Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
Bonjour tous.
J'ai un problème qui s'installe depuis un petit moment, et je vous sais de bon conseil alors je me permet de vous mettre à contribution.
Il y a maintenant 3 années de cela, j'étais pas bien dans mon master. Je ne m'y sentais pas à ma place, je ne réussissais pas à me projeter sur l'après. Il faut dire que c'était un master recherche en art, je l'avais cherchais.
J'hésitais alors entre repartir sur autre chose (plutôt orienté gestion/juridique) ou élever des chèvres dans le Larzac quand je suis tombée sur mon stage dans mon domaine, stage long avec emploi à la clef.
J'ai donc lâché les études après un M1 recherche pour me faire embaucher dans ma boite avec promesse de formation et d'évolution en interne.
Ca tombait plutôt bien, parce que j'étais tellement pas bien ans mon cursus que je développais une phobie scolaire. Boule au ventre à l'idée de faire quoi que ce soit concernant le diplôme ou à parler avec qui que ce soit en rapport avec le diplôme, incapacité total de rédiger le mémoire, paralysie devant le PC crise d'angoisse sueur froide incapacité à me concentrer.
Je ne pouvais pas l'écrire, ce mémoire. C'était devenu un objet de flippe très profond qui me paralysait littéralement.
Or donc, je suis arrivée dans la boite. J'ai été formée à des fonctions qui objectivement sont entre la secrétaire et l'assistant administratif. J'ai obtenu un CDI, mais un CDI au SMIC. Sans augmentation possible dans les prochaines années puisque l'entreprise a une situation de trésorerie problématique et que la stratégie de développement, en cas de résolution des problèmes de trésorerie, irait plutôt vers une augmentation d'effectif de bas salaire plutôt qu'une revalorisation des salaires de l'effectif en place. Salaire réglée au lance pierre à cause d'une situation économique très instable de la boite, et parfois des semaines plus tard quand il n'y a plus de sous dans les caisses (non, je n'irais pas aux prud'hommes car faire couler la boite qui nous emploie c'est scier la branche sur laquelle on est assis). Poste qui au final ne va pas évoluer parce que quand ils ont besoin d'une personne au niveau au-dessus, ils ne forment pas en interne mais emploient pour le temps de la mission un prestataire expérimenté.
Soyons clairs : je rempli des formulaires et je prend les coups de fils des créanciers qui ragent de ne pas être payés. Je me fais chier comme un rat mort et j'ai l'impression de servir de paillasson auprès de nos prestataires.
Je suis dans un domaine où le tissue économique fonctionne sur des microentreprise à embauche rare. Je n'ai pas de réseaux professionnel digne de ce nom puisque les personnes extérieurs ne rentrent en contacte avec moi que quand ma boite les a baisé de plusieurs milliers d'euros ou quand mon patron a manqué à ses engagements. Le GIGN ne m'a pas donné de formation en négociation terroriste et je n'ai pas de dons surhumains de diplomatie qui me permettrait d'avoir tout de même des contacts positifs avec les gens que ma boite encule.
Le gros soucis, c'est que je sens les mêmes symptômes que ceux que j'ai vécu en fin de master arriver. Panique, boule au ventre, incapacité à faire ma tâche. Je m'étiole dans mon taff et du coup, j'en viens à vivre une forme de paralysie qui m'empêche de faire mon travail. J'évite le téléphone, j'évite de rédiger des courriers, je ne réagit plus assez vite, je ne produit plus de documents parce que je suis sous le coup d'une sorte de peur irraisonnée qui m'empêche de parler ou d'écrire dès que ça concerne mon travail.
Et c'est fort con parce que je vais finir par faire une faute grave qui va me griller dans tout le secteur.
Du coup, je ne sais pas quoi faire.
Les obstacles principaux :
Mon compagnon n'a pas de vrai boulot, donc je ne peux pas me permettre un break "je fais le point sur ma carrière et il assure la survie matériel". Actuellement c'est plutôt l'inverse et j'aimerais bien qu'il se grouille de faire son point sur sa carrière que je puisse avoir la marge de moi rebondir. Ma meilleure pote s'est reconvertie dans un master d'école de co' en prenant un gros emprunt pour les frais de scol : c'était possible pour elle car sa frangine bosse dans la finance et a pu se porter garant. Ma sœur étant employée de bureau alourdie de crédits ce genre de solutions est inapplicables à mon cas.
