Les religieux de rhône contre le mariage
Ben justement je transmet des propos du grand rabbin du Lyon interrogé par Philippe Chaslot, rédacteur en chef adjoint du service politique du journal Lyon Capitale.
A la question du "mariage" entre paires d'homophiles, le grand rabbin explique calmement que «les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles. L'homosexualité est contraire aux codes voulus par Dieu.»
Hé ben, ça fait peur !
A la question du "mariage" entre paires d'homophiles, le grand rabbin explique calmement que «les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles. L'homosexualité est contraire aux codes voulus par Dieu.»
Hé ben, ça fait peur !
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deadxkorps
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Ca a déjà été cité sur ce topic, quelques posts plus haut, et c'est de ça dont David parlait pour l'attaquer en justice...Pycos a écrit :Ben justement je transmet des propos du grand rabbin du Lyon interrogé par Philippe Chaslot, rédacteur en chef adjoint du service politique du journal Lyon Capitale.
A la question du "mariage" entre paires d'homophiles, le grand rabbin explique calmement que «les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des p*édo*phil*es. L'homosexualité est contraire aux codes voulus par Dieu.»
Hé ben, ça fait peur !
Ca te réussis pas de poster le matin Pycos
En fait nous celà ne couterais rien en frais d'avocat car l'avocat qui nous a défendu dans l'affaire de cédric ne demanderais rien à l'association, c'ets son coté militant. En revanche un juge doit fixer une somme a déposer en consignation avant de lancer la précédure. Cette somme pourrait atteindre les 2000 à 3000 euros, qui nous seraient rendus en cas de voctoire et seraient perdus en cas de défaite.
En 1998 déjà les associations lyonnaises avaient intenté un procès contre jeune nation, groupuscule d'extrème droite qui avait produit des affiches anti gay pride du style « PD (Partis, Démocratie) : on leur doit le sida », « Non à la GayPride : pas de défilé pour les enfilés ! », « Non à la GayPride, Sodome doit être détruite », « Non aux pédés, la famille c’est sacrée »
La plainte avait été déposée par HES (Homosexualité et Socialisme) mais avant le loi sur les propos homophobes, un appel aux dons avait été fait pour réunir le montant de la consignation (20 000 F), puis une seconde fois en appel (15 000F).
Après une tortueuse procédure, la Cour d’Appel de Lyon a rejeté la plainte. Cette décision n’est guère surprenante pour ce qui concerne la recevabilité de l’association en l’état du droit. Pour motiver la non-recevabilité des personnes physiques, la Cour a considéré « qu’aucune [d’elles] n’allègue que les faits l’ont lésé personnellement » après avoir souligné que « les affiches en question ne visaient nommément aucune des parties civiles, personnes physiques, [...] dans la mesure où les affiches s’en prenaient aux « pédés » ou aux « enfilés » ».
Avec la nouvelle loi celà ne serait plus possible.
En 1998 déjà les associations lyonnaises avaient intenté un procès contre jeune nation, groupuscule d'extrème droite qui avait produit des affiches anti gay pride du style « PD (Partis, Démocratie) : on leur doit le sida », « Non à la GayPride : pas de défilé pour les enfilés ! », « Non à la GayPride, Sodome doit être détruite », « Non aux pédés, la famille c’est sacrée »
La plainte avait été déposée par HES (Homosexualité et Socialisme) mais avant le loi sur les propos homophobes, un appel aux dons avait été fait pour réunir le montant de la consignation (20 000 F), puis une seconde fois en appel (15 000F).
Après une tortueuse procédure, la Cour d’Appel de Lyon a rejeté la plainte. Cette décision n’est guère surprenante pour ce qui concerne la recevabilité de l’association en l’état du droit. Pour motiver la non-recevabilité des personnes physiques, la Cour a considéré « qu’aucune [d’elles] n’allègue que les faits l’ont lésé personnellement » après avoir souligné que « les affiches en question ne visaient nommément aucune des parties civiles, personnes physiques, [...] dans la mesure où les affiches s’en prenaient aux « pédés » ou aux « enfilés » ».
Avec la nouvelle loi celà ne serait plus possible.
Pour information: Les calvinistes ( = réformés) sont tout aussi libéraux que les luthériens.deadxkorps a écrit :
Ts ts ts, je parlais du protestantisme majoritaire en Europe, c'est-à-dire Luthérien.
Les calvinistes (évangelistes etc) c'est un autre problème
La sensiblité évangélique est inexistante dans les églises réformées.
Les évangéliques peuvent être issus du protestantisme réformé (calviniste) ou luthérien.
Pour autant ils forment des églises nouvelles, tout à fait distinctes des églises luthériennes et calvinistes.
