Journée Mondiale du don du sang !
Ce qui personnellement m'exaspère, avec cette interdiction au don du sang, c'est la déresponsabilisation outrancière du donneur.
Ben, oui, faut réfléchir un peu : si tu donnes ton sang, c'est soit pour aider, soit pour dire "Oh, je suis un mec trop cool, j'ai donné mon sang".
Si tu as eu une relation à risque, dans le cas 1 tu vas le dire, parce que tu es responsable. Dans le 2eme cas tu vas "oublier" d'en parler, pour donner ton sang comme tes petits camarades.
Donc interdire une "population à risque" (Dont je ne suis pas convaincu ... Après tout, les homos séropositifs ( ou autre MST ) sont ils suffisamment cons pour aller donner leur sang malgré tout ?), c'est bien gentil, mais je trouve ça moche. Responsabiliser les gens me paraît une bien meilleure solution. Peut-être aussi rendre cet acte de don du sang moins "sacré-fichtre-je-sauve-des-vies-oh-je-me-fais-dessus-tellement-c'est-beau", comme ça les tocards auront moins envie d'y aller.
Une question "pourquoi voulez vous donner votre sang" à l'entretien serait, à mon sens, très appropriée. Ainsi qu'un rappel de la responsabilité du donneur (quitte à agiter un bâton imaginaire "si vous donnez volontairement du sang alors que vous avez pris un risque, et que votre sang est contaminé, attention à vos fesses !"). Et une "bonne excuse" à donner à ses petits camarades, genre "le médecin il dit que je suis pas assez en forme".
Ben, oui, faut réfléchir un peu : si tu donnes ton sang, c'est soit pour aider, soit pour dire "Oh, je suis un mec trop cool, j'ai donné mon sang".
Si tu as eu une relation à risque, dans le cas 1 tu vas le dire, parce que tu es responsable. Dans le 2eme cas tu vas "oublier" d'en parler, pour donner ton sang comme tes petits camarades.
Donc interdire une "population à risque" (Dont je ne suis pas convaincu ... Après tout, les homos séropositifs ( ou autre MST ) sont ils suffisamment cons pour aller donner leur sang malgré tout ?), c'est bien gentil, mais je trouve ça moche. Responsabiliser les gens me paraît une bien meilleure solution. Peut-être aussi rendre cet acte de don du sang moins "sacré-fichtre-je-sauve-des-vies-oh-je-me-fais-dessus-tellement-c'est-beau", comme ça les tocards auront moins envie d'y aller.
Une question "pourquoi voulez vous donner votre sang" à l'entretien serait, à mon sens, très appropriée. Ainsi qu'un rappel de la responsabilité du donneur (quitte à agiter un bâton imaginaire "si vous donnez volontairement du sang alors que vous avez pris un risque, et que votre sang est contaminé, attention à vos fesses !"). Et une "bonne excuse" à donner à ses petits camarades, genre "le médecin il dit que je suis pas assez en forme".
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Ben oui, c'est comme ça. Quand tu vois le résultat de certaines élections, tu comprends mieux pourquoi limiter les responsabilités du citoyen lambda...Indigo a écrit :Ce qui personnellement m'exaspère, avec cette interdiction au don du sang, c'est la déresponsabilisation outrancière du donneur.
En l'occurence, tant pis pour les autres, je ne mentirai pas, donc je ne donnerai pas mon sang, et basta !
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En réalité, ce n'est pas une question de don familial, mais de don nominatif. Le don de sang ne se fait pas nominativement. C'est de la banque du sang au receveur. En revanche, le don de moelle est de donneur précis à receveur précis. Donc tu peux donner ton sang à ta famille mais par hasard. Le don familial n'est pas interdit, juste pas pratiqué. C'est une nuance dirons nous.

Bon. Après avoir lu tous vos messages et aussi l'analyse que Thunder Bird m'a envoyé par mp, j'ai répondu ceci :
Monsieur,
Je vous remercie de m’avoir répondu si rapidement, et surtout personnellement. J’ai bien conscience que vous n’êtes en rien décisionnaire des faits qui me préoccupent, mais seulement un interlocuteur d’EFS. Je vous soumets donc encore mes questions et réactions suite à votre réponse.
