Marie Antoinette

Petit ou grand écran, plein air ou salle obscure... ce que les pédégouines aiment regarder.
eyvlis

Message par eyvlis »

Kirsten Dunst en fiancée de Spiderman ou ailleurs ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable... Donc on peut pas dire que c'est pour cette actrice que je voulais voir "LE Marie-Antoinette" de Sophia Coppola pour ce "qu'elle cherchait à adopter le point de vue de la reine. Car Marie-Antoinette, c’est un peu elle..."

(extrait d'une critique de Laurent Rigoulet et Louis Guichard :)


« Au sortir de l’adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié... » Les premiers mots du synopsis de Marie-Antoinette renvoient directement au cœur des films précédents de la fille Coppola : la pression du monde extérieur sur les rêveries fragiles d’une adolescente, les vertiges du désir et ceux de la désillusion, ces années furtives, parfois tragiques, où les fantasmes flottent et percent « comme des bulles de savon », où l’on sent confusément que les promesses de l’existence pourraient ne pas être tenues… « J’ai l’impression que Marie-Antoinette est confrontée aux mêmes problèmes qu’une lycéenne, dit la réalisatrice. Dans mon film et ses intrigues de palais, il y a des échos de mon premier court métrage sur les histoires entre filles au lycée, la compétition, les ragots… Et, bien sûr, un lien avec Virgin Suicides et Lost in translation. C’est comme une trilogie qui s’achève à présent. Il faut que j’en finisse avec les histoires de filles solitaires, mélancoliques, qui retardent le passage à l’âge adulte... »

Sofia Coppola s’est intéressée au cas de Marie-Antoinette directement après Virgin Suicides.

C’est Dean Tavoularis, le décorateur des films de mon père, qui m’a parlé de Marie-Antoinette lors d’un dîner, raconte-t-elle. Il était en train de lire la biographie de Stefan Zweig et il m’en a décrit quelques passages avec des détails très évocateurs, le quotidien à Versailles, la pression de l’étiquette, les angoisses de Louis XVI et de Marie-Antoinette, leur difficulté à consommer leur union, la solitude de la reine, son tempérament et sa frivolité... Et surtout son âge ! Avant qu’il ne m’en parle, je ne me rendais pas compte à quel point ces gens, qui étaient soudain installés à la tête d’un pays, n’étaient en fait que des adolescents, avec des problèmes d’adolescents… »

Pendant longtemps, la cinéaste s’est perdue dans les méandres de l’Histoire. Après avoir abandonné en route la lecture de la biographie de Stefan Zweig (« trop sévère, trop tranchée »), elle s’est appuyée sur le travail d’Antonia Fraser, l’épouse de Harold Pinter, dont le Marie-Antoinette (1) compile de manière efficace des siècles de recherche sur le destin contrarié de « l’Autrichienne ». « Pendant un moment, j’ai voulu tout traiter, dit la réalisatrice, raconter chaque épisode de son existence, des problèmes d’alcôve à l’affaire du Collier... J’ai fini par trouver mon chemin en resserrant sur ma vision du personnage, sur son côté humain, ses angoisses intimes, sa légèreté, son innocence... »

On lui glisse qu’en France une discussion commence à poindre sur l’entreprise de « béatification » d’une reine que beaucoup jugeaient insensible aux malheurs du peuple, Sofia Coppola fait son agacée, répond sèchement, sans se démonter : « Elle vivait dans un environnement surprotégé, elle ne se rendait pas compte de l’importance de ce qui se passait au-dehors. Je ne suis pas partie en quête d’une vérité historique. On a beaucoup écrit sur elle à partir de témoignages extérieurs, moi, j’ai entièrement construit mon récit sur son point de vue... » Pour Sofia Coppola, Marie-Antoinette est d’abord une jeune femme « qui est passée à côté de sa vie ». « Sofia fait passer, par les descriptions plus que par les dialogues, les petits détails qui cernent bien les angoisses et les colères d’une femme de cet âge, nous confiait l’actrice Kirsten Dunst l’an passé (dans Télérama n° 2893, lire aussi ci-dessous). J’ai l’impression qu’elle parle autant d’elle et de moi que de Marie-Antoinette. »