J'ai fais un an de stage, un an de CDD et je suis en CDI depuis l'été dernier. J'ai un droit à la formation mais pas énorme car je suis "récente" dans ma boite. Les VAE sont impossibles avant la rentrée 2015 car l'année de stage n'est pas prise en compte dans les minimum d'ancienneté requis.
Je n'ai pas le permis, ne suis pas véhiculée, et n'ai pas de marge financière suffisante pour investir là dedans à moins de trouver un fond de financement.
Après, je ne suis pas bilingue (je me débrouille en anglais et je comprend ce que je lis, mais sans plus. Puis je suis le genre de personne qui n'a pas la fibre pour les langues. J'ai besoin de beaucoup de temps et de beaucoup d'efforts pour parvenir à un résultats médiocres. Je n'ai aucune aisance dans le domaine. Autant je parvenais à retenir des formules mathématiques, autant des mots de vocabulaire étranger : impossible. Je suis mauvaise pour les conjugaisons et grammaires étrangères et imparfaite dans les conjugaisons et grammaires françaises. Et je suis absolument incapable d'avoir un accent convenable, surement du à des problèmes d'orthophonie laissés en friche quand j'étais gosse (en français, je ne capte pas la différence entre les différentes accentuations, alors dans les langues étrangères, je vous laisse imaginer le carnage).
Ma frangine me conseille de me former dans des trucs genre chef de produit, chargé de projet, audit ou contrôle qualité.
Je comprend l'idée mais ... je sais pas si c'est à cause de ma réaction de blocage comme pour le master, mais j'ai peur à l'idée de travailler dans un bureau à un emploi administratif, maintenant. Ça me déprime d'avance. Ou plutôt ... ça ne déprime pas. Ça me bloque. Ça me provoque la boule au ventre et la peur panique.
Je ne sais plus par quel bout prendre les choses. Je pourrais surement avoir beaucoup de ressources et d'énergie pour obtenir ce que je veux, si seulement je savais ce que je veux. J'ai peur de partir dans une autre boite avoir un autre travail d'employée administrative et de continuer à me faire chier comme un rapport (lapsus) comme un rat mort, à monter en interne à coup de formation si ou ça pour au final juste remplir d'autres formulaires et répondre à d'autres coup de fils mais avec un titre plus ronflant.
Je pensais avoir réussis à prendre de la distance pour voir les choses plus clairement en partant en week end. J'étais revenue en me disant qu'il fallait juste que je rajoute une tâche soit en diversifiant mon taff soit en faisant une formation en plus pour me remotiver. Mais je suis rentrée et j'ai encore eu trois créanciers au bout du fil et pas de salaire le 16 du mois et je me sens de plus en plus incapable de continuer.
J'ai un problème qui s'installe depuis un petit moment, et je vous sais de bon conseil alors je me permet de vous mettre à contribution.
Il y a maintenant 3 années de cela, j'étais pas bien dans mon master. Je ne m'y sentais pas à ma place, je ne réussissais pas à me projeter sur l'après. Il faut dire que c'était un master recherche en art, je l'avais cherchais.
J'hésitais alors entre repartir sur autre chose (plutôt orienté gestion/juridique) ou élever des chèvres dans le Larzac quand je suis tombée sur mon stage dans mon domaine, stage long avec emploi à la clef.
J'ai donc lâché les études après un M1 recherche pour me faire embaucher dans ma boite avec promesse de formation et d'évolution en interne.
Ca tombait plutôt bien, parce que j'étais tellement pas bien ans mon cursus que je développais une phobie scolaire. Boule au ventre à l'idée de faire quoi que ce soit concernant le diplôme ou à parler avec qui que ce soit en rapport avec le diplôme, incapacité total de rédiger le mémoire, paralysie devant le PC crise d'angoisse sueur froide incapacité à me concentrer.
Je ne pouvais pas l'écrire, ce mémoire. C'était devenu un objet de flippe très profond qui me paralysait littéralement.
