Vos textes et poèmes

Faites nous rêver : peintures, photos, sculptures, poèmes ou autre ! (il faut avoir posté 30 messages pour avoir accès à ce forum)
kako
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Message par kako »

Je voudrais te voir
Et tu ne me vois pas
Est-ce que tu penses un peu à moi ?
Quand je rêve de toi
Rêves-tu de moi ?
Fais signe je serai là

C'est comme ça
Qu'une journée sans toi
Est sans soleil
Et sans joie
Alors n'oublie pas
Surtout n'oublie pas...

Je veux vivre pour toi
Rien que pour toi!

Baby I love you, I want you day and night
Baby I need you, je veux te voir et c'est tout
Et mon avenir,
Si tu ne m'aimes pas,
N'existe pas...
kako
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Message par kako »

Tu as toujours le sourire
Un sourire qui me fait rêver
Dis, c'est pour qui ce sourire ?
Si c'est pour moi j'ose l'espérer...

Toi tu as le regard qui brille
Une lumière au fond des yeux
Dis, c'est pour qui ce regard qui brille ?
Si c'est pour moi c'est merveilleux...

Tu es entré dans ma vie
Je ne pense qu'à toi
Et je n'ai qu'une envie
C'est d'être avec toi

Et j'ai le coeur qui bat
Chaque fois que je t'aperçois
Moi je t'aime, tu vois...
Hello Kitty
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Message par Hello Kitty »

Voila un truc hybride que je ne sais pas où caser. Un petit dialogue en prose poétique.


Les Noces d'une Ombre

A: C'est que je n'ai plus le temps, voyez vous. C'est que ça presse, en somme. Ce n'est pas urgent, mais presque.

B: Quoi donc? Quoi donc, Dites moi !

A: Et bien, madame, j'ai une ombre à marier. Oui, parfaitement, une ombre. Ca faisait un petit bout de temps quelle voguait, l'air de rien. Pas un vague à l'âme, mais presque. Et puis la voilà maintenant, résignée, là, sur le pavé. Pas bien épaisse, c'est vrai, mais sombre tout de même.

B: Mais une ombre, une ombre, enfin vous n'y pensez pas! Ce n'est pas sérieux.

A: Pas sérieux,...j'aimerais bien vous y voir. Que voulez vous on est jeune, et un soir, entre ce qui n'est plus et ce que l'on voudrait qu il soit...et bien vous savez ce qui se passe. Vous connaissez la chanson, n'est ce pas? Elle s'immisce, et on ne se méfie pas. Elle se met à grandir, grandir et grandir encore, mais au fond elle nous rassure. Et sans qu'on s'en aperçoive, un beau matin, elle occupe tout l'espace. On se lève, et voilà l'ombre sur le devant de la scène, elle fait son numéro. Et puis on la laisse faire, après tout elle divertit. On s'y habitue. On s'y attache à ce petit lambeau de rêve qui flotte entre deux mondes Un morceau de satin arrachés aux ténèbres quoi de mieux pour combler les silences? Je vous le demande, quoi de mieux?

B: Qu est ce que j'en sais moi?

A: Ne faites pas semblant, je vous prie. Vous le savez très bien. Nous vivons tous avec des ombres, jusqu'à ce qu'on les enterre, jusqu'à ce qu'on les oublie. Moi je ne peux pas l'effacer, pas encore, pas tout de suite. Je ne suis pas sure. Est elle tracé au crayon gris mon ombre?

B: On aura tout vu, ça je vous le dit, on aura tout vu! Moi, vivre avec une ombre! Jamais! Vous m'entendez? Jamais! Et la marier en plus de ça! Il en faut du culot ! A ça, il en faut de l'audace!

A: J'aurais préféré avoir un rêve à marier figurez vous. Comme les autres, un beau rêve blanc en coton hydrophyle, moelleux à souhait, doux à outrance. Un rêve éblouissant, rien de moins. Mais que voulez vous, je ne sais pas enfanter les rêves, je ne sais faire que des ombres. Est ce ma faute ça aussi? Et puis d'ailleurs qu'est ce qu'une ombre sinon un rêve sali. Un petit trou dans l'univers, une découpe sans conséquence, triste, malingre .Une menue déchirure entre désir et désespoir. A peine un accroc dans cette foutue réalité en technicolore.

B: Vous en avez de bonnes, vous. Une ombre, madame, c'est un mensonge, ni plus ni moins. C'est un piège dans cette foutue réalité en technicolore comme vous dites. C'est un vide à la surface. A tout moment on peut tomber dedans. Et on sait ce qui arrive alors. On s'y perd, oui, on s'y perd dans tout ce noir.On ne fait que chuter, et chuter, et chuter encore. A t-on déjà vu quelq'un tomber dans un rêve. Non madame, certainement pas. Je vous le dit tout net. Le rêve c'est franc, le rêve c'est clair, tellement clair que ça en serait presque vrai.

