Quel sport pratiquez vous ?

Pour celles et ceux qui aiment bien mouiller leur chemise
ExMembre L

Message par ExMembre L »

moi je fais de l'apnée. Je suis la seule fille. Je me suis proposée d'être leur mascotte.
La moyenne d'age c'est 40 je pense, la moyenne de poils c'est très poilu, le tour de mollet est impressionnant. Mais bon je ne suis pas en reste ça va. me démerde. 8)

et en plus ça me fait même pas bizzare.

Sinon je nage à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, et je regarde les filles! 8) et comme en plus la natation est un sport pour goudou dans ce pays y a QUE ça dans la piscine.
Droopy
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Inscription : mar. août 07, 2007 3:46 pm

Message par Droopy »

Tu es sûre lulu que c'est un sport de goudou car là tu m'intéresses Eh oui ça veut dire rencontre :roll: :wink:
Shoryuken
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Message par Shoryuken »

Il est cinq heures du matin, tu te lèves. Tu t’es pieuté à une heure et quelques. Et tu as fait nuit blanche. T’as la tronche et la moitié du cerveau encore collés sur l’oreiller. Du coup tu navigues au radar. T’ingères un rapide petit dej’ avant de passer sous la douche en espérant qu’elle te réveillera. T’appelles ton cousin. Il est aussi frais que toi. Il passe pourtant te prendre dix minutes plus tard. Tu charges ton vélo dans son camion et vous partez rejoindre les potes qui vous attendent dans la ville voisine. Leurs vélos sont chargés sur un 4x4 en fin de vie.

Les deux véhicules prennent alors la direction de la Vallée de Chevreuse. Il fait nuit, les rues sont désertes et il caille, en dépit du chauffage. Tu te reluques dans le rétroviseur et te demandes pourquoi tu t’es levé si tôt un dimanche matin. Tu serais tellement mieux à ronfler au chaud sous la couette. Ton cousin se dit la même chose.

Vous arrivez à Choisel. Là, vous voyez différents panneaux. Des flèches indiquant « départ VTT Cross Country ». Cinq minutes plus tard, vous vous garez sur un parking quasi désert. Vous sortez de la bagnole. L’air vous glace. Il y a là quelques pèlerins qui enfilent casques et collants avant d’astiquer une dernière fois leurs vélos. Vous rejoignez vos potes et allez ensemble au stand d’inscription. Tu remplis une fiche, t’acquittes de sept euros et tu reçois un petit fanion numéroté à accrocher à ton guidon. Puis tu vas prendre un bon café brûlant. Puis un second et un troisième. Du monde commence à affluer. Instantanément, le contact se fait. Des gens que tu ne connais pas mais avec lesquels tu refais le match de la veille, tu parles du parcours de la journée et du meilleur système de freinage. L’heure tourne. Il est presque sept heures dix. Tu vas chercher ton vélo. Tu fous ton bonnet, ton gros blouson et tes mitaines usées jusqu’à la corde.

Sept heures trente. T’es devant la grille de départ avec ton zinc’ et tes potes. La grande porte du Château de Breteuil s’ouvre. C’est parti pour cinquante bornes de VTT. Et histoire de te mettre tout de suite dans l’ambiance, ça grimpe.

L’aurore tarde à se pointer donc tu ne vois pas grand-chose pour tes premiers tours de pédalier. Mais tu t’en fous : tu sais que t’es dans une forêt et que si tu ne fais pas attention à la route caillouteuse, tu finiras dans un arbre. Donc tu te concentres sur le chemin à suivre. Après un moment de grimpette, la forêt laisse place à un champ et le soleil, encore blafard, entame sa lente et inexorable ascension.

Là, tu commences à sourire. Tu respires l’air frais et vivifiant d’une nature qui se réveille tout doucement. Tu vois des vaches qui paissent, des chevaux qui hennissent. Un peu plus loin ce sont des lapins qui gambadent et une nuée de canards qui s’envole. Et, ici, c’est tout un nid de piafs qui fait entendre ses joyeux gazouillis. La rosée qui couvre les étendues herbeuses a laissé comme une fine pellicule blanche. A moins que ça ne soit la brume qui peine à se dissiper. Peu importe en fait. Ca faisait une éternité que tu n’avais pas eu un tel contact avec la nature. Retrouver tous ces petits plaisirs simples te met en joie et tu te dis que ça valait le coup de te lever si tôt.