Or donc, je suis arrivée dans la boite. J'ai été formée à des fonctions qui objectivement sont entre la secrétaire et l'assistant administratif. J'ai obtenu un CDI, mais un CDI au SMIC. Sans augmentation possible dans les prochaines années puisque l'entreprise a une situation de trésorerie problématique et que la stratégie de développement, en cas de résolution des problèmes de trésorerie, irait plutôt vers une augmentation d'effectif de bas salaire plutôt qu'une revalorisation des salaires de l'effectif en place. Salaire réglée au lance pierre à cause d'une situation économique très instable de la boite, et parfois des semaines plus tard quand il n'y a plus de sous dans les caisses (non, je n'irais pas aux prud'hommes car faire couler la boite qui nous emploie c'est scier la branche sur laquelle on est assis). Poste qui au final ne va pas évoluer parce que quand ils ont besoin d'une personne au niveau au-dessus, ils ne forment pas en interne mais emploient pour le temps de la mission un prestataire expérimenté.
Soyons clairs : je rempli des formulaires et je prend les coups de fils des créanciers qui ragent de ne pas être payés. Je me fais chier comme un rat mort et j'ai l'impression de servir de paillasson auprès de nos prestataires.
Je suis dans un domaine où le tissue économique fonctionne sur des microentreprise à embauche rare. Je n'ai pas de réseaux professionnel digne de ce nom puisque les personnes extérieurs ne rentrent en contacte avec moi que quand ma boite les a baisé de plusieurs milliers d'euros ou quand mon patron a manqué à ses engagements. Le GIGN ne m'a pas donné de formation en négociation terroriste et je n'ai pas de dons surhumains de diplomatie qui me permettrait d'avoir tout de même des contacts positifs avec les gens que ma boite encule.
Le gros soucis, c'est que je sens les mêmes symptômes que ceux que j'ai vécu en fin de master arriver. Panique, boule au ventre, incapacité à faire ma tâche. Je m'étiole dans mon taff et du coup, j'en viens à vivre une forme de paralysie qui m'empêche de faire mon travail. J'évite le téléphone, j'évite de rédiger des courriers, je ne réagit plus assez vite, je ne produit plus de documents parce que je suis sous le coup d'une sorte de peur irraisonnée qui m'empêche de parler ou d'écrire dès que ça concerne mon travail.
Et c'est fort con parce que je vais finir par faire une faute grave qui va me griller dans tout le secteur.
Du coup, je ne sais pas quoi faire.
Les obstacles principaux :
Mon compagnon n'a pas de vrai boulot, donc je ne peux pas me permettre un break "je fais le point sur ma carrière et il assure la survie matériel". Actuellement c'est plutôt l'inverse et j'aimerais bien qu'il se grouille de faire son point sur sa carrière que je puisse avoir la marge de moi rebondir. Ma meilleure pote s'est reconvertie dans un master d'école de co' en prenant un gros emprunt pour les frais de scol : c'était possible pour elle car sa frangine bosse dans la finance et a pu se porter garant. Ma sœur étant employée de bureau alourdie de crédits ce genre de solutions est inapplicables à mon cas.
J'ai fais un an de stage, un an de CDD et je suis en CDI depuis l'été dernier. J'ai un droit à la formation mais pas énorme car je suis "récente" dans ma boite. Les VAE sont impossibles avant la rentrée 2015 car l'année de stage n'est pas prise en compte dans les minimum d'ancienneté requis.
Je n'ai pas le permis, ne suis pas véhiculée, et n'ai pas de marge financière suffisante pour investir là dedans à moins de trouver un fond de financement.
Après, je ne suis pas bilingue (je me débrouille en anglais et je comprend ce que je lis, mais sans plus. Puis je suis le genre de personne qui n'a pas la fibre pour les langues. J'ai besoin de beaucoup de temps et de beaucoup d'efforts pour parvenir à un résultats médiocres. Je n'ai aucune aisance dans le domaine. Autant je parvenais à retenir des formules mathématiques, autant des mots de vocabulaire étranger : impossible. Je suis mauvaise pour les conjugaisons et grammaires étrangères et imparfaite dans les conjugaisons et grammaires françaises. Et je suis absolument incapable d'avoir un accent convenable, surement du à des problèmes d'orthophonie laissés en friche quand j'étais gosse (en français, je ne capte pas la différence entre les différentes accentuations, alors dans les langues étrangères, je vous laisse imaginer le carnage).
