Sauf erreur soit la phrase est très mal construite, soit il en manque toute la seconde partie : "à force de [Action X] et [Action Y], ...". Ou alors c'est une petite insinuation douteuse, dont tu pourrais te donner la peine d'expliciter le contenu, c'est toujours plus élégant.Manchette a écrit :Il est vrai qu'à force de controuver des arguments sensés, y compris celui sur les déchets (et je n'en démords pas : nous refilons nos merdes pour des centaines de générations futures, et je suis bien curieux de connaitre l'état des futs longtemps balancés en mer) ou sur le pétrole (comment convoyer l'uranium du Niger en France sans pétrole : à dos de chameau jusqu'à la mer, puis avec un voilier ?), ou le secret et les mensonges du nucléaire en France...
Par ailleurs, par cette attitude de dénégation des arguments de la partie adverse, et de leur disqualification par un simple : "ce sont des faits entièrement éronnés" sans justification ni rien mais sur la seule foi de ton autorité sur le sujet, je pense humblement que tu ne convaincs personne, mais bon...
Pour contourner cet argument qui t'obsède sur le pétrole nécessaire au transport du minerai d'uranium, il suffit d'imaginer un transporteur lui-même fonctionnant à l'énergie nucléaire (comme c'est déjà le cas de certains bâtiments militaires occidentaux, comme les porte-avions), et voilà, ton contre-argument de poids qui n'en était déjà pas un (puisque le prix du pétrole nécessaire au bateau pour acheminer le minerai peut bien centupler que ça ne se verrait toujours pas sur la facture d'électricité) finit par s'envoler définitivement.
Sur les déchets, écoute : soit. Tu sais sans doute mieux que personne ce qui permettra de faire la technologie du neutron rapide. Je propose d'arrêter là puisque tu viens de me prouver que l'espace de progrès dans le débat était épuisé : ta posture consiste désormais à affirmer d'autorité que les arguments d'en face sont faux, mais sans verser aucun élément nouveau ni réfutation de ce qui est posé en face. Autant s'épargner à chacun de perdre du temps.