Sauvons "Chez Moune"

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kamillelydie
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Sauvons "Chez Moune"

Message par kamillelydie »

Alors, je ne savais pas trop ou mettre ce topic, Actualité, Sorties, Discussion générales, Entre Filles ... ? Donc, si un modo veut déplacer, je me vexerai pas!


Déjà, pour introduire, j'envisageai de proposer un mEAting Chez Moune, célèbre cabaret transformiste lesbien (et sans doute le seul du genre).
J'y suis allée une fois (avec ma mère), et j'ai juste adoré ce côté très classe, très glamour. Un accueil adorable, par des serveuses en costume trois pièces, une ambiance sans prise de tête, très sympa. Indescriptible, mais vraiment très différent de ce que je connais de LGTB sur Paris.(même si le reste, j'aime bien aussi).

Et bref, en ce sens, je regardai un peu si sur le net, je pouvais trouver un site, ou quelque chose.
Et c'est là que j'ai eu une très mauvaise surprise!

Le cabaret a changé de propriétaire depuis juin dernier (comment ça j'ai 4 mois de retard?), et la soirée réservée aux filles (que j'avais faite) est remise en question.
Je vous met un extrait de ce que j'ai pu trouver sur le net
Le cabaret change de propriétaire. Les soirées filles du Samedi y survivront-t-elles? Les confidences de Johanne, la programmatrice du lieu.

«Chez Moune», neuf lettres qui ont fait la gloire de Pigalle et du Paris Lesbien. Depuis 1936, ce cabaret féminin est le temple des garçonnes et de leurs compagnes. Miroirs fumés, service à l'ancienne, personnel féminin en tailleur cravate, rien n'a changé depuis l'époque d'Edith Piaf et de Suzy Solidor. Mais aujourd'hui, le mythe risque de s'éteindre.

«C'est Madame Moune, qui a créé cet endroit en 1936. A l'époque, il fallait beaucoup d'estomac pour le faire. Même si Pigalle était un lieu de tolérance pour les homosexuels, les femmes n'avaient pas encore de lieu pour vivre leur amour. La discrétion était de rigueur. Il y avait un code d'honneur à respecter. Vouvoiement et courtoisie de mise. Avec les féminines d'un côté, gantées, en robes de soie, bijoux et chapeaux à la mode et les garçonnes de l'autre, coupe courte et porte cigarette aux mains. C'était la drague à l'ancienne.» Johanne, costume blanc cravate noire, nous retrace l'histoire de ce lieu, avec une nostalgie non dissimulée.



Après les heures sombres de la Gestapo, elle nous apprend que l'établissement a connu son heure de gloire à la fin des années 70 et au début des années 80, dans l'euphorie des années Mitterrand. «Jacques Brel, Guy Marchand, Jacques Villeret et Claude Brasseur étaient des habitués. Côté filles, c'était l'explosion. Nous, on n'avait pas la bande de Catherine Lara qui fréquentait plutôt le Kat, mais on avait les Sanson, Nicoletta et Régine.» Mais aujourd'hui, trente ans plus tard, que reste-t-il du mythe ? Personnel vieillissant, installations électriques obsolètes, le cabaret féminin a perdu de sa superbe… La charismatique Madame Moune est décédée en 1986. La clientèle lesbienne se délite. Johanne se désole de ces samedis soirs, réservés aux filles, où elles ne sont plus que quatre «anciennes» à faire revivre le mythe de la garçonne…

Alors pour continuer à vivre, le cabaret élargit sa clientèle. Depuis un an, les fêtes se multiplient au 54, de la rue de Pigalle: Shows transformistes, bals gays vénitiens, soirées Buvez Madison, ««Chez Moune» renoue avec son passé sélect et décadent. Les adeptes y viennent pour l'authenticité du lieu, l'esprit «Province à Paris», bref le supplément d'âme, aux antipodes de la drague à tout va et des ambiances aseptisées que l'on retrouve partout ailleurs. Mais depuis le 1er juin dernier, les soirées lesbiennes sont plus que jamais sur la sellette. En effet, après quarante-quatre ans de bons et loyaux services, Monsieur Pierre, le propriétaire du cabaret féminin et grand ami de Madame Moune, vient de vendre l'établissement. Ce sont Alain et Lionel, déjà propriétaires du «Baron» et du «Paris-Paris», qui ont repris le flambeau. Les deux loups de la night ont donné deux semaines à Johanne pour faire ses preuves. L'ultimatum est lancé. Désarmée, la belle multiplie depuis lors les mails groupés sur le net. Elle invite toutes les filles à la rejoindre «Chez Moune», les samedis 7 et 14 juin prochains. Sera-t-elle entendue ?


par Delphine Aunis
Ecrit le : 2008-06-06

Source : http://www.tetu.com/rubrique/mag/mag_do ... ossier=409
Mais depuis juin, je n'ai pas trouvé d'autres informations. Et ça me chamboule complètement en fait ... :erm:

Donc, suite à ça, j'ai plusieurs questions.

Est-ce que certaines d'entre vous connaissent Chez Moune? y-sont déjà allées?
Et surtout est-ce que quelqu'un sait ce qu'il est en de ce lieu depuis juin dernier? Quelqu'un y est-il allé depuis? ...

Voilà, je vous remercie si vous pouvez m'aider.

Sinon, je les appellerai je crois, sinon, ça va trop me perturber !
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