Voilà, voilà, ça fait mille ans que je n'ai pas démarré de topic mais je sentais que là, j'en avais vraiment besoin. Il y a quelque chose qui me mine un peu beaucoup (même si on rationalise à fond, ça finit par nous rattraper toujours -la magie de l'être humain-).
Très prochainement, je vais aller à un mariage. Bon, déjà un mariage, de base, ça me fait profondément ch***. Je n'aime pas porter de robe, je n'aime pas danser...après, j'aime bien observer les gens, apprendre les liens sociaux, tout ça (ah, le boulot, ça ne nous laisse jamais vraiment tranquille non plus, hein ?
).Mais là...ce n'est pas juste un mariage. C'est celui de ma cousine. Un nom qui commence par Be...et qui finit par Court. Je vous laisse deviner.
Je ne veux pas y aller mais je me dois de le faire, en tant qu'"ambassadrice" de ma propre famille. Soit.
Or plus ça va, plus j'ai le coeur au bord des lèvres. Le protocole, le monde des bourges, je sais m'adapter très bien. C'est juste...la mentalité à laquelle je n'adhère pas.
Racistes, homophobes...j'ai très très peur de ça. Il y aura mes grands-parents et mon oncle et ma tante que d'adore, mais à qui je n'ai pas fait de CO et qui peuvent possiblement le prendre très mal.
Vous allez me dire : bwaaaf, mais ce n'est pas grave enfin ! N'en parle pas, mange des petits fours, vole les serviettes en soie et attends que ça se passe !
C'est là où ça tombe dans l'absurde : j'ai l'impression de ne plus réussir à "le cacher". Avant mon CO, j'étais championne dans ce domaine. Maintenant que je me suis "désinhibée", je crains de n'en être plus capable. J'ai déjà failli merder plusieurs fois lors d'un voyage ministériel, c'était atroce (surtout que j'ai un don inné pour rougir en un claquement de doigts) alors là, dans un événement familial...!
Bref, l'angoisse totale. Je commence à rêver de fiascos monstrueux et de lynchage sur place publique.
Ce n'est sans doute pas très important mais en parler fait du bien. Verbaliser les choses, c'est quand même toujours salvateur.
Voilà, merci aux courageux qui liront ce petit pâté~
). Néanmoins, j'ai quand même cette crainte qui stagne dans un coin de ma petite tête...Comme si tout à coup, en marchant, un gros GOUINE allait s'inscrire sur mon front 