Par ailleurs certains évangéliques sont très conservateurs (fondamentalistes), d'autres sont plus libéraux.
Les réformés n'ont pas voulu signer le texte pour ne pas "prendre en otage cette question avant les élections" et respecter ainsi la loi sur la séparation de l'ééglise et de l'état. En effet s'i appartient à chaque culte de fixer les conditions particulières de leurs mariage RELIGIEUX, le mariage CIVIL, quant à lui est de la SEULE responsabilité de l'ETAT, et il est est le seul reconnu par la loi.
Sinon dans le progrès de ce jour le grand rabbin revient sur ses propos : « Lors de ce débat, certains hebdomadaires lyonnais ont tronqué ma position sur cette affaire et ont trahi ma pensée. Il n'a jamais été question, pour moi, de jeter l'anathème sur les homosexuels. La tradition biblique est certes très sévère vis-à-vis d'un comportement homosexuel. Pour cette raison, au niveau des principes, nous ne souhaitons pas lui donner une forme légale, égalitaire avec le mariage hétérosexuel, fondement de la société depuis Adam et Eve. J'insiste sur l'enrichissement mutuel, induit par la différence entre l'homme et la femme et sur le besoin de leurs enfants de bénéficier de la présence d'un père et d'une mère. Le Créateur du monde a invité l'homme et la femme à s'aimer et à procréer, comme le rappelle la Genèse, mais il a aussi donné à l'être humain la faculté du libre-arbitre. Celui-ci assume la responsabilité de ses engagements. Nous n'avons pas à juger les hommes dans leurs choix personnels, seul le Maître de nos destinées, « qui sonde les coeurs et les reins », est capable d'apprécier l'individu ».
Et le grand rabbin, Richard Wertenschlag de marteler. « Attention, nous ne faisons pas le scandaleux amalgame entre homosexualité et des délits comme la pédophilie ou la zoophilie. Il ne doit y avoir aucune ambiguïté sur cette question ».
Nous verrons, cette après midi avec notre avocat et après avoir discuté avec le journaliste de Lyon capitale, de ce qu'il est possible de faire, et de ce qui est souhaitable de faire. Cette dernière déclaration du Rabbin change quelque peu la donne et nous fait douter de la véracité des premiers propos retranscrits dans lyon capitale...
Sinon dans le progrès de ce jour le grand rabbin revient sur ses propos : « Lors de ce débat, certains hebdomadaires lyonnais ont tronqué ma position sur cette affaire et ont trahi ma pensée. Il n'a jamais été question, pour moi, de jeter l'anathème sur les homosexuels. La tradition biblique est certes très sévère vis-à-vis d'un comportement homosexuel. Pour cette raison, au niveau des principes, nous ne souhaitons pas lui donner une forme légale, égalitaire avec le mariage hétérosexuel, fondement de la société depuis Adam et Eve. J'insiste sur l'enrichissement mutuel, induit par la différence entre l'homme et la femme et sur le besoin de leurs enfants de bénéficier de la présence d'un père et d'une mère. Le Créateur du monde a invité l'homme et la femme à s'aimer et à procréer, comme le rappelle la Genèse, mais il a aussi donné à l'être humain la faculté du libre-arbitre. Celui-ci assume la responsabilité de ses engagements. Nous n'avons pas à juger les hommes dans leurs choix personnels, seul le Maître de nos destinées, « qui sonde les coeurs et les reins », est capable d'apprécier l'individu ».
Et le grand rabbin, Richard Wertenschlag de marteler. « Attention, nous ne faisons pas le scandaleux amalgame entre homosexualité et des délits comme la pédophilie ou la zoophilie. Il ne doit y avoir aucune ambiguïté sur cette question ».
Nous verrons, cette après midi avec notre avocat et après avoir discuté avec le journaliste de Lyon capitale, de ce qu'il est possible de faire, et de ce qui est souhaitable de faire. Cette dernière déclaration du Rabbin change quelque peu la donne et nous fait douter de la véracité des premiers propos retranscrits dans lyon capitale...
Lesbian and Gay Pride de Lyon
Collectif Contre l’Homophobie
Communiqué de presse, Lyon le 16/02/07
Dérapages homophobes ?
Le Grand Rabbin de Lyon doit s’expliquer
La Lesbian and Gay Pride de Lyon et Le Collectif de Lutte contre l’Homophobie dénoncent les propos insultants et outranciers prêtés au Grand Rabbin de Lyon, Richard WERTENSCHLAG dans son opposition à l’ouverture du mariage civil pour les couples de même sexe.
Nous avons estimé que la déclaration hostile à cette réforme, publiée le 6 février 2007 par neuf dignitaires religieux de Rhône-Alpes, reposait sur des arguments fallacieux, simplistes et parfois tendancieux ; nous avons pris acte de cette prise de position en la regrettant.
