Juste un exemple.
Le meilleur pote d'une amie refuse de se protéger, et considère que globalement il a une chance sur deux d'attraper le HIV. Soit... il a donc fait son choix, s'il est malade, il sera co-responsable dans la mesure où celui qui le transmet a également refusé de mettre une capote (il n'obligeait pas ses partenaires à ne pas en mettre).
Et un jour,c e qui devait arriver arriva... il est aujourd'hui séropo. Le seul HIC, c'est qu'il ne se sent toujours pas obligé de mettre des capotes. Il applique toujours sa philosophie Pas de rapport protégé sauf si l'autre l'impose et qu'il est vraiment en manque (a priori ca ne manque pas dans le milieu parisien les mecs favorables aux relations non protégées).
On a alors une nouvelle question : oui il s'agit d'une barrebacker dans la mesure où il n'informe pas ses partenaires qu'il est seropo. Est-il plus responsable que celui qui couche avec lui et accepte d'avoir une relation non-protégée?
Le débat sur le secret médical est fort intéressant mais ce n'est pas lui qui fera aboutir à une solution juste et équitable.
Pour moi, au-delà d'une condamnation pénale (perso, je proposerais plutôt des TIG!
Pourquoi y a t'il une recrudescende du barebacking ? Pourquoi faut-il légiférer de plus en plus pour responsabiliser les gens ? Pourquoi fait-on des procès à tout va quand on a une part propre de responsabilité ?
Ma question c'est :
La personne qui se sait seropo est -elle plus responsable que celle qui accepte d'avoir des rapports non protégés?
Parce que quelque part c'est facile de coucher sans capote et d'accuser quelqu'un après... trop facile de décharger ses conneries sur les autres !