Vous me citez pour justifier la mise à l’écart des hommes homosexuels du don du sang, des données statistiques sur les populations « à risque » en les comparant aux personnes exposées à des pathologies localisées (Prion de l’Angleterre par exemple). Or s’il y a bien une caractéristique terrible du SIDA, c’est son universalité. Ce virus est susceptible d’affecter autant les hommes que les femmes, autant les hétérosexuels que les homosexuels et les bisexuels.
Vous me citez une statistique sur la « population homosexuelle » (description bien catégoriste qui omet les bisexuels). Je voudrais d’abord savoir comment une telle statistique est réalisable par rapport à une minorité invisible et encore suffisamment discriminée pour qu’un bon nombre d’homosexuels ne désire pas communiquer sur son orientation sexuelle.
De plus, même si cette donnée statistique s’avère représentative le cheminement intellectuel qui conduit à son utilisation pour écarter les hommes homosexuels systématiquement (et c’est ce qui en fait une discrimination) du don du sang est inquiétant : Pourquoi un homosexuel qui FAIT LA DEMARCHE d’aller donner son sang est-il plus à risque qu’un hétérosexuel ? Les statistiques ne devraient pas jouer quand UN SEUL don contaminé peut entraîner la mort d’une ou plusieurs personnes. Aussi j’espère que chaque don est vérifié avant son utilisation (ce qui rend caduque la mise à l’écart de toute façon).
La bonne question à poser ne serait-elle pas : « Avez-vous eu ces six dernières semaines un rapport sexuel non protégé avec un(e) nouveau(elle) partenaire ? » ce qui ne discrimine pas une orientation sexuelle mais une pratique qui elle peut s’avérer dangereuse.
Enfin, vous terminez hélas par un argument mettant en scène le danger que représenterait une transfusion contaminée donnée à mon fils. Ce n’est pas très recevable de votre part de jouer sur la fibre paternelle pour me convaincre du risque qu’il y aurait à ce que des homosexuels (comme moi, je vous le rappelle) donnent leur sang. Aussi, je vous renvoie une perspective de catastrophe bien plus crédible : que dirais-je si mon fils venait à mourir parce qu’il n’y a plus de sang disponible pour le transfuser ? Imaginez mon désespoir quand moi-même je n’aurais pas le droit de le secourir ; ou alors il me faudra mentir.
Car voici le plus incroyable : je connais des homosexuels qui mentent sur leur orientation pour pouvoir donner leur sang. Soit parce qu’ils veulent à tout prix faire œuvre de fraternité, soit qu’ils ne veulent pas révéler leur homosexualité lors d’un don collectif (groupe de collègues de travail ou d’amis). Qu’en penser quand le choix d’exclusion semble être motivé par des raisons de sécurité publique ??
Voilà, j’ai été long je m’en excuse et je vous remercie par avance de considérer mon point de vue. J’espère seulement vous avoir donné un autre éclairage pour que les choses évoluent dans le bon sens.
Monsieur,
Je vous remercie de m’avoir répondu si rapidement, et surtout personnellement. J’ai bien conscience que vous n’êtes en rien décisionnaire des faits qui me préoccupent, mais seulement un interlocuteur d’EFS. Je vous soumets donc encore mes questions et réactions suite à votre réponse.
Vous me citez pour justifier la mise à l’écart des hommes homosexuels du don du sang, des données statistiques sur les populations « à risque » en les comparant aux personnes exposées à des pathologies localisées (Prion de l’Angleterre par exemple). Or s’il y a bien une caractéristique terrible du SIDA, c’est son universalité. Ce virus est susceptible d’affecter autant les hommes que les femmes, autant les hétérosexuels que les homosexuels et les bisexuels.
Vous me citez une statistique sur la « population homosexuelle » (description bien catégoriste qui omet les bisexuels). Je voudrais d’abord savoir comment une telle statistique est réalisable par rapport à une minorité invisible et encore suffisamment discriminée pour qu’un bon nombre d’homosexuels ne désire pas communiquer sur son orientation sexuelle.