Ma frangine me conseille de me former dans des trucs genre chef de produit, chargé de projet, audit ou contrôle qualité.
Je comprend l'idée mais ... je sais pas si c'est à cause de ma réaction de blocage comme pour le master, mais j'ai peur à l'idée de travailler dans un bureau à un emploi administratif, maintenant. Ça me déprime d'avance. Ou plutôt ... ça ne déprime pas. Ça me bloque. Ça me provoque la boule au ventre et la peur panique.
Je ne sais plus par quel bout prendre les choses. Je pourrais surement avoir beaucoup de ressources et d'énergie pour obtenir ce que je veux, si seulement je savais ce que je veux. J'ai peur de partir dans une autre boite avoir un autre travail d'employée administrative et de continuer à me faire chier comme un rapport (lapsus) comme un rat mort, à monter en interne à coup de formation si ou ça pour au final juste remplir d'autres formulaires et répondre à d'autres coup de fils mais avec un titre plus ronflant.
Je pensais avoir réussis à prendre de la distance pour voir les choses plus clairement en partant en week end. J'étais revenue en me disant qu'il fallait juste que je rajoute une tâche soit en diversifiant mon taff soit en faisant une formation en plus pour me remotiver. Mais je suis rentrée et j'ai encore eu trois créanciers au bout du fil et pas de salaire le 16 du mois et je me sens de plus en plus incapable de continuer.
Dernière modification par Norma le mer. avr. 16, 2014 2:03 pm, modifié 1 fois.
Re: Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
J'ai lu et je réfléchis à tout ça. C'est déjà très bien d'avoir tout mis à plat par écrit, même pour toi. Je be right back avec davantage d'idées. 

Re: Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
Bon bon bon... alors voyons voyons..
sans arrêter ton boulot, tu pourrais déjà te demander ce que tu aimes faire, quelle tâche t'amuse et quelle tâche te rebute.. ça permettrait déjà de savoir vers quelle filière tu aurais envie d'aller.. et après seulement on pourrait voir les alternatives qui s'offrent à toi...
Courage en tout cas et surtout don't panic!!!
sans arrêter ton boulot, tu pourrais déjà te demander ce que tu aimes faire, quelle tâche t'amuse et quelle tâche te rebute.. ça permettrait déjà de savoir vers quelle filière tu aurais envie d'aller.. et après seulement on pourrait voir les alternatives qui s'offrent à toi...
Courage en tout cas et surtout don't panic!!!

Re: Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
J'ai été dans cette situation, les soucis financiers en moins (7 ans à me faire chier dans une boite avec un boulot répétitif et aucune perspective d'évolution).
Ce que j'ai fini par faire : passé un concours de la fonction publique (je l'ai préparé avec le CNDED pendant 1 an, sans arrêter de bosser. J'ai une amie qui elle a négocié avec sa boite un "licenciement pour faute" afin de toucher le chomage et donc de pouvoir préparer son concours pépère pendant 1 an)
Fonction publique : sécurité de l'emploi, salaire pas mirobolant mais t'es payé réglo à la fin de chaque mois. Pour bosser sur Strasbourg, faut tenter un concours de la fonction publique territoriale. Si tu réussi ton concours, tu peux postuler dans la fonction publique sur la France entière, dans le domaine relatif au concours que tu as passé : les domaines sont hyper variés, y a pas que de l'administratif, y a de tout, faut te renseigner sur les liste de concours existants et le niveau d'études ou expérience requis pour chacun.
Enfin voilà l'idée que je te soumets à brûle poupoint parce que moi c'est ce qui m'a aidé à trouver la sortie de ce putain de job où je me voyais enfermé à vie...
Ce que j'ai fini par faire : passé un concours de la fonction publique (je l'ai préparé avec le CNDED pendant 1 an, sans arrêter de bosser. J'ai une amie qui elle a négocié avec sa boite un "licenciement pour faute" afin de toucher le chomage et donc de pouvoir préparer son concours pépère pendant 1 an)
Fonction publique : sécurité de l'emploi, salaire pas mirobolant mais t'es payé réglo à la fin de chaque mois. Pour bosser sur Strasbourg, faut tenter un concours de la fonction publique territoriale. Si tu réussi ton concours, tu peux postuler dans la fonction publique sur la France entière, dans le domaine relatif au concours que tu as passé : les domaines sont hyper variés, y a pas que de l'administratif, y a de tout, faut te renseigner sur les liste de concours existants et le niveau d'études ou expérience requis pour chacun.
