Bonjour, j'ai trouvé ce forum et je l'ai un peu parcouru, j'hésite beaucoup pour parler de mon problème mais je crois qu'il le faut car j'ai besoin de réponses à mes questions.
Je tiens à préciser que je n'y connais pas grand chose sur la question de l'homosexualité, j'ai déjà regardé des débats à la télé sur le sujet mais ça s'arrête là, donc si je pose des questions idiotes ou déplacées veuillez m'en excuser par avance.
Alors voilà, je suis une fille entre 20 et 25 ans et je suis avec mon homme (qui a entre 20 et 28 ans) depuis un peu plus de trois ans.
Il y a quelque chose de bizarre dans notre relation que je n'arrive pas à identifier et je n'arrête pas d'envisager la possibilité qu'il puisse être homosexuel. Je dois dire que ça me fait vraiment peur parce que je l'aime et que je ne veux pas le perdre, il est tout pour moi et je crois que j'en mourrai s'il me quittait et encore plus pour un homme parce qu'il me serait impossible de lutter contre son homosexualité (pour tout dire en y pensant vous allez trouver ça idiot mais je serai même prête à changer de sexe si ça devait arriver...).
Ce qu'il y a c'est que je pense qu'il a beaucoup d'affection pour moi mais je ne sais pas s'il ressent vraiment de l'amour comme moi je le ressens. C'est un type (bien que sensible) très distant et froid, il a du mal à me montrer qu'il m'aime en venant spontanément me prendre dans ses bras par exemple. Bon jusque là rien qui puisse fatalement me faire penser à l'homosexualité.
Il m'a raconté une histoire atroce qui lui est arrivé quand il était petit. Il a 7 ans de différence d'âge avec son frère et en fait son frère venait la nuit dans son lit pour le sodomiser et quand je lui en parle il me dit qu'il n'en veux pas à son frère et il est incapable de dire s'il était consentant ou pas (comment l'être à cet âge là :s), il m'a même dit un jour qu'il n'avait pas trouvé ça désagréable. Il ne se met pas en situation de victime par rapport à ça, comme s'il l'avait voulu et qu'il y repensait avec nostalgie en quelque sorte. C'est un truc que j'ai du mal à comprendre ayant été moi même abusée étant petite par quelqu'un de ma famille, j'en veux terriblement à cette personne et j'ai détesté ça...
Ensuite, il m'a dit qu'avant de me connaître il se masturbait en s'introduisant des objets dans l'anus.
Et enfin, il n'était jamais sorti avec une fille avant moi il y a un peu plus de trois ans, et son entourage pensait qu'il était homosexuel à force (c'est quand même bizarre mais dès qu'un type ne ramène pas une fille à la maison tout le monde pense qu'il est homo, enfin bon c'est un autre sujet ça).
Et pour terminer, je suis très garçon manqué, j'aime bien tous les trucs que normalement les filles n'aiment pas (foots, jeux vidéos, je déteste faire les magasins, etc etc) et je ne peux pas m'empêcher de penser que s'il était vraiment homo refoulé, ce serait la "situation idéale" de sortir avec une fille qui fait penser à un mec qu'avec une fille très féminine.
Quand j'essaye de lui en parler il se met vraiment en colère, il ressent une espèce de dégout pour l'homosexualité, il en fait des tonnes, et ça me fait penser qu'il en fait beaucoup pour dire qu'il déteste ça mais que c'est de la comédie.
Bref tout ça me tourne dans la tête sans arrêt, avant lui j'ai déjà eu plusieurs autres relations amoureuses et celle ci est vraiment particulière dans le sens où on s'entends à merveille, on rigole bien, mais on ne fait pas vraiment de trucs d'amoureux (on a du mal à le faire, même moi alors qu'avant avec les autres ça ne me gênait pas, mais par exemple le simple fait d'aller au resto en amoureux, on y va mais on se sens ridicules et on ne sait pas quoi se dire ni quoi faire :s).
J'ai vraiment peur qu'il soit homosexuel, parce que je l'aime très très très fort, pour moi c'est l'homme de ma vie, c'est avec lui que je veux passer le restant de mes jours. S'il était homosexuel, ça veux dire qu'il ne ressent pas la même chose pour moi, qu'il va s'en aller un jour parce qu'il n'est pas heureux en couple et que moi je ne pourrai pas lutter contre un homme, et en ça c'est pire que s'il partait avec une autre femme.
