire perdre Obama ?
Les leaders républicains veulent la victoire, mais sans Sarah Palin
Pour les leaders du Parti républicain, la victoire annoncée lors des élections américaines de mi-mandat, ce mardi, ne doit pas tomber dans de mauvaises mains. La première chose qu'ils tenteront de faire, à croire une enquête de Politico, sérieux site d'information politique, c'est de bloquer la course à la Maison Blanche de Sarah Palin, qui avait pourtant été leur candidate à la vice-présidence en 2008.

Complots à Washington
Selon Politico :
« Des Républicains influents à Washington et au sein de la direction du GOP [Grand old party, le surnom du parti républicain, ndlr] jugent que la campagne 2010 a montré qu'il était urgent de stopper Sarah Palin, une tâche qui devra commencer dès la fin du scrutin. »
Si ces dirigeants républicains, qui ont souvent déjà choisi leur poulain pour les primaires en vue des élections de 2012, n'ont pas forcément de projet coordonné pour « stopper Palin », ils ont tout à fait conscience de partager cet objectif commun.
Sarah Palin, ancienne gouverneure de l'Alaska, passionaria de droite, aura été très présente tout au long de la campagne des midterms qui s'achève ce mardi. Le problème, pour les républicains, c'est qu'elle pourrait bien gagner la nomination aux primaires de leur parti.
Les électeurs des primaires ne sont pas, en général, les plus modérés : ce sont des militants, qui entendent s'engager dans la campagne présidentielle derrière un candidat « dur ». Impossible, par exemple, de se faire élire aux primaires républicaines en étant « pro-choice » (favorable au droit à l'avortement).
Son enfant trisomique comme étendard « pro-life »
Or, Sarah Palin incarne aujourd'hui la frange la plus à droite du GOP, et elle surfe sur la popularité du mouvement du Tea Party. Une sorte de culte de la personnalité commence même à poindre au sein de l'informel mouvement anti-Obama. Palin n'aura donc aucun mal à lever des fonds pour sa campagne et à galvaniser les troupes de militants.
Source: rue 89
Pour les leaders du Parti républicain, la victoire annoncée lors des élections américaines de mi-mandat, ce mardi, ne doit pas tomber dans de mauvaises mains. La première chose qu'ils tenteront de faire, à croire une enquête de Politico, sérieux site d'information politique, c'est de bloquer la course à la Maison Blanche de Sarah Palin, qui avait pourtant été leur candidate à la vice-présidence en 2008.

Complots à Washington
Selon Politico :
« Des Républicains influents à Washington et au sein de la direction du GOP [Grand old party, le surnom du parti républicain, ndlr] jugent que la campagne 2010 a montré qu'il était urgent de stopper Sarah Palin, une tâche qui devra commencer dès la fin du scrutin. »
Si ces dirigeants républicains, qui ont souvent déjà choisi leur poulain pour les primaires en vue des élections de 2012, n'ont pas forcément de projet coordonné pour « stopper Palin », ils ont tout à fait conscience de partager cet objectif commun.
Sarah Palin, ancienne gouverneure de l'Alaska, passionaria de droite, aura été très présente tout au long de la campagne des midterms qui s'achève ce mardi. Le problème, pour les républicains, c'est qu'elle pourrait bien gagner la nomination aux primaires de leur parti.
Les électeurs des primaires ne sont pas, en général, les plus modérés : ce sont des militants, qui entendent s'engager dans la campagne présidentielle derrière un candidat « dur ». Impossible, par exemple, de se faire élire aux primaires républicaines en étant « pro-choice » (favorable au droit à l'avortement).
Son enfant trisomique comme étendard « pro-life »
Or, Sarah Palin incarne aujourd'hui la frange la plus à droite du GOP, et elle surfe sur la popularité du mouvement du Tea Party. Une sorte de culte de la personnalité commence même à poindre au sein de l'informel mouvement anti-Obama. Palin n'aura donc aucun mal à lever des fonds pour sa campagne et à galvaniser les troupes de militants.
Source: rue 89
Re: L'Ultra droite pourrait faire perdre Obama ?
C'est la guerre au parti républicain. Entre les conservateurs modérés et les ultras du tea party, il va y avoir une bagarre pour savoir qui contrôle le parti. Ça devrait faire les affaires des Démocrates qui ont bien besoin de souffler en ce moment.
Re: L'Ultra droite pourrait faire perdre Obama ?
En même temps, avec le bilan catastrophique de Bush, les républicains s'étaient fait tailler de belles croupières par les démocrates.Ce n'est pas juste « comme la plupart de ses prédécesseurs ». En moyenne, aux midterm le parti du président perd 20 sièges (sur 435) à la Chambre des représentants et 3 ou 4 (sur 37 sièges en jeu, sur 100 au total) au Sénat. Cette fois-ci, les Républicains ont gagné 64 sièges à la Chambre et 6 au Sénat. C'est la plus grosse victoire républicaine aux midterms depuis 1938 !
Re: L'Ultra droite pourrait faire perdre Obama ?
Les démocrates avaient gagné seulement 31 sièges à la Chambre (mais 6 au Sénat)...Manchette a écrit :En même temps, avec le bilan catastrophique de Bush, les républicains s'étaient fait tailler de belles croupières par les démocrates.Ce n'est pas juste « comme la plupart de ses prédécesseurs ». En moyenne, aux midterm le parti du président perd 20 sièges (sur 435) à la Chambre des représentants et 3 ou 4 (sur 37 sièges en jeu, sur 100 au total) au Sénat. Cette fois-ci, les Républicains ont gagné 64 sièges à la Chambre et 6 au Sénat. C'est la plus grosse victoire républicaine aux midterms depuis 1938 !