Un jeune bidasse russe revient de son service militaire en Tchétchénie le visage monstrueusement brûlé après l'attaque de son tank par les boeiviki. Pour oublier, Kostia, dont le visage terrorise les enfants, se met à boire comme seuls les Russes savent le faire... à mort. Il suit en cela l'enseignement d'un peintre raté qui lui a appris deux choses : boire de la vodka sans simagrées et ouvrir ses yeux au monde pour mieux le peindre. Avec deux de ses camarades, il part à la recherche
du quatrième rescapé de l'équipage de tankistes qu'ils formaient en Tchétchénie. Dans leur périple à travers les villes russes, leurs gares, leurs rues, leurs faunes, Kostia mettra en pratique la seconde leçon essentielle de son maître : apprendre à voir, donc à dessiner, donc à vivre.
C'est court ... mais c'est bon ! J'ai lu ça comme un tract de de Villiers dans le RER,..
et j'aime la note d'espoir ç la fin du livre !
c'est passé comme une lettre à la poste.
Et la couverture est canon (argument de choc pour lire un roman).
Un bouquin que notre prof d'histoir de la photo nous a conseillé : "l'acte photographique"
C'est philosophiquement chiant et téchniquement assomant bref une merveille pour qui arrive a la fin !
Le "à lire absolument" Mrs Dalloway de Virginia Woolf, superbe mais diablement difficile pour "rester dedans", un moment d'inattention et on est vite forcé de revenir 10 pages en arrière parce qu'on a décroché...