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Personnellement j'ai du mal à pouvoir comparer deux médias différents. La série télé a ses codes, ses règles et ses principes et le cinéma les siens, ce sont deux mondes complètement différents. C'est comme si on voulait comparer, en littérature, des romans et des nouvelles, ça n'est pas vraiment possible.
Après, c'est vrai qu'il y a de plus en plus de bonnes voire très bonnes séries (aux USA surtout) ces temps-ci, Six Feet Under en tête, mais ça vient surtout du fait que ces séries-là ont plus de moyens aujourd'hui qu'il y a une dizaine d'années, et que le public est là pour les encourager.
Après tu prends l'exemple de Dexter, qui promet beaucoup je trouve aussi, mais il ne faut pas oublier que
a) Dexter est une adaptation d'un roman, donc créativement pas "originale" au sens propre du terme.
b) C'est une série qui table déjà sur des valeurs sûres : Micheal C. Hall (génial), ancien de Six Feet Under et Michael Cuesta derrière la caméra et comme producteur, qui a lui aussi réalisé des épisodes de SFU mais qui se fait surtout connaître comme un réalisateur prometteur dans le monde du cinéma indépendant (LIE, 12 and holding).
Maintenant mon avis perso : je suis vraiment un grand amateur de séries, que je dévore souvent sans modération. Les séries permettent quelque chose que le format film ne permet pas, à savoir l'attachement dans le temps aux personnages de l'intrigues : évidemment, en deux heures, on ne peut pas se prendre d'affection pour les personnages d'un film, contrairement à une série de plusieurs saisons...
Ensuite, il est vrai que les séries américaines mobilisent de plus en plus des talents incontestables : de supers acteurs (là encore je pense à SFU mais pas seulement) et aussi, de plus en plus, des auteurs reconnus et innovants qui viennent se greffer au phénomène (Allan Ball par exemple).
Après, si tu prends comme référence de films innovants et originaux la série des Harry Potter, c'est vrai qu'on ira pas bien loin... Mais faut quand même pas abuser, des bons films (américains ou non, d'ailleurs), il en sort toujours en quantité appréciable, qu'il s'agisse de "gros budget" ou de cinéma indépendant.
Je vais donc me répéter, mais pour moi une telle opposition n'a pas lieu d'être : il s'agit de deux supports différents qui se développent en parallèle et ne se concurencent pas
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Après, c'est vrai qu'il y a de plus en plus de bonnes voire très bonnes séries (aux USA surtout) ces temps-ci, Six Feet Under en tête, mais ça vient surtout du fait que ces séries-là ont plus de moyens aujourd'hui qu'il y a une dizaine d'années, et que le public est là pour les encourager.
Après tu prends l'exemple de Dexter, qui promet beaucoup je trouve aussi, mais il ne faut pas oublier que
a) Dexter est une adaptation d'un roman, donc créativement pas "originale" au sens propre du terme.
b) C'est une série qui table déjà sur des valeurs sûres : Micheal C. Hall (génial), ancien de Six Feet Under et Michael Cuesta derrière la caméra et comme producteur, qui a lui aussi réalisé des épisodes de SFU mais qui se fait surtout connaître comme un réalisateur prometteur dans le monde du cinéma indépendant (LIE, 12 and holding).
Maintenant mon avis perso : je suis vraiment un grand amateur de séries, que je dévore souvent sans modération. Les séries permettent quelque chose que le format film ne permet pas, à savoir l'attachement dans le temps aux personnages de l'intrigues : évidemment, en deux heures, on ne peut pas se prendre d'affection pour les personnages d'un film, contrairement à une série de plusieurs saisons...
Ensuite, il est vrai que les séries américaines mobilisent de plus en plus des talents incontestables : de supers acteurs (là encore je pense à SFU mais pas seulement) et aussi, de plus en plus, des auteurs reconnus et innovants qui viennent se greffer au phénomène (Allan Ball par exemple).
Après, si tu prends comme référence de films innovants et originaux la série des Harry Potter, c'est vrai qu'on ira pas bien loin... Mais faut quand même pas abuser, des bons films (américains ou non, d'ailleurs), il en sort toujours en quantité appréciable, qu'il s'agisse de "gros budget" ou de cinéma indépendant.
Je vais donc me répéter, mais pour moi une telle opposition n'a pas lieu d'être : il s'agit de deux supports différents qui se développent en parallèle et ne se concurencent pas
Il faut dire que ce qui semble rendre le cinéma moins excitant par rapport aux séries depuis un petit moment, c'est que le monde du cinéma tourne quand même beaucoup plus autour de l'argent. On est enahis par des blockbusters souvent similaires, des suites, des remakes ... Souvent là dont le principal argument est le fric (mais ça peut rendre de très bonnes choses, cf "La Colline a des yeux").