Enfin voilà l'idée que je te soumets à brûle poupoint parce que moi c'est ce qui m'a aidé à trouver la sortie de ce putain de job où je me voyais enfermé à vie...
Re: Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
+ 1 avec ça, même si c'est jamais évident de savoir ce que l'on veut (souvent plus facile de savoir ce que l'on ne veut pas).Gé a écrit : sans arrêter ton boulot, tu pourrais déjà te demander ce que tu aimes faire, quelle tâche t'amuse et quelle tâche te rebute.. ça permettrait déjà de savoir vers quelle filière tu aurais envie d'aller.. et après seulement on pourrait voir les alternatives qui s'offrent à toi...
Moi, la seule chose dont j'étais sûr, c'est que je voulais rester sur Paris (donc j'ai passé un concours de la Ville de Paris...

Re: Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
Bin, disons que dans le cadre d'un boulot de bureau, le seul truc qui me plait à peu près c'est réorganiser ou optimiser les choses. C'est pour ça que ma sœur me parlait de "qualité".
Mais après ....
J'aime pas les gens. J'aime pas vendre mon truc. J'aime pas rédiger des pages et des pages de blabla pour convaincre des gens de me donner leur fric. J'aime pas répondre au téléphone. J'aime pas devoir répondre à des coups de fil et à des mails "urgents" alors que déjà j'en ai rien à foutre de savoir s'il faut tel formulaire ou tel contrat et que ensuite j'en sais rien moi non plus, putain, pourquoi les gens utilisent pas google et appellent les assistants d'autre personne pour qu'ils checkent à leur place les sites des institution ou des annuaires ?
J'aime pas être assise toute la journée devant un PC. J'aime pas travailler avec des gens extérieur avec qui il faut être poli alors que dès le départ je me rend bien compte qu'ils sont cons et méchants.
Moi j'aimerais bien dresser des hyènes.
Et je le dis sous couvert de la blague : mais sincèrement, j'aimerais bien dresser des hyènes. C'est exactement le genre de truc qui me ferait me sentir vivante. Mais comme je suis pas complétement con, je me doute que c'est pas vraiment possible dans la vrai vie.
Mais après ....
J'aime pas les gens. J'aime pas vendre mon truc. J'aime pas rédiger des pages et des pages de blabla pour convaincre des gens de me donner leur fric. J'aime pas répondre au téléphone. J'aime pas devoir répondre à des coups de fil et à des mails "urgents" alors que déjà j'en ai rien à foutre de savoir s'il faut tel formulaire ou tel contrat et que ensuite j'en sais rien moi non plus, putain, pourquoi les gens utilisent pas google et appellent les assistants d'autre personne pour qu'ils checkent à leur place les sites des institution ou des annuaires ?
J'aime pas être assise toute la journée devant un PC. J'aime pas travailler avec des gens extérieur avec qui il faut être poli alors que dès le départ je me rend bien compte qu'ils sont cons et méchants.
Moi j'aimerais bien dresser des hyènes.
Et je le dis sous couvert de la blague : mais sincèrement, j'aimerais bien dresser des hyènes. C'est exactement le genre de truc qui me ferait me sentir vivante. Mais comme je suis pas complétement con, je me doute que c'est pas vraiment possible dans la vrai vie.
Re: Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
Bon, il me semble qu'on a des visions assez éloignées de la vie professionnelle et je ne me sens pas capable de répondre à tout ça.
Mais simplement, par rapport à ce que te conseille ta sœur : un job administratif ne serait sans doute guère plus passionnant que ce que tu fais actuellement. Mais le faire 1- dans une boîte qui te paye à la bonne heure, 2- avec un salaire décent et des possibilités de progression, même limitées et 3- dans une boîte qui a de bonnes relations avec ses partenaires (qui ne déversent donc pas leur bile sur la pauvre innocente qui a la joyeuse tâche de décrocher le téléphone), je pense que ça change beaucoup de choses sur cette fameuse boule au ventre. Entre passer une journée chiante à se faire incendier pour rentrer manger des pâtes à l'eau et passer une journée chiante mais tranquille et rentrer manger des pâtes aux lardons, on peut déjà percevoir une légère différence de qualité de vie.
