Mes coprolithes personnelles

[pheukiou]

Nan mais moi j'ai une voix de merde et je sais pas faire de musique

[pheukiou]

Botanistes du contraire

Vas pieds nus, toi mon frère, pour visiter mes terres,
car tu marches sur mes rêves, sur mes ceps, sur ma vie.
Si celle ci te déplait, ne sois pas trop sévère...
je ne gâte pas tes vignes, souviens t'en, mon ami.

Autour de mon jardin, j'ai dressé quelques haies,
ne cogne pas mon arbre - bien aimé sigisbée -
et ne beurre pas mon oeil : je m'en sers pour l'aimer.
Cela manque de sérieux, cela manque de paix.

Car je n'ai le dessein d'offenser tes valeurs :
si tu n'hume qu'aux roses, je te souhaite cent bosquets,
mon amour pour les choux n'en sera pas changé.

Mes couleurs sont les miennes, je les porte à mon coeur.
Ton hygiène, elle, est tienne, l'eau dans ton bassinet,
je n'y boirais pas plus que tu goûtes mes vergers.

[sandoval]

Nan mais moi j'ai une voix de merde et je sais pas faire de musique

du coup c'est un peu difficile

[pheukiou]

Nan mais moi j'ai une voix de merde et je sais pas faire de musique

du coup c'est un peu difficile

ben oui

[Brouzouf]

Sandoval !

[pheukiou]

Pour les femmes

Quand l'amour le saisit, l'homme donne tout puis déchante :
pauvre con équarri qu'ont dépecé les mantes !
Inverti, je m'estime épargné par les dieux
des odieux jeux d'escrime qu'essuient ces beaux messieurs.

Leurs caresses menteuses qui ne durent qu'un temps
sont la paie malheureuse des drôles et des galants
qu'elles ne font que ruiner et tout ceci en outre
de leur plus noble gré qu'elles vouent toutes au "faire foutre."

Qu'on s'adonne à la tâche de lui faire bon honneur :
il n'est pas plus apache ou plus conspirateur,
plus censeur, plus jésuite, plus rapace, plus infâme
ni de plus hypocrite que dame parmi les dames.

Quel mérite ont-elles donc pour ces vers, ces tableaux,
ces statues, ces chansons et ce zèle dans les mots ?
En ceux-ci je rédige, et ceci en leur lieu :
ces serpents callipyges ne méritent pas mieux...

... qu'un chardon bien mordant aux toisons parfumées
que recèlent les turbans de cette race viciée.
Entendez-le, messieurs : votre misogynie
est votre écu le mieux à l’idylle assorti.

[Brouzouf]

Outre la métrique totalement boiteuse de tes vers qui exhalent, par leurs vaines coquetteries et leurs archaïsmes lexicaux systématiques, les forts relents d'un académisme fin dix-neuvième siècle dont il ne reste, grâce à dieu, pas grand-chose dans l'histoire de la littérature, si tu pouvais nous épargner ton sexisme d'"inverti" mal dégrossi, nous t'en serions reconnaissantes (pour être polies).

On a le droit d'être un auteur con, mais il faut avoir du talent pour compenser.

Et puis, tu ne dois pas avoir des masses d'à propos pour penser que tu peux balancer tes considérations sur les femmes -- considérations archi-conventionnelles soit dit en passant --, sur un forum rempli de gouines (et de bi passées à l'ennemi) sans avoir un retour de bâton.

En somme, je ne sais pas par quoi je me sens le plus indisposée : ton sexisme ou tes fautes de goût.

[sandoval]

Sandoval !

je suis de passage

[pheukiou]

Outre la métrique totalement boiteuse de tes vers qui exhalent, par leurs vaines coquetteries et leurs archaïsmes lexicaux systématiques, les forts relents d'un académisme fin dix-neuvième siècle dont il ne reste, grâce à dieu, pas grand-chose dans l'histoire de la littérature, si tu pouvais nous épargner ton sexisme d'"inverti" mal dégrossi, nous t'en serions reconnaissantes (pour être polies).

On a le droit d'être un auteur con, mais il faut avoir du talent pour compenser.