De plus, même si cette donnée statistique s’avère représentative le cheminement intellectuel qui conduit à son utilisation pour écarter les hommes homosexuels systématiquement (et c’est ce qui en fait une discrimination) du don du sang est inquiétant : Pourquoi un homosexuel qui FAIT LA DEMARCHE d’aller donner son sang est-il plus à risque qu’un hétérosexuel ? Les statistiques ne devraient pas jouer quand UN SEUL don contaminé peut entraîner la mort d’une ou plusieurs personnes. Aussi j’espère que chaque don est vérifié avant son utilisation (ce qui rend caduque la mise à l’écart de toute façon).
La bonne question à poser ne serait-elle pas : « Avez-vous eu ces six dernières semaines un rapport sexuel non protégé avec un(e) nouveau(elle) partenaire ? » ce qui ne discrimine pas une orientation sexuelle mais une pratique qui elle peut s’avérer dangereuse.
Enfin, vous terminez hélas par un argument mettant en scène le danger que représenterait une transfusion contaminée donnée à mon fils. Ce n’est pas très recevable de votre part de jouer sur la fibre paternelle pour me convaincre du risque qu’il y aurait à ce que des homosexuels (comme moi, je vous le rappelle) donnent leur sang. Aussi, je vous renvoie une perspective de catastrophe bien plus crédible : que dirais-je si mon fils venait à mourir parce qu’il n’y a plus de sang disponible pour le transfuser ? Imaginez mon désespoir quand moi-même je n’aurais pas le droit de le secourir ; ou alors il me faudra mentir.
Car voici le plus incroyable : je connais des homosexuels qui mentent sur leur orientation pour pouvoir donner leur sang. Soit parce qu’ils veulent à tout prix faire œuvre de fraternité, soit qu’ils ne veulent pas révéler leur homosexualité lors d’un don collectif (groupe de collègues de travail ou d’amis). Qu’en penser quand le choix d’exclusion semble être motivé par des raisons de sécurité publique ??
Voilà, j’ai été long je m’en excuse et je vous remercie par avance de considérer mon point de vue. J’espère seulement vous avoir donné un autre éclairage pour que les choses évoluent dans le bon sens.
C'est vachement bien ce que t'as écrit Zphyr. Et je voulais juste ajouter qu'Indigo a développé une idée que je n'arrivais pas à mettre en mots sur les populations à risques et la responsabilisation des donneurs. C'est exactement ça, on sait pourquoi on donne et si on a fait preuve d'imprudence, on ne donne pas. Sinon on fait la démarche pour une raison qui n'est pas celle voulue et effectivement la question "pourquoi voulez vous donner votre sang?" est pertinente. Gros + 1 quoi.
Je suis ô combien d'accord avec l'analyse d'Indigo. Et je vais plussoyer tout ça comme Moniiique.
Néanmoins, le problème n'est pas si facilement résolvable. Comme l'a dit Zü, le principal problème est psychologique. Un phénomène de re-responsabilisation des donneurs devraient s'ajouter à un autre phénomène de diminution de la responsabilité engagée de la part des médecins et de l'ESF. Tout simplement que le principal obstacle au don de sang homosexuel (donc lesbienne et gay) est avant tout la peur bleue d'une nouvelle affaire du sang contaminé. C'est pour ça que nous avons actuellement un système de principe de précaution poussé à l'extrême. Et on ne lutte pas contre un obstacle psychologique de manière si simple. Faudrait au moins s'assurer que toutes les responsabilités soient engagées car c'est justement ce déséquilibre qui est source d'anxiété, ce qui avive les préjugés déjà présents et inconsciemment relayés par l'opinion.