Sofia Coppola ne fait pas semblant d’être française ni d’avoir vécu au XVIIIe siècle. Non seulement on parle anglais à Versailles, et comme des Californiens (ce ne sera pas la première ni la dernière fois), mais on y déambule, drague, danse et déprime sur des morceaux de punk-rock et de pop (de Bow Wow Wow à Phoenix en passant par The Cure et New Order). Tout est passé au filtre des références de la réalisatrice, de ses goûts et de ses couleurs – orgie de pâtisseries pastel et de tissus assortis. Sans oublier la paire de Converse abandonnée au milieu des chaussures d’époque.

Les films en costumes se partagent souvent entre l’impasse de la reconstitution mortifère et l’écueil des efforts trop voyants pour l’éviter. Marie-Antoinette, théoriquement exposé au second risque, inquiète un peu, au début. L’installation de la princesse à Versailles (à l’âge de 14 ans) paraît s’étirer plus que de raison, entre la monumentalité muséifiée du lieu et le volontarisme du dépoussiérage.
(ndlr : et c'est vrai que sur mon siège de ciné, j'ai souhaité une accélération, un décollage :gn: :dors: )
Et puis « ça » arrive sans crier gare. Quoi ? Que l’agencement des plans, des scènes, l’insistance des anecdotes (Louis XVI incapable d’honorer son épouse) et l’écume des musiques produisent ensemble bien davantage que leur simple somme. Que tout un flux d’émotions imprévues advienne, au-delà de l’appareillage d’un sujet trop connu et de son traitement iconoclaste.

À défaut de maccarons et autres gourmandises et coupes de champ', je me suis régalée du choix des musiques tel ce passage où le dauphin, la dauphine et leur amis font -comme qui dirait- le mur pour pousser sur Paris (en carrosse :lol: ) se faire une boite avec des masques pour pas être reconnus et s'éclatent sur la piste sur le "Honk Kong garden" de Siouxsie (& the Banshees) et s'offrent donc une nuit blanche...

J'ai trouvé cette vie "royale" étouffante (ce tel manque d'intimité et de tranquillité)... Ah :erm: ces scènes de lever, les repas (pas moyen d'avoir son verre à portée de main pour boire), c'est du comique triste et oppressant :roll:
Enfin voilà quoi... J'avais un papy et une mamie assis à quelques sièges de moi et le papy n'a pas arrêté de chuchoter pendant tout le film.
C'était gonflant mais à la moitié du film, je me suis dit que la petite grand-mère était peut-être mal voyante ou mal entendante...
Pourtant à la sortie du film, ils m'ont demandé si j'avais aimé car lui, n'a pas du tout aimé...
Je pense que donc, il a refait l'histoire de France pendant la séance :P :lol:
Je lui ai donc expliqué l'intention de Sophia C. et que pour ma part, je savais ce que j'allais voir et que je n'avais pas été déçue même si ce film ne vaut quand même pas tout le tintamarre qu'il ya eu autour et notamment lors de son passage au festival de Cannes (mais il n'a raflé aucun prix)...
Mais bon, moi je le recommanderai parce qu'il offre un autre regard sur cette vie-là et ça renvoie aussi à cette jeunesse dorée qui m'a bien horripilée dans le reportage sur TF1dans "7 à 8" dimanche dernier...
Déjà que jeunesse et surtout adolescence rime avec nombrilisme et égoïsme mais leur rapport avec l'argent... Pff
Pour le coup, je me suis sentie bien plus proche de Benoite Grout qui dans son livre "la touche étoile" nous parle de la condition des "vieux" et "veilles" personnes...
Mais je m'égare dans un galerie qui glace là :wink:
ex-membre 11
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Message par ex-membre 11 »