Là, tu es sans cesse la tête sous l'eau, en train de jongler avec l'ingratitude des partenaires, l'ingratitude de ton boss et la culpabilité d'avoir l'indécence de vouloir être payée. Pour être honnête, je ne sais pas comment tu arrives encore à te lever le matin. Moralement, c'est situation infernale, pour ton bien-être mais aussi pour ton estime de toi.
Un boulot "à peu près aussi chiant" mais avec une bonne ambiance, un salaire décent et (soyons fou) davantage de temps libre te permettrait peut-être de souffler, de reconstruire ta confiance en toi et en tes capacités et de trouver le temps de réfléchir à ce que tu veux vraiment faire, voire même de mettre de l'argent de côté pour te ménager une période sans emploi si la boule au ventre réapparaît au bout d'un certain temps dans ton nouveau taff.
Ce n'est pas la panacée, mais c'est un premier pas et un premier gain de confort. Après, je ne sais pas s'il est nécessaire pour toi que ton boulot ait un sens, et si tu considères que le tien en a un (auquel ça c'est plus dur de le lâcher pour aller faire de l'administratif, oui, mais dans un domaine qui ne t'intéresse pas).
En tout cas, je pense qu'une expérience professionnelle "en conditions extrêmes" comme celle que tu as est valorisable sur un CV, et on est plusieurs ici à pouvoir te proposer un coup de main si jamais tu optes pour une recherche d'emploi.
Mais simplement, par rapport à ce que te conseille ta sœur : un job administratif ne serait sans doute guère plus passionnant que ce que tu fais actuellement. Mais le faire 1- dans une boîte qui te paye à la bonne heure, 2- avec un salaire décent et des possibilités de progression, même limitées et 3- dans une boîte qui a de bonnes relations avec ses partenaires (qui ne déversent donc pas leur bile sur la pauvre innocente qui a la joyeuse tâche de décrocher le téléphone), je pense que ça change beaucoup de choses sur cette fameuse boule au ventre. Entre passer une journée chiante à se faire incendier pour rentrer manger des pâtes à l'eau et passer une journée chiante mais tranquille et rentrer manger des pâtes aux lardons, on peut déjà percevoir une légère différence de qualité de vie.
Là, tu es sans cesse la tête sous l'eau, en train de jongler avec l'ingratitude des partenaires, l'ingratitude de ton boss et la culpabilité d'avoir l'indécence de vouloir être payée. Pour être honnête, je ne sais pas comment tu arrives encore à te lever le matin. Moralement, c'est situation infernale, pour ton bien-être mais aussi pour ton estime de toi.
Un boulot "à peu près aussi chiant" mais avec une bonne ambiance, un salaire décent et (soyons fou) davantage de temps libre te permettrait peut-être de souffler, de reconstruire ta confiance en toi et en tes capacités et de trouver le temps de réfléchir à ce que tu veux vraiment faire, voire même de mettre de l'argent de côté pour te ménager une période sans emploi si la boule au ventre réapparaît au bout d'un certain temps dans ton nouveau taff.
Ce n'est pas la panacée, mais c'est un premier pas et un premier gain de confort. Après, je ne sais pas s'il est nécessaire pour toi que ton boulot ait un sens, et si tu considères que le tien en a un (auquel ça c'est plus dur de le lâcher pour aller faire de l'administratif, oui, mais dans un domaine qui ne t'intéresse pas).
En tout cas, je pense qu'une expérience professionnelle "en conditions extrêmes" comme celle que tu as est valorisable sur un CV, et on est plusieurs ici à pouvoir te proposer un coup de main si jamais tu optes pour une recherche d'emploi.
Re: Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
bien tu n'aimes pas les gens dans quel cadre?
- dans le cadre des clients ou fournisseurs qui appellent et qui soulent? Ou
- dans le cadre de bosser en équipe, je veux être toute seule??