Mais tu déchantes très rapidement en consultant la prochaine étape sur le road-book : le Château de la Madeleine. Autrement dit, un château fort situé en hauteur. Ca va grimper. Et violemment. Un chemin glissant, pavé, interminable et avec des virages en épingle. Le tout avec un dénivelé de près de cinquante degrés. Premier moment de solitude. Tu changes de plateau et de pignon. Rien n’y fait, tu avances toujours aussi peu. Tu te fous en danseuse. Grave erreur : la roue arrière patine, tu fais du sur-place avant de partir en arrière ! Pas le choix, tu mets pied à terre et tu fous ton vélo sur tes épaules. Et même à pieds t’en chies copieusement. Arrivé en haut de la montée, tu souffles comme un bœuf. Tu break deux minutes histoire de récupérer tes poumons et tu repars. Les parties suivantes sont plus faciles : petits sentiers forestiers, routes bitumées, terrains sablonneux, pentes douces puis champs. Tu balances ton vélo de virage en virage, tu slalomes entre les arbres, tu traces dans les pentes pour avoir assez de vitesse dans les montées. Tu pédales, t’avances, tu suis la cadence et tu prends ton plaisir. Un vrai kiff.

Jusqu’à cette saloperie d’ornière dans les herbes hautes et glissantes. T’arrives pépèrement et pourtant tu te la ramasses. Tu fais un soleil, manques de t’exploser les bijoux sur le guidon et atterris la gueule dans la boue et le cul dans les chardons. Ton cousin, par solidarité familiale, fait de même. Tu te relèves tant bien que mal en te malaxant la jambe qui commence à être crampée. Tu rigoles. Tes potes aussi. Et mêmes les mecs qui suivent. Et qui se vautrent à leur tour ! Du coup, tout le monde explose de rire. Un peu d’entraide et quelques sourires plus tard, c’est oublié. La cadence s’accélère. Plus de pentes, plus de rocaille et plus de dangers.

Mais t’es un warrior alors t’avances. Et puis t’as pas le choix. Tu te fais quelques frayeurs. Tu te dis que tu devrais lever un peu le pied, y aller mollo. Et c’est ce que tu fais. Pourtant la topographie te baise : t’as beau t’accrocher fermement à ton guidon et prendre solidement appui sur tes pédales, ben tu t’envoles. Tu te retrouves le cul et les pieds en l’air et tu pries comme un dément pour que tes mains ne glissent pas des poignées. Tu serres les dents et les freins mais ça a peu d’effet : t’es entraîné par la pente, la vitesse et, il faut bien le dire, par le plaisir que te procure tout ce flip. Tu commences à capter que dans bien des cas, accélérer vaut mieux que freiner. Guidonner devient un art et déraper est plus efficace que piler. Et puis quitte à se planter, autant le faire copieusement.

Les choses vont ainsi jusqu’au kilomètre vingt. Le ravitaillement. Un grand stand au bout d’une interminable côte. Arrivé en haut, t’as pissé trois litres de sueurs et tu te désaltères autant que possible tout en grignotant quelques quartiers d’oranges et carrés de chocolat. Tu discutes de la suite du parcours et tu te dis que ce que tu viens d’endurer, c’était de la petite bière. Les choses sérieuses vont commencer.

T’enfourches à nouveau ton vélo et tu y retournes. Et là, t’en baves infiniment plus.
La première côte de la seconde partie te regarde et semble te dire « toi, tu vas souffrir ». Et tu souffres. Mais tu fous pas le pied à terre. Tu tiens bon. Tu souffles, tu pestes, tu râles et tu passes. Et t’es content de toi parce que c’était pas gagné. Et la suite est du même acabit. Les muscles sont sollicités au possible, ça fait mal. Le moral tient pourtant bon. Et c’est grâce à lui que t’avances. La gniak, tu l’as. Chaque mètre gagné sur les montées, chaque coup de pédale pris sur la douleur est une victoire. Et ça motive pour continuer. Et de la motivation, il va t’en falloir parce que les pentes suivantes sont bien plus effrayantes que la plus hardcore des côtes.