Moi j'ai adoré. Pour Kirsten Dunst, pour le renouvellement du genre, pour une autre vision de Marie Antoinette. Ce qui m'éclate, c'est que ce film ne prend pas sa défense, mais montre une ado puis une femme qui n'a pas envie de prendre ses responsabilités, qui prend les bénéfices de sa condition et en refuse les inconvénients. A cette époque, le roi et la reine n'avaient aucune intimité, tout se faisait aux vues des courtisans, ce que le peuple trouvait normal. Marie Antoinette, avec son petit Trianon a cassé ça, et c'est une des raisons qui ont fait que le peuple l'a détesté (avec la fameuse histoire du collier, dont elle n'était pas responsable, et la défense de l'Autriche). Elle a inculqué les préceptes de Rousseau à ses enfants, les éduquer au contact de la nature, les laisser faire ce qu'ils voulaient, par exemple. Ca ne vous fait pas penser à une manière moderne de penser ? Individualisme, refus des conventions, etc...
Autre chose, j'ai entendu beaucoup de gens dire "Sofia Coppola en a fait une dépravée". Je trouve ça génial : en 1789 le peuple voulait sa peau, en 2006 les gens la défendent !
Le film de Sofia Coppola, pour moi remet les choses à leur place :
1° montrer que la vie quotidienne de reine ne devait pas être aussi facile que ça psychologiquement parlant : exemples, qui de nos jours accepterait que pendant 6 ans des gens assistent à son réveil pour voir si le mariage a été consommé, manger seuls devant toute la cour qui vous observe, avoir l'impossibilité de se laver seul : bref ne jamais avoir d'intimité.
2° montrer aussi que la reine n'a absolument pas fait de cas du peuple, que jamais il n'a été une préoccupation pour elle, sauf quand la crise est arrivée.
Sofia Coppola ne la réhabilite pas, mais elle donne des clés pour la comprendre. Elle la place dans son époque et mélange le tout avec des éléments de la vie actuelle, pour mieux faire comprendre le décalage qu'il y avait chez cette femme.
eyvlis

Message par eyvlis »

Yess indeed eedee :yeah:
Potiron
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Message par Potiron »

Le film est bourré d'erreurs historiques, mais si on réussit à en faire abstraction, il reste correct, malgré des longueurs (chères à Sofia Coppola, ya qu')à voir Virgin Suicide...) et des répétition parfois irritantes, notamment les scènes d'habillage-déguisement.

Mais bon, quand même, beaucoup de points de la soi-disant étiquette française (zisse, mâdâme, iz Versailles) sont complètement inventés : par exemple, la Reine ne peut être nue devant tout le monde, même au lever, même au bain. Qu'elle ait batifolé avec Fersen n'a jamais été prouvé, et c'est un peu scandaleux que la réalisatrice les ait fait se rouler dans l'herbe avec moult passion (et pourquoi, dans ce cas, n'a-t-elle pas donné foi aux rumeurs concernant la reine et sa favorite de Polignac ? :mrgreen: ).

Et caetera.

Pour ce qui est de l'histoire du verre à table, c'est peut-être chiant vu par nos yeux actuels, mais il faut savoir que les tables étaient tellement couvertes de plats différents à cette époque qu'il n'y avait pas de place pour les poser à côté de l'assiette. Le service à la demande évitait la casse, le vin sur la nappe, l'encombrement. C'était une question pratique.

Par ailleurs, l'étiquette, c'est pas le peuple qui l'accepte : Louis XIV est à l'origine de tout le protocole, la tradition fait des souverains des corps publics, et les nobles couraient après les privilèges halacon que le roi soleil avait mis en place pour les menotter. Dommage que les époux Bourbon aient eu encore à le supporter à la fin du XVIIIè siècle.

