C'est la première fois que je lis ça, c'est un argument intéressant. Cela dit, ça n'emp^che pas qu'il est important d'essayer au moins de la maintenir, mais aussi de la diminuer pour utiliser ce qui sert à la rembourser autre part dans le budget.P'tit Lio a écrit :Au sujet de la dette, on n'a trop souvent une vision purement négative de la dette. Combien de gens savent, par exemple, que sans les dettes colossales des pays développés, il ne pourrait pas y avoir de marché financier (puisque les différents bons du trésor nationaux sont à la fois des indices de référence et des valeurs refuge) et donc, indirectement, pas de moyens de financement des grandes entreprises.
Qu'est-ce que tu entends par dette liquide ?P'tit Lio a écrit :De plus, dans l'absolu le problème n'est pas le montant de la dette en soit mais bien plus la façon dont on la gère. Et à ce niveau là au moins, la France est exemplaire puisqu'elle est un des pays dont la dette est la plus liquide, c'est à dire la moins couteuse.
Je suis entièrement d'accord avec ça et j'ajouterais que celui qui chiffre les programmes influence aussi le chiffrage selon l'idée qu'il se fait de ce qui marche dans une économie, il ne le fera pas de la même façon selon qu'il est de tel ou tel bord politique. D'où l'importance de regarder aussi QUI chiffre le programme politique.P'tit Lio a écrit :Pour en revenir au thème principal, toues ces pseudos estimations de couts des programmes me semble une aberration. Le nombre de variable est bien trop important et comment mettre sur la même échelle des dépenses qui généreront des richesses plus tard, par exemple celles de l’enseignement supérieur et celles qui n’auront aucune incidence positive sur l’évolution du PIB dans le futur, comme par exemple les dépenses réalisées pour la construction de prisons.
Dernière chose : on entend de plus en plus (Rafarrin l'avait dit en son temps me semble-t-il) qu'un pays, c'est comme une entreprise. Je ne suis absolument pas d'accord ! Je ne saurais pas dire quel est le but d'un pays, mais une chose est sûre, ça n'est pas de gagner de l'argent, contrairement à une entreprise (je dirais que le "but" d'un pays est d'organiser la société). La dette d'un pays n'a donc pas le même impact que celle d'une entreprise et parler de "faire faillite" pour un pays me paraît déplacé, ça n'aurait aucun sens de déclarer la France en cessation de paiements ou en faillite, on fait quoi après ? on raye la France de la carte ?