Néanmoins, le problème n'est pas si facilement résolvable. Comme l'a dit Zü, le principal problème est psychologique. Un phénomène de re-responsabilisation des donneurs devraient s'ajouter à un autre phénomène de diminution de la responsabilité engagée de la part des médecins et de l'ESF. Tout simplement que le principal obstacle au don de sang homosexuel (donc lesbienne et gay) est avant tout la peur bleue d'une nouvelle affaire du sang contaminé. C'est pour ça que nous avons actuellement un système de principe de précaution poussé à l'extrême. Et on ne lutte pas contre un obstacle psychologique de manière si simple. Faudrait au moins s'assurer que toutes les responsabilités soient engagées car c'est justement ce déséquilibre qui est source d'anxiété, ce qui avive les préjugés déjà présents et inconsciemment relayés par l'opinion.
Dernière modification par Kefka le mar. juin 16, 2009 9:31 am, modifié 1 fois.
Ils sont autant exclu à partir du' moment ou ils ont eu au cours de leur vie une relation homosexuelle (comme l'hétero qui aurait voulu tester)zphyr a écrit : Vous me citez une statistique sur la « population homosexuelle » (description bien catégoriste qui omet les bisexuels).
L'exclusion c'est :"avez vous eu, au cours de votre vie une relation sexuelle entre hommes"
Bien sûr que chaque don est vérifié, mais il reste une zone d'ombre de 4 mois. D'autres parts les tests ne sont pas fiables à 100%, le but de l'entretien médical "intime" est d'éviter au maximum ce risque.zphyr a écrit : Aussi j’espère que chaque don est vérifié avant son utilisation (ce qui rend caduque la mise à l’écart de toute façon).
Cette question est également poséezphyr a écrit : La bonne question à poser ne serait-elle pas : « Avez-vous eu ces six dernières semaines un rapport sexuel non protégé avec un(e) nouveau(elle) partenaire ? » ce qui ne discrimine pas une orientation sexuelle mais une pratique qui elle peut s’avérer dangereuse.
Enfin je pense que dans un hopital s'il venait à ne plus rien avoir comme sang, il y aurait des exceptions... au cas par cas, enfin j'espèrezphyr a écrit : Enfin, vous terminez hélas par un argument mettant en scène le danger que représenterait une transfusion contaminée donnée à mon fils. Ce n’est pas très recevable de votre part de jouer sur la fibre paternelle pour me convaincre du risque qu’il y aurait à ce que des homosexuels (comme moi, je vous le rappelle) donnent leur sang. Aussi, je vous renvoie une perspective de catastrophe bien plus crédible : que dirais-je si mon fils venait à mourir parce qu’il n’y a plus de sang disponible pour le transfuser ? Imaginez mon désespoir quand moi-même je n’aurais pas le droit de le secourir ; ou alors il me faudra mentir.
L'entretien avec le medecin est sous le secret medical, les collégues ou autres ne peuvent pas savoir pourquoi la personne a été exclu... Il y a plein de raisons : dentistes, médicaments, trasnfusion sanguine au cours de sa vie (même à la naissance), voyages ...zphyr a écrit : Car voici le plus incroyable : je connais des homosexuels qui mentent sur leur orientation pour pouvoir donner leur sang. Soit parce qu’ils veulent à tout prix faire œuvre de fraternité, soit qu’ils ne veulent pas révéler leur homosexualité lors d’un don collectif (groupe de collègues de travail ou d’amis). Qu’en penser quand le choix d’exclusion semble être motivé par des raisons de sécurité publique ??
L'intimité est preservée.
Je ne pense pas zphyr que tu auras des réponses tellement différentes (peut être plus langue de bois et surement mieux formulé).
Il faut savoir qu'il y a des medecins qui ne parlent pas de relations homo au court de leur entretien ou qui accepte le don.
Les donneurs sont souvent les mêmes qui reviennent régulièrement. Mais cette question est quand même posée, comme celle : "pensez vous avoir besoin d'un depistage du sida ?" C'est pas pour faire un test qu'il faut risquer de contaminer des gens. Lors de l'entretien (enfin mon premier entretien j'avais 18 ans alors c'est vieux) mais le medecin insiste bien sur les responsabilité du don et de l'importance de la sécurité du sang.Indigo a écrit :Une question "pourquoi voulez vous donner votre sang" à l'entretien serait, à mon sens, très appropriée.