Pendant que le cinéma plonge dans ce monde, les séries ont commencé par contre à s'autoriser des trucs, à être plus libre, grace à certaines chaines (HBO, ...). Et donc à devenir plus excitantes, de véritables terrains de jeux pour les créateurs qui expérimentent (même Buffy par exemple, avec son épsode comédie musicale, son épisode muet, l'épisode sur la mort de la mère, ...).
Pis le format série permet effectivement de mieux poser les personnages et tout.
Mais ... j'aime quand même le cinéma. Bon, quand on peut, voir un film sur grand écran, c'est quand même génial, surtout si c'est un truc qui bouge bien ^^
Sinon je pensais aussi qu'on ne s'attachait pas forcément aux personnages d'un film, mais pourtant qui n'a pas pleuré devant l'un d'eux ? Le cercle des poètes disparus, voire Titanic ?
En fait les deux sont pas tellement comparables. L'un est beaucoup plus concentré (2h pour raconter une histoire), mais peut être beaucoup plus impresionnant aussi, l'autre peut se permettre plus de liberté ...
C'est pas comparable. MAis y'a des trucs que je ne vois qu'au cinéma, tels que les films à la "Colline a des yeux".
Pendant que le cinéma plonge dans ce monde, les séries ont commencé par contre à s'autoriser des trucs, à être plus libre, grace à certaines chaines (HBO, ...). Et donc à devenir plus excitantes, de véritables terrains de jeux pour les créateurs qui expérimentent (même Buffy par exemple, avec son épsode comédie musicale, son épisode muet, l'épisode sur la mort de la mère, ...).
Pis le format série permet effectivement de mieux poser les personnages et tout.
Mais ... j'aime quand même le cinéma. Bon, quand on peut, voir un film sur grand écran, c'est quand même génial, surtout si c'est un truc qui bouge bien ^^
Sinon je pensais aussi qu'on ne s'attachait pas forcément aux personnages d'un film, mais pourtant qui n'a pas pleuré devant l'un d'eux ? Le cercle des poètes disparus, voire Titanic ?
En fait les deux sont pas tellement comparables. L'un est beaucoup plus concentré (2h pour raconter une histoire), mais peut être beaucoup plus impresionnant aussi, l'autre peut se permettre plus de liberté ...
C'est pas comparable. MAis y'a des trucs que je ne vois qu'au cinéma, tels que les films à la "Colline a des yeux".
En ce qui concerne la télé, je trouve de très haute tenue le programme d'Arte de ces jours derniers : voir le fil ce soir sur Arte :
http://www.et-alors.net/forum/ftopic5939-15.php
Mais au niveau des grandes chaînes, je trouve la programmation par France 3 de Le jour le plus long pour le 8 mai, limite méprisante. Le film date de 1962 ! Un jour comme le 8 mai mérite une programmation intelligente et créative. Comme si on avait fini de dire, d'analyser, de réinterprêter ce que la seconde guerre mondiale représente aujourd'hui pour notre époque - comme si parler du rôle des Russes dans le dénouement de cette guerre était encore un tabou. Le 8 mai, France 3 aurait dû nous passer Stalingrad de Jean-Jacques Annaud. Est-il jamais passé à la télé ?
Il y a quelques semaines ou mois, j'ai eu une surprise en voyant, très tard dans la nuit, en semaine, sur tf1, The talented Mr. Ripley, un film où l'on voit Matt Damon en amoureux transi de Jude Law (invité d'honneur aux derniers Césars/ coqueluche du festival de Cannes pour son rôle dans My Blueberry Nights de Wong kar Wai /interprête principal de Stalingrad où il joue le rôle d'un soldat russe), sans que je puisse m'expliquer cette programmation à un horaire aussi bizarre.
Meurtre Parfait d'Andrew Davis, qui est passé dimanche soir sur France 2, est un excellent film, même si, remake de Le meurtre était presque parfait d'Hitchcock oblige, il n'invente rien de nouveau. On y aura retrouvé la talentueuse Gwyneth Paltrow qui était la partenaire de Jude Law dans The Talented Mr Ripley.
Ceci pour dire que la programmation de cinéma à la télévision est globalement suffisamment riche et variée pour que je n'éprouve pas le besoin de me gaver de séries américaines dont la prévisiblité le dispute à la fascination morbide quand ce n'est pas doublé d'élucubrations « paranormales » qui font probablement écho à la religiosité du peuple américain, et dont je n'arrête pas de m'étonner qu'elles trouvent un accueil auprès d'un public français qu'on aurait pu croire plus cartésien et athée.