Déjà: on voit se poindre un truc:
organisation.
travail administratif mais à petite dose
activité nécessitant du mouvement, du dynamisme (pas comptable quoi)
y'a des trucs qui viennent (et qui en plus sont en rapport avec l'idée de flo dis donc!!) mais faut encore réfléchir!!
Et je plussoie Nomade pour la partie qualité de vie pro même si le boulot est chiant..
- dans le cadre des clients ou fournisseurs qui appellent et qui soulent? Ou
- dans le cadre de bosser en équipe, je veux être toute seule??
Déjà: on voit se poindre un truc:
organisation.
travail administratif mais à petite dose
activité nécessitant du mouvement, du dynamisme (pas comptable quoi)
y'a des trucs qui viennent (et qui en plus sont en rapport avec l'idée de flo dis donc!!) mais faut encore réfléchir!!

Et je plussoie Nomade pour la partie qualité de vie pro même si le boulot est chiant..
Re: Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
Pour ma part, j'ai déjà eu une expérience professionnelle qui a mal tourné... à un tel point d'ailleurs que ça m'a rendu malade. Fatigué en permanence, la boule au ventre le matin en partant et même le soir en se couchant en pensant au lendemain, puis j'appelais ma mère tous les jours pour avoir un peu de soutien. Donc je crois que je te comprends quand tu parles de mauvais "mood" pour le boulot. Heureusement, dans mon cas, ça c'est plutôt bien arrangé, ils m'ont viré avant la fin de la période d'essai et j'ai trouvé deux mois plus tard un boulot que je tiens depuis bientôt deux ans.
Ma technique dans ce genre de situation ce serait de faire comme le disent Gé et Nomade. Garder un boulot au moins temporairement (quitte à changer pour quelque chose de moins éprouvant pour les nerfs, comme il a été dit, parce que les nerfs c'est important), et faire le point sur ce qu'on aime faire et voir dans quel style de boulot ça pourrait le faire, regarder les offres d'emploi disponibles, tout ça. Bon, après, c'est pas forcément facile quand on a une personne "à charge", bien sûr... aussi bien au niveau financier que de la limitation du temps libre seul pour y songer. Mais je pense que déjà, y penser sérieusement c'est déjà se projeter un peu. Puis ça occupe l'esprit et ça évite de broyer du noir !
Ma technique dans ce genre de situation ce serait de faire comme le disent Gé et Nomade. Garder un boulot au moins temporairement (quitte à changer pour quelque chose de moins éprouvant pour les nerfs, comme il a été dit, parce que les nerfs c'est important), et faire le point sur ce qu'on aime faire et voir dans quel style de boulot ça pourrait le faire, regarder les offres d'emploi disponibles, tout ça. Bon, après, c'est pas forcément facile quand on a une personne "à charge", bien sûr... aussi bien au niveau financier que de la limitation du temps libre seul pour y songer. Mais je pense que déjà, y penser sérieusement c'est déjà se projeter un peu. Puis ça occupe l'esprit et ça évite de broyer du noir !
Re: Impasse pro ? Panique ? Phobie ?
Dresser les hyènes, ouais ça semble limité. A moins éventuellement de bosser dans un zoo (mais faut avoir fait des études de zoologie, je crois. Ou vétérinaire).Norma a écrit : Et je le dis sous couvert de la blague : mais sincèrement, j'aimerais bien dresser des hyènes. C'est exactement le genre de truc qui me ferait me sentir vivante. Mais comme je suis pas complétement con, je me doute que c'est pas vraiment possible dans la vrai vie.
Par contre, apprendre à dresser les chiens, ça reste du domaine du faisable.
Il existe pas mal d'endroit qui apprend aux chiens (type berger allemand, rottweiler, pit bull, doberman) à ne pas mordre, à bien se comporter en société, à obéir à son maitre (si tu veux lâcher ton chien en pleine campagne et t'assurer qu'il revient aussitôt que tu l'appelles) [bon, ça c'est si tu fais partie de l'Ordre du Phoenix. Si t'es une mangemort, y a aussi les écoles de formation de chien au combat, où en gros tu transformes la bête en machine à tuer

Enfin voilà, ça existe comme métier. Je suppose que y a des formations pour ça.
(sinon, dans la fonction publique, y a les concours de vigile maitre chien, mais bon, je sais pas si c'est ta tasse de thé)