Mon dernier don remonte à deux semaines. Un camion de l'EFS était présent sur mon lieu de travail.
Comme d'habitude, j'ai menti sur mon orientation sexuelle pour pouvoir donner. Mon groupe est relativement peu représenté dans la population (A-, 6 ou 7% je crois, peut-être Zü corrigera-t-elle) et je sais que je n'ai pas eu de comportement à risque dernièrement (mmh, ça fait bien neuf mois que je n'ai pas eu de relation, euh, sexuelle...)
Du coup j'en parle avec les collègues. Dans le labo où je bosse, pas mal de gens ont fait des séjours à l'étranger et sont donc exclus du don (Angleterre, pays sujets au paludisme, etc.). Alors quand on me dit :
- Et toi, tu as pu donner ?
- Oui, pourtant, j'ai pas vraiment le droit.
- Ah bon, pourquoi ?
- Ben parce que j'ai couché avec des garçons.
Ça permet d'amorcer une conversation intéressante car pas mal de gens ignorent ce principe de précaution qui nous exclu du don. Les réactions que j'entends vont dans notre sens, même si les gens comprennent bien ce principe de précaution (je bosse dans un labo de biologie).
En tous cas, ça permet aussi de dédramatiser l'homosexualité, de faire des coming-out originaux, et ça me rassure de voir que les collègues trouvent dommage cette exclusion.
Finalement, sur mon lieu de travail, les gens sont plutôt en mode ah, t'es homo ? et-alors ?, je trouve ça chouette
(désolé pour le HS)
Comme d'habitude, j'ai menti sur mon orientation sexuelle pour pouvoir donner. Mon groupe est relativement peu représenté dans la population (A-, 6 ou 7% je crois, peut-être Zü corrigera-t-elle) et je sais que je n'ai pas eu de comportement à risque dernièrement (mmh, ça fait bien neuf mois que je n'ai pas eu de relation, euh, sexuelle...)
Du coup j'en parle avec les collègues. Dans le labo où je bosse, pas mal de gens ont fait des séjours à l'étranger et sont donc exclus du don (Angleterre, pays sujets au paludisme, etc.). Alors quand on me dit :
- Et toi, tu as pu donner ?
- Oui, pourtant, j'ai pas vraiment le droit.
- Ah bon, pourquoi ?
- Ben parce que j'ai couché avec des garçons.
Ça permet d'amorcer une conversation intéressante car pas mal de gens ignorent ce principe de précaution qui nous exclu du don. Les réactions que j'entends vont dans notre sens, même si les gens comprennent bien ce principe de précaution (je bosse dans un labo de biologie).
En tous cas, ça permet aussi de dédramatiser l'homosexualité, de faire des coming-out originaux, et ça me rassure de voir que les collègues trouvent dommage cette exclusion.
Finalement, sur mon lieu de travail, les gens sont plutôt en mode ah, t'es homo ? et-alors ?, je trouve ça chouette

(désolé pour le HS)
Oui, en effet, j'avais oublié de parler de cet aspect là (le type qui veut se faire dépister à moindre effort). Parler des CDAG et dire que c'est plus mieux et plus rapide, et tout aussi gratuit (et anonyme en plus).Pycos a écrit :Les donneurs sont souvent les mêmes qui reviennent régulièrement. Mais cette question est quand même posée, comme celle : "pensez vous avoir besoin d'un depistage du sida ?" C'est pas pour faire un test qu'il faut risquer de contaminer des gens. Lors de l'entretien (enfin mon premier entretien j'avais 18 ans alors c'est vieux) mais le medecin insiste bien sur les responsabilité du don et de l'importance de la sécurité du sang.Indigo a écrit :Une question "pourquoi voulez vous donner votre sang" à l'entretien serait, à mon sens, très appropriée.
Quant au problème de la sur-responsabilisation des médecins, c'est en effet un point important ... Après tout, c'est bien le type qui veut donner pour une mauvaise raison X et ment alors qu'il sait qu'il a pris un risque qui est le plus coupable.