luluth a écrit :Je ne suis pas pour la sélection à l'entrée en fac. Tout du moins, sauf si nécessaire, car il y a déjà des sélections pour certaines facs : on entre pas en fac de musique sans pratiquer, il est difficile d'entrer dans une filière trop demandée. Mais l'université doit aussi être l'ultime point d'accroche. Qu'est-ce qu'on fait si l'on est pas pris dans une école ? On prend sa roue de secours, la fac. Et non ce n'est pas dégradant de la considérer dans ce cas là comme une roue de secours, un "en attendant" le temps qu'un nouveau concours arrive. La fac est souvent plus un lieu de culture que de formation, tout du moins en ce qui concerne les filières littéraires et artistiques. C'est comme une bibliothèque, bien plus élaborée et organisée dans le temps, mais néanmoins un lieu ouvert à ceux qui ont les bases jugées nécessaires, celles prouvées lors du bac. A quoi servirait la sélection ? Que les "mauvais" et les "meilleurs" soient mélangés ou qu'il n'y est que les "meilleurs", ce seront les "meilleurs" qui (théoriquement) décrocheront les billets gagnants à la fin, ceux qui mènent le plus loin. Pourquoi empêcher les autres de profiter au moins de la fac pour des raisons plus humbles (roue de secours, pas perdre son année, etc) ? Qu'est-ce que vous font ceux qui "ne foutent rien" ? Ils n'ont pas volés leur place, elles étaient vacantes !
Oui c'est sûr. Le problême c'est qu'ils prennent parfois la bourse de gens qui en auraient plus besoin.
Et je crois que laisser venir des gens au sein d'une section dans laquelle ils ont rien à foutre, c'est vraiment, vraiment pas leur rendre service. Car faire des études ça peut être vu comme un moyen de gagner du fric, mais c'est avant tout une formation parfois nécéssaire, comme en ce qui concerne ceux qui veulent être chercheurs.
Après à ce moment, en ce qui concerne les gens refusés pour cause de plantage à l'exam, mais qui en voudraient vraiment, je ne serai pas contre par exemple une année pré-fac de remise à niveau dans les matières importantes.
Bah moi c'est completement le contraire...
