
A y est. Je suis allée voir l’expo « Trash » Bruno Mouron / Pascal Rostain, celle avec les fameuses poubelles des stars… Trips étranges mais trips sympas !
Une autre approche des stars t’est proposée sacré(e) chanceux(se). Certes, les étiquettes Gucci de Charlize dans sa poubelle te font rappeler combien la star aux jambes sveltes et au regard de braise t’est inaccessible mais une philosophe a écrit quelque part sur le forum qu’il fallait te bouger si tu voulais avoir une love story avec ta star préférée ! Alors tu sais ce qu'il te reste à faire

Sinon, les stars sont des personnes tout à fait normales… Mel Gibson porte des caleçons mochissimes (est-ce normal ?... En tout cas, c'est sûr, c'est laid !) tandis que d’autres se brossent les dents avec du Colgate comme toi, ô simple terrien (mais on m’a dit qu’il s’agissait peut-être du dentifrice Colgate Gold ! (Sal**ds de riches ! Répartissez-moi ces richesses tout de suite !) Euh…à part ça, tu apprends aussi que [*attention scoop inside*] Halle Berry possède des charentaises Bob l’éponge ! Bref, c’est une manière originale d’appréhender les stars…
A côté de ça, quatre expos, toujours à la Maison Européenne de la Photographie.

Alain Fleischer, « 599 »
Ouais, bon, j’ai pas trop accroché. Il s’agissait surtout de maquettes et de sculptures ayant trait aux moteurs et à la carrosserie. (Moi, je suis plutôt fana du calendrier Pirelli…


Richard Kalvar, « Terrien »
Pour ta culture perso, ce monsieur est un photographe qui a vu le jour aux States et qui est membre de Magnum photo (on sait jamais si, dès fois, tu joues au Millionnaire et qu’une question concernant ledit photographe te tombe du ciel… *Et-alorien béni des Bears*, tu pourras scintiller auprès de Jean-Pierre Foucault avec ton sourire émail diam’s ). Expo très sympa avec une pointe d’humour là-dedans. En fait, sur les clichés, tout s’emmêle : le vivant se confond avec le non-vivant, idem pour l’animal et le végétal. Exemple : l’une des photos met en scène des canards jouxtant une branche qui ressemble elle-même à un canard ! Et moi de sourire comme une dinde devant la photo (mais j’adore sourire comme une dinde…).

Edouard de’Pazzi, « Memento Mori »
Au moment où j’ai pénétré dans la salle, j’ai flippé. Quasi huis-clos qui m’a mise super mal à l’aise. Les photos très sombres sont couvertes d’une nébuleuse assez effrayante. Un peu de Lynch là-dedans puisque ça joue sur le caractère polymorphe des êtres. Et forcément ça m’a beaucoup plu. Le seul truc qui gâche un peu ce trip d’angoissé, c’est que tu vois la silhouette des passants dans la rue et ça crée une rupture avec l'atmosphère obscure de l’expo. Dommage…

Catherine Ikam et Louis Fléri , « Digital Diaires »
L’expo présente des portraits infographiques, des sculptures vidéo et des installations virtuelles. Au milieu de tout ça, tu t’amuses comme un gamin. L'ambiance est étrange mais c’est bourré de terrains de jeu.
Tu pénètres dans une surface et là, une femme au visage un tantinet allumée te fixe et te fait comprendre des tas de trucs. Révélations mystiques sur ta propre conscience ! Tu peux aussi poser tes fesses devant un écran et un visage (toujours celui de l’allumée) pointe son regard sur toi de façon inquiétante. Ailleurs, tu entres dans une salle dans laquelle se trouve un grand écran. Prends la paire de lunettes 3D et observe l’écran. Hop, tu plonges dans la mémoire d’un être avec une myriade de visages et de souvenirs. Si tu es narcissique, tu peux te poser sur un super tabouret qui n'attendait que ton séant et abracadabra, en face de toi, tu pourras te mirer mais ça ne sera qu'une vision fragmentée de ta propre personne. *Bien fait, sale vaniteux.*
Vraiment très chouette cette expo ! A la fin, je me suis sentie plus intelligente. Lu quelque part sur un des murs : blablabla...« un système de communication rétroactif allant d’un point à un autre ».