Enfin, notons que Louis XVI n'a pas été plus influencé que ça par Marie-Antoinette : il aimait à prendre les décisions seul, dans la lignée de son astral aïeul. Il se méfiait de tout le monde, sa femme en premier -au moins en politique- parce qu'il savait très bien qu'elle relayait les intérêts de sa doulce môman. La "fuite à Varennes" n'est pas une fuite en Autriche avortée, mais une mise à l'écart vers l'est de la France pour tenter de reprendre le contrôle en échappant aux échauffements d'esprit. Là-dessus, voir le récent bouquin de Mona Ozouf.

Bref, Sofia a fait un bon film si on aime son style, mais elle n'aurait jamais dû le nommer Marie-Antoinette...
ex-membre 11
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Message par ex-membre 11 »

Sofia Coppola a toujours dit qu'elle ne voulait pas faire de la vérité historique, mais imaginer la vie à Versailles du point de vue de Marie Antoinette.
Potiron
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Message par Potiron »

Certes, mais exposer une histoire "du point de vue de Marie-Antoinette", c'est obligatoirement se mettre dans une situation historique. Dire que sa Marie-Antoinette est Marie-Antoinette, c'est prêter le flanc aux critiques.
Elle a le droit de faire n'importe quoi avec l'histoire de France, c'est un parti-pris comme un autre (même si certains chauvins idiots lui tiennent rigueur de ce qu'ils salueraient par ailleurs chez Dumas...), mais il ne faut pas que le public croie que Versailles, c'était réellement ce qu'elle en montre, c'est tout. Ce film est une fiction en long, large et travers, brodée sur une histoire réelle.
eyvlis

Message par eyvlis »

Certes, ce que tu écris tourne bien rond Potiron. Sous cet angle là, j'suis d'accord. Ce film n'est donc pas à prendre à la lettre capitale au risque d'avoir un miroir déformant pour une image, un reflet détourné, faussé, altéré de notre histoire de France... Ok... parce qu'évidemment si on ne se fie qu'à une source d'info, qu'à ce qu'on nous donne à voir et à croire sur un écran (at home, sur la TV ou en salle au ciné), eh ben autant dire qu'on a une vision du monde qui sera toujours loin d'être objective et véridique... :!: :gn: :blink:
ex-membre 11
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Message par ex-membre 11 »

Non, exposer une histoire du point de vue de Marie Antoinette, c'est imaginer comment elle pouvait vivre, certainement pas se mettre dans une situation historique. D'ailleurs, tous les films historiques (ou presque) ont une part d'imagination et ne représentent pas la réalité. Et même plus loin, ce qu'on apprend à l'école n'est pas une vérité objective, mais la vérité historique. La nuance ? En voici un exemple : ma mère, née en 1948, a appris quand elle était au primaire que Pétain était un héros.
La vérité historique est un compromis, un inventaire de faits avérés, mais certainement pas la Vérité.
De plus, il faut vraiment être innocent pour croire que Sofia Coppola, en écrivant du point de vue de Marie Antoinette puisse faire de la vérité historique. Ou alors il faut croire que Sofia Coppola est médium et qu'elle communique directement avec Marie Antoinette :lol:
Aussi, il faut vraiment être innocent pour croire qu'à l'époque, ils passaient de la super bonne musique rock, punk et gothique dans les bals costumés. Que la reine portait des converse, qu'elle invitait le groupe Phoenix à faire un boeuf dans le petit Trianon. Etc...
Potiron
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Message par Potiron »

Tu as tort d'opposer vérité historique et vérité objective en prenant pour exemple l'école. Si l'histoire n'est pas à proprement parler une science, au sens où elle ne découvre pas des lois falsifiables par expériences, elle tend, comme toute science humaine, à l'objectivité. Ce qu'on apprend à l'école n'a pas grand-chose à voir avec ce qui se passe dans la recherche historique, et je trouve très limite de dire que la vérité historique s'arrange avec les faits comme elle veut. D'ailleurs, tu ne trouveras pas dans un bouquin sérieux les erreurs commises par Sofia Coppola, ni l'affirmation que Pétain fut un grand homme -d'autant plus que l'histoire évolue avec l'histoire, et que le regard porté sur les faits s'enrichit de ce qui est dévoilé.