A: Le rêve c'est vrai, jusqu'à ce qu'il se brise soudainement sur la chaussée. Qu'il vole en éclats, en mille morceaux. Et alors, essayez toujours de les recollez. Tandis qu'une ombre, une ombre madame, ça se poursuit ou ça se piétine. Il faut choisir une fois pour toute. Mais ensuite c'est pour la vie, qu'on court après ou qu'on l'écrase. Et puis si on s'épuise, si un jour l'envie de l'attraper se tarit, ou que de piétiner nos pieds s'endolorissent, alors, il est toujours temps de faire quelque chose. A tout prendre une ombre ce n'est pas si mal, une ombre c'est mieux que rien.

B: Et combien de temps allez vous continuer à cacher le fin mot de l'histoire?

A: Comment ça?

B: Allons, allons, où est il passé cet homme au bout de votre ombre? Liquidé, évanouit, déporté ou que sais je encore? A vous entendre on croirait que vous étiez seule dans l'affaire.

A: C'est que...

B: Que quoi? Bon sang! Dites le!

A: C'est qu'il s'est envolé.

B: Envolé! Ca par exemple!

A: Il a pris peur face à son ombre...oui... peur face à son ombre tout droit sortie de mon ventre. Maintenant c'est lui qui vogue l'air de rien. Qu'aurais je pu faire, de toute manière, sans rêve pour le clouer au sol, sans rien du tout prêt à se briser, rien du tout qui vaille la peine de prendre un risque. A la place, une pauvre ombre, ridicule et chétive, un petit fantasme timide, une pathétique projection de son âme,vaine, caricaturale, tout juste sortie de mes entrailles et encore gluante de mon espérance. Alors voilà, il a disparu et peu à peu l'ombre a pris sa place. Quand j'ai réalisé il était déjà trop tard. Et aujourd hui, je n'ai plus que cette ombre à marier, ce reste de lui que j'ai enfanté, qu'il n'a pas voulu. Qui sait? Peut être qu'un rêve égaré au détour de l'autel acceptera le marché avant de se briser, ou de tomber, dans la plus terrible noirceur, au plus profond de mon ombre, de son ombre, de l'ombre d'une histoire qui a cessé d'exister.
stefthefrog
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Les mots

Message par stefthefrog »

Un ch'tit texte, écrit ce matin, comme ça


Les mots

Ceux qui libèrent ou qui emprisonnent.
Ceux qui passent en trébuchant quand je veux les dire.
Ceux qui reflètent si mal les sentiments éprouvés.
Ceux encore, qui plantent une flèche en plein cœur.
Ceux qui déchirent l'âme, me laissant à bout de souffle.

Ces mots qui veulent dire une même chose.
Ces mots tendres et doux qui guérissent l'âme.
Ces mots qui sonnent creux et vides de sens.
Ces mots qui tonnent et grondent.
Ces mots qui font rire ou rougir.

Ces mots ne veulent rien dire,
Sans les sentiments qui nous animent.
sandoval

Message par sandoval »

Pluie d'été verte

Aujourd'hui le soleil est vert
Accoudé au balcon
Dans les montagnes
Résonne le chant des pieuvres

Hier c'était il y a un million d'années
Un brame d'effroi et de sueur glacée
Perle de tes épaules
Au travers toute la ville
Combattre la poussière
Les crocs les mains les bras
Les sabots et le fer
Les chars et les mendiants de toute la terre
La maison entonne le rire mortuaire
Des blessés
Des coudes brisés
Des crânes fracassés à l'aube de nos prières
La mâchoire de sang se relève
Bénie
Folle de gesticulations
Elle articule l'inavouable secret
Et les loups troublent le silence du désert
Par les baisers révulsés
De tes lèvres bleues

Les soldats se guettent
S'étouffent
S'agrippent
S'agenouillent et hurlent
Tête renversée
Frappent des poings de toute leur force
Pour faire vaciller l'éclipse
Des amants pétrifiés
S'effondrent sur les brasiers
Des pustules et des galops
Des bombes et des rivières
A terre

Les membres sous la pluie
Des caravanes
Surgit l'Ange fatigué
Harrassé de tourbièress et de soifs
Les canons caressent nos côtes
Et toi
Dans la tempête
Ton visage de carthilage émacié
Tes mains pressantes
Tu pleures
Aucun regret
La plaie ouverte de ton coeur
Tes cheveux de cendres
Tu soupires
Poudre de rafales