Et c’est là que tu regrettes de pas avoir un casque, des protections et un vélo équipé de freins à disques et d’un amorto à l’arrière. Les passages sont étroits. Les chemins bourrés de racines vicelardes et de cailloux instables. Et aussi de feuilles mortes. Et même de flaques de boues. Pas con, tu vas la jouer prudent. Que dalle. T’as pas encore compris ce qui t’arrive que t’as déjà le genou en compote. Celui-là même que tu t’étais explosé trois semaines auparavant contre une bagnole. Celui-là même qui a reçu tout ton poids quand tu t’es cassé la gueule de la mezzanine. Et là, tu douilles. Vraiment. Mais tu repars. Et tu fais encore plus gaffe. Pourtant, même en faisant attention, tu te fais des putains de frayeurs. Tu crois que tu vas y passer à chaque gros caillou, à chaque virage serré. Mais ce qui te fait encore plus baliser, c’est tous ces tarés qui passent comme des balles à côté de toi. Toi, couillon, t’es debout sur tes freins qui grippent que dalle à cause de la boue prise dans les étriers. Ta fourche avant n’amortit rien et tu te ramasses tout dans les bras et les épaules. Du coup tu trembles plus qu’un marteau piqueur dans le cul d’un parkinsonien. Eux, ils se foutent de la caillasse. Ils ignorent autant le mot frein que les autres cyclistes. Ils descendent comme des tarés, droit devant. Du coup, tu te dis, si eux le font, pourquoi pas toi… Alors tu oublies tes freins de merde et toutes tes peurs et tu fonces aussi.

Plus que dix bornes avant l’arrivée. T’as les muscles meurtris. Les ronces et les branches se sont amusées à te griffer la gueule. A cause de la boue, ton vélo pèse cinq kilos de plus. Et tu les sens, surtout dans les côtes. Les autres cyclistes te gênent et tu dois les esquiver. Comme s’il n’y avait pas assez d’obstacles comme ça. Et puis il y a l’ultime côte. Facile soixante-dix degrés d’inclinaison. Tu la vois et tu te dis que jamais tu la passeras. Et tu la passeras pas. A peine arrivé au tiers, ta roue avant se lève toute seule et toi tu pars en arrière. Heureusement t’as le réflexe de te pencher sur le côté sinon tu finissais le crâne éclaté contre la caillasse. Tu la finis à pieds. Arrivé en haut, tu craches comme si tu venais de t’enfiler dix cartouches de gauloises maïs. Et tu repars. La fin du parcours, tu la fais sans en être conscient. T’es cassé de partout, ta volonté de fer a fait place à une abnégation totale de la douleur et tu te surprends à tracer comme un taré.

Tu franchis enfin la ligne d’arrivée. Tu ressembles à rien. Y’a autant de gadoue sur ta gueule que sur ton vélo. Tu tiens même pas debout tant tes jambes sont crampées. T’es épuisé, vidé. T’as plus qu’une idée : prendre une douche et te coucher. Pourtant, au fond de toi résonne une petite voix qui dit « putain que c’était bon ! Vivement la prochaine ! »

Moralité : faites du VTT, c’est GE NI AL ! :D :D :D
Dernière modification par Shoryuken le lun. oct. 15, 2007 9:35 am, modifié 1 fois.
melisse
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Message par melisse »

Hier j'ai rejoint un groupe de filles qui fait du foot en amateur au bois de Vincennes.

A la base c'est une sorte d'assoc homo lancée par des étudiantes. Mais des non étudiantes et des gays viennent jouer avec elles.

Ambiance très sympa.

Elles se réunissent tous les dimanches, alors si y'en a qui sont tenté(e)s n'hésitez pas à les rejoindre :)
sandoval

Message par sandoval »

Shoryulen,t'es trop fort :lol:

Ps :merci pour ce récit ^^
butterfly
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Message par butterfly »

Moi ça fait 20 ans que je monte à cheval. Enfin je montais, ma juju est trop âgée maintenant mais un jour j'en aurais un autre et je reprendrais le cheval ça me manque trop c'était ma drogue y a pas si longtemps :roll:

sinon je cours avec *après* mon chien pour me maintenir en forme 8)
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Message par »

je rêve de me remettre au tennis (d'ailleurs si y'a des amateurs! :lol:) et de faire un peu de natation.. faut juste que j'arrive à gérer mon nouvel emploi du temps ;)
La Noiraude
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Message par La Noiraude »

En ce qui me concerne cette année c'est badminton ; l'entraîneuse est une goudou, mais comme elle file à 22 h pétantes à chauqe fois, je me dis qu'elle est visiblement attendue le soir, et du coup, Droopy, je ne te propose pas de venir voir ça de plus prêt, ça a l'air mort d'avance... :wink:
cici
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Message par cici »

pour moi c'est volley-ball cette année...
je voulais en faire en loisir et donc continuer le squash a coté mais l'entraineur et les filles de l'équipe m'ont limite supplié pour que je m'inscrive en compet'... et du coup c'est 2 fois 2h par semaines + le match le dimanche.
plus prenant que ce que je pensais mais ça fait méchamment du bien ;)
Bibounet
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Message par Bibounet »

Vous et .. quoi ? j'arrive pas a lire le nom du topic ....

:arrow:
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