mEAting = meeting des membres de Et-Alors

J’ai vécu à peu près la même chose, tant que je gardais tout pour moi je pouvais espérer faire comme si ça n’existait pas. En fait j’ai commencé à m’accepter le jour où j’ai réussi à dire à ma psy « je crois que je suis homosexuel », quelque part ça m’obligeait à voir le « problème » en face, au moins à accepter que j’avais des doutes, parce que je savais que quelqu’un était au courant (c’est un peu tordu mais bon…). Ca n’a pas réglé mes doutes d’un coup mais je crois vraiment que d’en parler, que ce soit avec un ami ou une personne « neutre » aide à accepter. Après il restait le problème du « cliché gay », dans lequel je me reconnaissais pas mais pour ça discuter un peu que ce soit sur le forum ou pendant les meatings a pas mal aidé.bbj0_6 a écrit : Et le pire c’est que je n’arrive à en parler à personne, du coup çà me pèse, ma famille non, et mes amis je n’arrive pas à avoir assez confiance pour cela, du coup je reste mystérieux, discret sur ma vie privée dont j’ai honte et je vois bien que çà pèse dans mes relations avec les autres, mes amis notamment, çà m’isole. Pour eux je suis le mec maladivement coincé, un cas désespéré, alors que je ne demande qu’à sortir de ma carapace … J’ai l’impression que si j’en parle, tout le monde va penser que je suis gay alors que je ne le sais pas … donc je ne parle pas. J’ai pris l’habitude de garder çà pour moi, de vivre avec … par moments çà va quand j’ai beaucoup de travail, des distractions, je n’y pense pas et puis d’autres moments je ne pense qu’à çà et là c’est plus dur …
bbj0_6 a écrit : Je me dis parfois que j’ai foutu en l’air toute mon adolescence, ma jeunesse et que je n’en ai jamais profité. Il me reste 2 ans d’études avant de travailler. Je ne veux pas non plus gâcher ces 2 dernières années.
C'est sur que c'est difficile de trouver quelqu'un à qui en parler, le plus important est d'avoir confiance dans la réaction de la personne en question. Personnelement je l'ai dit à ma psy parce que c'était une personne "neutre", dont le jugement était relativement peu important; je n'aurais pas pu en parler à quelqu'un de mon entourage (encore aujourd'hui d'ailleurs...).bbj0_6 a écrit :c un peu réconfortant de savoir qu'on n'est pas aussi seul qu'on le croit. Et c'est vrai qu'il faudrait certainement que j'en parle à quelqu'un (c visiblement le conseil principal de toutes vos réponses) mais .. pas facile et puis le choix de cette personne est cornélien.