Et je persiste, exposer une histoire "du point de vue de Marie-Antoinette", c'est se mettre dans une position où l'on doit respecter au minimum l'histoire. Sinon, l'argumentation se dégonfle. Le point de vue de Marie-Antoinette sur ce qui se passe à la cour et dans sa vie est indissociable de ce qui se passe à la cour et dans sa vie. C'est en ce sens que l'histoire doit être respectée. je ne suis pas débile au point de demander à la fille Coppola une adéquation entre l'argument de son film et les pensées exactes de la reine, mais une certaine rigueur des faits est de mise.

La musique rajoutée n'est pas un problème : c'est une licence poétique qui apporte quelque chose au film. L'irrespect de l'étiquette et les aventures de la reine sont en contradiction avec la volonté de faire revivre Marie-Antoinette de l'intérieur. C'est tout simplement trop, et donc, ne sert en rien un film qui aurait gagné à exposer son héroïne comme une allégorie plus que comme un personnage historique.
ex-membre 11
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Message par ex-membre 11 »

D'abord tu dis :
Potiron a écrit :Tu as tort d'opposer vérité historique et vérité objective en prenant pour exemple l'école. Si l'histoire n'est pas à proprement parler une science, au sens où elle ne découvre pas des lois falsifiables par expériences, elle tend, comme toute science humaine, à l'objectivité.
Puis :
Potiron a écrit :l'histoire évolue avec l'histoire, et que le regard porté sur les faits s'enrichit de ce qui est dévoilé.
C'était de ça dont je voulais parler en terme d'objectivité. Comme tu le dis, l'histoire évolue avec l'histoire, donc à point précis de l'histoire, quelque chose qui est vrai historiquement parlant peut être modéré, voir complètement chamboulé plus tard. Donc, la vérité historique n'est la réalité mais un inventaire de choses connues.

Sofia Coppola s'est mise dans la tête de Marie Antoinette (sans mauvais jeu de mot :) ) et a imaginé ce qu'elle pouvait ressentir.
Dans la tête d'Hitler, par exemple (point Godwin atteint), exterminer les juifs était une solution. L'histoire n'a pas retenu que la Shoah était une solution (heureusement). C'est toute la différence, la perception que quelqu'un a des événements ne décrivent pas ces événements de manière objective (il suffit de voir les différents témoignages dans une affaire criminelle). Si en plus, 3 siècles plus tard, quelqu'un imagine cette perception à la place de la personne, en fonction de ce qui est connu d'elle, c'est impossible d'arriver à faire de la vérité historique, ou alors c'est un hasard. C'est ce que Sofia Coppola a voulu dire, je pense, quand elle dit qu'elle n'a pas voulu faire de la vérité historique mais raconter une histoire du point de vue de Marie Antoinette. Elle a imaginé comment Marie Antoinette pouvait ressentir son histoire et a raconté sa vision à elle (Sofia Coppola) de tout ça. Par exemple, ça m'étonnerait que l'Histoire ait noté que Marie Antoinette, en arrivant en France, avait un minuscule portrait de Louis VI avec elle, ou qu'elle a du laisser son petit chien Spooky ou que sais-je derrière elle. Sofia Coppola n'est pas historienne, c'est sûr, mais à partir du moment où il s'agit d'un film, à partir du moment où la réalisatrice revendique le fait qu'elle n'a pas pris un rôle d'historienne, on ne peut rien lui reprocher. On peut juste adhérer ou pas à sa manière de voir Marie Antoinette, mais c'est tout !
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