Merci pour vos réponses, déjà
Elle admire énormément sa grande soeur, avec qui je suis très proche donc je vais essayer de lui en parler. Je crois qu'elle est du genre à comprendre, et elle pourra mieux surveiller tout ça car, comme tu dis, elle peut très bien dire ce que tout le monde veux entendre et continuer tout simplement...
Helheim a écrit :Après, personnellement (Mais ça n'engage que moi), je crois que tant que c'est géré, tant que ça n'implique pas une scie circulaire, tant que ça n'implique pas 20 points de suture, tant que ça n'implique de « oups, mon tendon ! », ça n'est pas un drame en soi de se viander, pas plus que de fumer ou de boire en tout cas.
Oh mon dieu j'ai ris (j'ai honte)

...
Sans parler du taux de mortalité, je trouve ça plus inquiétant que quelqu'un se scarifie que que quelqu'un fume, car la différence est que, dans l'automutilation, on cherche à se blesser et à ressentir de la douleur (ce qui peut provoquer du plaisir, du soulagement) alors que quand on fume, on cherche à se relaxer et à avoir sa dose de nicotine même si au passage ça peut être dangereux. Quelqu'un qui fume n'as pas pour but premier de se faire du mal.
Helheim a écrit :Après, ça peut aussi être intéressant de savoir ce qu'elle recherche pour pouvoir trouver éventuellement des palliatifs. Certaines personnes recherchent le sang, d'autres cherchent la douleur, d'autre cherchent un rituel (beaucoup de personnes qui se viandent ritualisent leur acte), d'autre cherchent la violence, d'autres cherchent encore d'autres trucs. Pour le sang, il existe plein de palliatifs intéressants (sauce tomate, faux sang, tout ce que tu peux imaginer). Pour la violence aussi (déchirer des feuilles de papier, découper des poupées de chiffon, jeter des gjaçons contre un mur (ça explose, c'est bon pour les nerf), whatever).
Pour moi c'est clair, c'est un appel un l'aide, un "j'éxiste" mais juste très complexe, je sais même pas si elle se rends compte. Rien à voir avec le fait de vraiment aimer la douleur (genre sm), de violence, de sang ou de rituel. C'est juste un signe de sa détresse.
yellowthing a écrit :Je suis plutôt sceptique pour l'idée de lui conseiller de le faire en prenant des précautions.
Essaye plutôt de lui faire comprendre que tu préférerais (et trouverai préférable pour elle) qu'elle ne le fasse pas mais que si elle continue qu'elle sache qu'il peut y avoir des risques d'infection et que ce serait une bonne idée de désinfecter.
(perso l'idée de faire ça proprement me rend mal à l'aise, quand on fait ça c'est qu'on va mal, qu'on veut s'approcher, caresser ses veines, qu'on veut flirter avec la mort... Alors une infection? même pas peur!).
Oui, je pensais la même chose... Bien que je sois ouverte d'esprit, je ne trouve pas ça sain de le faire. En tout cas ça veut dire qu'il y a pleins de choses derrière. Je me sens pas mal que je l'ai fait dans le passé, j'ai même tendance à l'oublier. Après j'ai quelques cicatrices mais, je ne sais pas comment expliquer, c'est juste quelque chose que j'ai fait, j'ai arrêté et puis c'est tout. Je n'y pense pas vraiment. J'ai tout simplement arrêté parce que je ne ressentais plus le besoin de le faire. Pour moi, ça c'est passé naturellement car je ne mettais pas le lien entre ces actes et mon mal-être, et quand je suis allée "mieux" c'est passé tout seul. C'est ce que j'aimerais atteindre avec elle, pas trop parler du fait qu'elle se mutile et que c'est "mal" et qu'il faut absolument qu'elle arrête toussa toussa, mais la faire se sentir bien dans sa peau car je suis sûre que ça s'arrêtera aussi. Entre temps, je surveillerais de loin si ça ne va pas plus loin, comme vous dites, genre infections/coupures plus profondes. D'ou l'aide de sa soeur
Merci beaucoup pour vos réponses, ça m'a vraiment aidé