Si tu veux parler du cinéma en salle, et puisque la série dont tu parles semble être une histoire à suspense (thriller en anglais), je garde un excellent souvenir de Ne le dis à personne (cela date de novembre 2006, il est vrai) : voir le fil (sans tenir compte des dates, le forum est bugué) :
http://www.et-alors.net/forum/setopic_5204-canet.html
http://www.et-alors.net/forum/ftopic5939-15.php
Mais au niveau des grandes chaînes, je trouve la programmation par France 3 de Le jour le plus long pour le 8 mai, limite méprisante. Le film date de 1962 ! Un jour comme le 8 mai mérite une programmation intelligente et créative. Comme si on avait fini de dire, d'analyser, de réinterprêter ce que la seconde guerre mondiale représente aujourd'hui pour notre époque - comme si parler du rôle des Russes dans le dénouement de cette guerre était encore un tabou. Le 8 mai, France 3 aurait dû nous passer Stalingrad de Jean-Jacques Annaud. Est-il jamais passé à la télé ?
Il y a quelques semaines ou mois, j'ai eu une surprise en voyant, très tard dans la nuit, en semaine, sur tf1, The talented Mr. Ripley, un film où l'on voit Matt Damon en amoureux transi de Jude Law (invité d'honneur aux derniers Césars/ coqueluche du festival de Cannes pour son rôle dans My Blueberry Nights de Wong kar Wai /interprête principal de Stalingrad où il joue le rôle d'un soldat russe), sans que je puisse m'expliquer cette programmation à un horaire aussi bizarre.
Meurtre Parfait d'Andrew Davis, qui est passé dimanche soir sur France 2, est un excellent film, même si, remake de Le meurtre était presque parfait d'Hitchcock oblige, il n'invente rien de nouveau. On y aura retrouvé la talentueuse Gwyneth Paltrow qui était la partenaire de Jude Law dans The Talented Mr Ripley.
Ceci pour dire que la programmation de cinéma à la télévision est globalement suffisamment riche et variée pour que je n'éprouve pas le besoin de me gaver de séries américaines dont la prévisiblité le dispute à la fascination morbide quand ce n'est pas doublé d'élucubrations « paranormales » qui font probablement écho à la religiosité du peuple américain, et dont je n'arrête pas de m'étonner qu'elles trouvent un accueil auprès d'un public français qu'on aurait pu croire plus cartésien et athée.
Si tu veux parler du cinéma en salle, et puisque la série dont tu parles semble être une histoire à suspense (thriller en anglais), je garde un excellent souvenir de Ne le dis à personne (cela date de novembre 2006, il est vrai) : voir le fil (sans tenir compte des dates, le forum est bugué) :
http://www.et-alors.net/forum/setopic_5204-canet.html
j'suis allé voir Anna M. C'était visuellement beau, trés beau, alors qu'il y avait moin de mouvement que Spider man3 !!Mais ... j'aime quand même le cinéma. Bon, quand on peut, voir un film sur grand écran, c'est quand même génial, surtout si c'est un truc qui bouge bien ^^
(Quand elle se frappe la tête et que ses cheveux vollent au vent, c'est
L'idée de pas avoir le temps de s'attaché au personnage c'est a cause de la concentration de l'action en un temp réduit.
1h40 le film ca fait cours pour présenter les personnages, poser une situation et un denouement.
Quand j'mate un film asiatique, ou indien j'ai l'impression qu'il y a un travaille sur les personnages plus approfondi. Même si pour le coup l'action ralentit légérement souvent.
Les séries ont cette possibilités de faire plein plein d'actions d'approfondir les personnages malgré tout, elles doivent cela au format: plusieurs épisodes donc possibilités d'approfondir la personnalité des personnages sur chaque épisode et en les confrontant a des situations toujour plus ou moin nouvelles comme lost peut le faire .
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UnExMembre
Je trouve aussi que les séries osent beaucoup plus que le cinéma. Déjà pour des raisons économiques. Mais je pense aussi que les séries peuvent plus facilement se permettre de s'adresser à un public "particulier", par exemple Queer as Folk, ou Six Feet Under qui s'adresse plutôt aux gens qui ont un humour assez noir. Certaines marchent très bien sur tout type de publics par la suite, et tant mieux, mais je crois qu'à la base une sérié télé peut prendre le risque de ne viser qu'un seul "type" de public, au risque de choquer certaines personnes, alors qu'au cinéma ce serait quand même plus risqué. Et puis elles ont plus de temps pour montrer les différents aspects du sujet, alors qu'au cinéma... Ca doit aussi venir du côté "passif" qu'on a face à une série (contrairement au cinéma, où il faut se déplacer, acheter son billet, choisir son film). Mais du coup, j'apprécie de plus en plus les séries. C'est sûr qu'il y a encore des films magnifiques, mais, quand il s'agit de me divertir, sans prétention culturelle, c'est vraiment très rare que j'opte pour un film, maintenant.