Les femmes gémissent
Les enfants crèvent sous la tièdeur
Des machines d'acier
Ta poitrine
Pluie d'été verte
Respire la suie
Et le vaisseau s'écrase sur le sable
Ouvre le gouffre
Avale toute la matière
Les lions
Les peines et la fièvre
Les guerriers chevauchant la terreur
Les cris les plaintes
Le sang circulaire
Le tonnerre
L'électricité
La putréfaction et tes doigts de velours
Les vieilles terrasses
Les jeunes étés
Toute la poussière
Toute la carcasse
De nos navires amoncelés
Répudiant leurs râles et leurs âmes
Les crécelles
Les spasmes et les cuirasses
Les vagues et l'unique comète
Qui font encore vibrer ton corps

Aujourd'hui le soleil est vert
Hier c'était il y a un millions d'années
Et au travers des barbelés
Je perçois la fureur de tes appels
Shael Neih
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Quelques écris

Message par Shael Neih »

Bonjour,

Comme je vous l'avais dit, je maintenais un blog il y a quelques mois, et je souhaite vous partager quelques un de mes écris. Bon, ce n'est pas de la grande littérature, c'est pratiquement tout le temps le même thème, mais j'espère que ça vous plaira !

Fatalité
Induite, inscrite, planté dans les veines à travers de longues aiguilles. Injection morbide d'une infection virale, volonté induite d'une maladie séduite. J'attends comme toujours cette demoiselle, qui de blanc vêtue viendra tacher sa robe par un rouge nommé sang.
Bises !
Willou
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Message par Willou »

Tristement beau et bien écris...

Willou
stefthefrog
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Message par stefthefrog »

Deux p'tits textes... :D

"L'araignée au plafond"

J'ai un p'tit vélo dans la tête,
Une araignée au plafond,
Une image lancinante
Qui revient, incessante.

Un grain de sable qui coince,
Un truc qui m'démange,
Un parfum entêtant,
Qui revient, dérangeant.

Des fois ça tourne pas rond,
Des fois j'suis à l'envers,
Mon coeur tout aplatit,
Mon âme toute riquiqui.

Et j'sais pas pourquoi,
Mais un jour ça disparaitra,
Quand je t'aurais trouvé,
Quand j'serais dans tes bras

xxx

"A nu"

Dans le silence nuit,
Tout ton corps tendu
Se dévoile à mes yeux,
Qui s'attardent sur toi.

Mon coeur palpite,
Ma main tremblante, s'avance
Jusqu'à toucher les courbes
D'une extrême chaleur.

Lentement je parcours
Un paysage exotique,
En cherchant à rejoindre
Ton coeur mis à nu.

Ta bouche entrouverte
Chuchote des secrets
Que rencontrent mes lèvres
Meurtris de désirs.

Cocon de volupté
Que rien ne peut briser,
Moments préservés,
Ils durent l'éternité.

:wink:
Shael Neih
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Inscription : sam. juin 16, 2007 8:23 pm

Message par Shael Neih »

Cyanure
Dans l'orgueil d'une impuissance verbale aux allures de ménagère mégère, j'ai demandé au cyanure d'empoisonner une parure sur laquelle mes lèvres s'y déposent et croquent dans ce poison rempli d'échymoses.
Shael Neih
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Message par Shael Neih »

Sexe (plus fun ;p)
Sexe

Regarde toi et apprends,
De toutes ces choses comprends,
Que des images prises,
Tu ne fondes que méprise,
Sur un modèle typé merise.

Conformiste tu oublies
Que nous n'avons qu'une vie,
Conformiste tu ne connaît
Aucune des galères endurées.

Regarde toi et apprends,
De toutes ces choses comprends,
Que des images prises,
Tu ne fondes que méprise,
Sur un modèle typé merise.

Il y a une impression de léger poison
Qui s'est infiltré dans le son,
Diffusé partout sans ambition,
Et qui éveille en nous le mot passion.

Regarde toi et apprends,
De toutes ces choses comprends,
Que des images prises,
Tu ne fondes que méprise,
Sur un modèle typé merise.

Tu n'as nulle idée du sens de ce mot
Tu penses pourtant qu'il est gros,
Juste un mot légèrement sot,
Avoues qu'il n'est pas trop.

Regarde toi et apprends,
De toutes ces choses comprends,
Que des images prises,
Tu ne fondes que méprise,
Sur un modèle typé merise.

Voici le mot je te le dis,
Gay n'est pas juste qu'une parodie,
De ce que tu nommes en philosophie,
Le mot désir de vie.

Par conséquent n'oublies jamais
Qu'entre toi et moi ce n'est qu'un "mais",
Car n'oublies pas une chose s'il te plait,
C'est que l'amour n'a pas de sexe.
Même si cela te vexe ...
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