Il en est tout autre des propos attribués au Grand Rabbin de Lyon Richard WERTENSCHLAG par l’hebdomadaire Lyon Capitale du 13 février 2007 : «Les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles. L'homosexualité est contraire aux codes voulus par Dieu.» Il estime qu'il«ne faut pas aller plus loin que le PACS qui est déjà une grande concession!».
Ces amalgames, par leur virulence et leur violence, ont heurté de nombreuses personnes. Ces propos qui sont stigmatisants, injurieux et haineux envers les personnes homosexuelles, débordent largement le cadre légal du débat démocratique sur les questions de société.
Cependant avant d’envisager d’éventuelles poursuites pénales contre le grand rabbin de Lyon Richard WERTENSCHLAG, nous lui avons demandé de s’en expliquer. Dans un entretien téléphonique du mercredi 14 février 2007, ce dernier a catégoriquement démenti les propos qui lui avaient été attribués par Lyon Capitale. Dans ces conditions, nos associations lui demandent solennellement de publier un démenti précisant les propos qu’il aurait tenus au cours de cette interview.
Nous partageons les protestations du Pasteur Marcel MANOËL, Président national de l’Eglise Réformée - première Eglise protestante de France – qui demande que « la diversité sexuelle ne soit pas refusée » et ajoute : « nos contemporains ont besoin de repères pour se construire mais certainement pas ceux de l’intolérance, de la discrimination et de l’exclusion ».
Attachés à la liberté d’expression, nous acceptons le débat contradictoire en rappelant les limites fixées par la loi du 30 décembre 2004 et la jurisprudence relatives aux propos homophobes (Arrêt de la Cour d’appel de Douai du 25 janvier 2007 dans l’affaire du député Christian Vanneste).
Collectif Contre l’Homophobie
Communiqué de presse, Lyon le 16/02/07
Dérapages homophobes ?
Le Grand Rabbin de Lyon doit s’expliquer
La Lesbian and Gay Pride de Lyon et Le Collectif de Lutte contre l’Homophobie dénoncent les propos insultants et outranciers prêtés au Grand Rabbin de Lyon, Richard WERTENSCHLAG dans son opposition à l’ouverture du mariage civil pour les couples de même sexe.
Nous avons estimé que la déclaration hostile à cette réforme, publiée le 6 février 2007 par neuf dignitaires religieux de Rhône-Alpes, reposait sur des arguments fallacieux, simplistes et parfois tendancieux ; nous avons pris acte de cette prise de position en la regrettant.
Il en est tout autre des propos attribués au Grand Rabbin de Lyon Richard WERTENSCHLAG par l’hebdomadaire Lyon Capitale du 13 février 2007 : «Les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles. L'homosexualité est contraire aux codes voulus par Dieu.» Il estime qu'il«ne faut pas aller plus loin que le PACS qui est déjà une grande concession!».
Ces amalgames, par leur virulence et leur violence, ont heurté de nombreuses personnes. Ces propos qui sont stigmatisants, injurieux et haineux envers les personnes homosexuelles, débordent largement le cadre légal du débat démocratique sur les questions de société.
Cependant avant d’envisager d’éventuelles poursuites pénales contre le grand rabbin de Lyon Richard WERTENSCHLAG, nous lui avons demandé de s’en expliquer. Dans un entretien téléphonique du mercredi 14 février 2007, ce dernier a catégoriquement démenti les propos qui lui avaient été attribués par Lyon Capitale. Dans ces conditions, nos associations lui demandent solennellement de publier un démenti précisant les propos qu’il aurait tenus au cours de cette interview.
Nous partageons les protestations du Pasteur Marcel MANOËL, Président national de l’Eglise Réformée - première Eglise protestante de France – qui demande que « la diversité sexuelle ne soit pas refusée » et ajoute : « nos contemporains ont besoin de repères pour se construire mais certainement pas ceux de l’intolérance, de la discrimination et de l’exclusion ».
Attachés à la liberté d’expression, nous acceptons le débat contradictoire en rappelant les limites fixées par la loi du 30 décembre 2004 et la jurisprudence relatives aux propos homophobes (Arrêt de la Cour d’appel de Douai du 25 janvier 2007 dans l’affaire du député Christian Vanneste).
fière fière fière!! 8)jedi69 a écrit : Nous partageons les protestations du Pasteur Marcel MANOËL, Président national de l’Eglise Réformée - première Eglise protestante de France – qui demande que « la diversité sexuelle ne soit pas refusée » et ajoute : « nos contemporains ont besoin de repères pour se construire mais certainement pas ceux de l’intolérance, de la discrimination et de l’exclusion ».