Et pendant ce temps, en Espagne...
Publié : ven. déc. 20, 2013 3:29 pm
... le droit des femmes risque de régresser
Article complet sur El Pais (en espagnol)
Le Conseil des ministres espagnol (Parti Populaire, conservateur) a validé le projet de réforme de la loi sur l'avortement, qui sera donc soumis à la validation du Congrès et du Sénat espagnols dans les prochains mois.
Entre autres joyeusetés, les femmes ne pourront plus avorter que dans deux cas : grossesse suite à un viol ou grave mise en danger de la santé de la mère, jusqu'à 22 semaines de grossesse. Auparavant, les femmes pouvaient avorter jusqu'à 14 semaines sans justification (après un délai de trois jours de réflexion), et jusqu'à 22 semaines si la grossesse représentait un danger pour la mère.
Les médecins pourront refuser ne serait-ce que d'informer les patientes sur les possibilités d'avortement en faisant appel à une "objection de conscience". Les femmes de 16 à 18 ans devront à nouveau avoir l'accord de leurs parents pour avorter, ce qui n'était pas le cas sous la précédente loi (elles étaient "simplement" censées annoncer leur décision à leurs parents, sauf si ça pouvait générer un conflit grave).
Plusieurs partis d'opposition (à commencer par le PSOE, parti socialiste) et des associations féministes ont signalé leur intention de faire tout leur possible pour bloquer ce projet de loi.
Pendant ce temps, la droite de la droite juge encore que ce projet est trop permissif.
Article complet sur El Pais (en espagnol)
Le Conseil des ministres espagnol (Parti Populaire, conservateur) a validé le projet de réforme de la loi sur l'avortement, qui sera donc soumis à la validation du Congrès et du Sénat espagnols dans les prochains mois.
Entre autres joyeusetés, les femmes ne pourront plus avorter que dans deux cas : grossesse suite à un viol ou grave mise en danger de la santé de la mère, jusqu'à 22 semaines de grossesse. Auparavant, les femmes pouvaient avorter jusqu'à 14 semaines sans justification (après un délai de trois jours de réflexion), et jusqu'à 22 semaines si la grossesse représentait un danger pour la mère.
Les médecins pourront refuser ne serait-ce que d'informer les patientes sur les possibilités d'avortement en faisant appel à une "objection de conscience". Les femmes de 16 à 18 ans devront à nouveau avoir l'accord de leurs parents pour avorter, ce qui n'était pas le cas sous la précédente loi (elles étaient "simplement" censées annoncer leur décision à leurs parents, sauf si ça pouvait générer un conflit grave).
Plusieurs partis d'opposition (à commencer par le PSOE, parti socialiste) et des associations féministes ont signalé leur intention de faire tout leur possible pour bloquer ce projet de loi.
Pendant ce temps, la droite de la droite juge encore que ce projet est trop permissif.