Et puis, tu ne dois pas avoir des masses d'à propos pour penser que tu peux balancer tes considérations sur les femmes -- considérations archi-conventionnelles soit dit en passant --, sur un forum rempli de gouines (et de bi passées à l'ennemi) sans avoir un retour de bâton.

En somme, je ne sais pas par quoi je me sens le plus indisposée : ton sexisme ou tes fautes de goût.

Nan mais attends, j'ai un témoin de l'infamie des femmes !

Spoiler : :

Ca, c'est encore un coup des femmes !
\

Pour parler plus sérieusement de mon machisme, j'imagine que tu le trouveras aussi dans ce texte ci, déposé avant ce dernier

Imposteur de journée, nymphe de soirée

Savonnée et passée sous le fil du rasoir,
de la jambe sont ôtées, comme avant les mâchoires,
de bien mâles disgrâces dont le germe embarrasse...
je m'assure des doigts de l'état de l'endroit.

Pectoraux et fessiers ne seront épargnés,
dépurée de l'épeautre, le laukrom et les autres
achèvent de musser les couleurs du mal-être
et la fragilité d'une nymphe de deux mètres.

Esclave de l'apparence dont l'emphase revit
quand les cils s'élancent sous la brosse arrondie
et que l'âme est gâtée de khôl et de rimmel,
du blush un peu rosé d'un drôle de demoiselle.

D'amovible coiffure tout autant que de seins...
certains diront luxure, d'autres monstre, d’autres rien.
Jean et cuir en journée, escarpins et bustier
oxygènent mes soirées et la féminité...

... d'une femme comblée d'aise et de liberté,
d'une nymphe soignée longue d'une toisée.

J'aime les féministes, pas les chiennes de garde (chiennes de gardes existent vraiment sous ce nom), alors je t'invite à plus de second degré

Voir d'honnêteté, car à moins que mes expériences soient celles de celui qui ne voit perpétuellement que la partie minime du côté obscur, faut quand même reconnaître que les femmes en groupe sont quand même plus tisserandes en jugement et en on-dit, voire en colportage, que les hommes.
En tout cas, de vécu perso, c'est le ressenti que j'ai... ce qui ne m'empêche pas d'entretenir de bonnes relations avec les femmes puisqu'en général, de toute façon, elles se poignardent entre elles, le plus souvent.

Bref, tout n'est pas bon à prendre, à défendre, et encore moins à prôner, chez la femme... comme chez l'homme.

Désolé alors, si je t'ai paru malpoli, mais bien que je l'ai pris avec humour et ai choisi d'y répondre avec ce texte qui t'as échauffée (pour mon plus grand plaisir, je suis un peu troll, mais pas éternellement ni en tout temps), sache qu'il n'est pas des plus polis non plus de dire bonjour à l'un, sans souhaiter la bienvenue à l'autre... plus encore sur un topic dédié à ce que le dit autre peut produire, bon ou mauvais, en terme de passion personnelle... en d'autres termes, c'est un peu mon p'tit coin ici, tu m'as même pas dit bonjour, et oui

[pheukiou]

Aimes tu, toi aussi ?

Aimes tu voir, sous ses braies, se lever le beffroi
comme j'aime voir des forêts foisonner en deçà ?
En enfonçant ton blair en dedans de ces bois,
redécouvres tu le flair comme s'il naissait en toi ?

Te sens tu, sous ses doigts adoucissant ton con,
aussi fière qu'un bon roi en deçà d'une nation ?
Libères tu tes mucus à ses dix chevaliers
comme on ouvre un cactus pour survivre aux étés ?

Tel un coup de massue, apprécies tu l'insulte
d'un jargon brut et cru de cinéma adulte ?
Baises tu vivement ton con de catin fière
en livrant, oppressants, quelques songes vulgaires ?

De l'ersatz ou du vit, espères tu comme j'espère
qu'il s'enfonce dans cet huis jusqu'à te priver d'air ?
Au doux son du grouillis de toutes tes viscères
aimes tu, toi aussi, l'extrême goût du sévère ?