Cette nuit j'ai rêvé qu'il me quittait pour un autre homme, ce rêve m'a vraiment fait beaucoup de mal et j'ai pleuré en me réveillant. Dans ce rêve en plus l'homme en face me narguait en quelque sorte et me disait en gros que je ne pouvais plus rien y faire parce que j'étais une fille et voilà...
Voilà, j'aimerai que vous m'aidiez à comprendre tout ça et à me dire si oui ou non il se pourrait qu'il soit homosexuel. J'espère ne pas vous avoir choqués en parlant de ça, mais j'avais besoin d'en parler.
PS : Ce qui me blesserait le plus c'est qu'il fasse semblant d'être hétéro parce que ça veux dire qu'il n'est pas heureux et je l'aime vraiment très fort, ça me serait insuportable de penser qu'il est malheureux avec moi.
PPS : Désolée encore une fois si dans ce message je montre que je n'y connais rien et que je mélange, vous savez je ne cherche à blesser personne ici en parlant de tout ça.
Je crois que mon homme est homosexuel
Rien ne dit qu'il le soit, le traumatisme qu'il a subi a du faire suffisamment de dégâts pour expliquer beaucoup de choses. Tu penses qu'il a suivi une thérapie pour ce qui lui est arrivé avec son frère ?
Pour le moment je ne vois rien qui tende à affirmer ceci ou cela donc aucune raison pour que tu t'inquiètes outre mesure
. J'ai vécu des choses difficiles, mais sur un tout autre thème, et il m'est arrivé d'être assez distant dans le passé, pas parce que j'étais gay, mais parce que j'avais du mal à faire confiance et à me "relâcher".
Pour le moment je ne vois rien qui tende à affirmer ceci ou cela donc aucune raison pour que tu t'inquiètes outre mesure
. J'ai vécu des choses difficiles, mais sur un tout autre thème, et il m'est arrivé d'être assez distant dans le passé, pas parce que j'étais gay, mais parce que j'avais du mal à faire confiance et à me "relâcher".Effectivement ça peut venir de son souci, il est complètement bloqué par rapport à cette histoire et il m'a déjà dit avoir peur d'être homosexuel et en faisant ça quand il était petit il a pensé par la suite qu'il devait être homo, bref rien de bien clair dans sa tête.
Comme je suis passée par là moi aussi ayant été abusée j'essaye de l'aider et de faire en sorte qu'il en parle en partageant ma propre expérience, cependant je pense que ça ne doit pas être la même chose d'être abusé par une personne d'un autre sexe que d'une personne du même sexe.
C'est possible que ça vienne de là.
J'ai oublié de dire aussi que c'est le seul garçon que je connais qui ne regarde pas de films X, qui peut très bien se passer de sexe pendant trois mois, pour qui tout ce qui touche au sexe est de moindre importance. (Bon évidemment ça aussi ça peut venir de son traumatisme mais j'ai du mal à le concevoir parce que je n'ai pas de souci à ce niveau là je suis parvenue à faire la part des choses au bout d'un moment mais bon c'est sûr que tout le monde ne réagit pas de la même façon dans des situations similaires).
En fait ce que j'aimerai c'est parler de l'homosexualité avec lui sans qu'il s'énerve, essayer de le questionner par rapport à ça sans le blesser et sans le bloquer encore plus.
A la maison (nous vivons ensemble depuis le début de notre relation) l'homosexualité est un peu un sujet tabou, dès qu'on voit par exemple next avec des homosexuels hommes il exige qu'on zappe, parfois il m'arrive d'en parler (pour moi c'est une chose qui passe très naturellement, je dis truc sort avec machin comme si c'était une fille et un garçon qui sortaient ensemble, banal quoi mais lui dès que je parle de ce genre de choses il change vite de sujet, ou bien il s'en va prétextant un truc à faire, etc etc).
Ce qu'il y a c'est que je n'ai rien de précis me permettant de dire qu'il est peut être homosexuel sans peut être même le savoir lui même, c'est juste un espèce de ressenti, un sentiment étrange qui ne me quitte pas, c'est difficile à expliquer.
Et ce qu'il y a c'est que moi j'aurai préféré être un homme, j'ai du mal à assumer d'être une femme, à présent j'arrive un peu mieux à assumer ma féminité et à l'apprécier, mais plus je fais ça plus il s'éloigne de moi et je trouve ça très étrange.
En tout cas merci d'avoir répondu
Comme je suis passée par là moi aussi ayant été abusée j'essaye de l'aider et de faire en sorte qu'il en parle en partageant ma propre expérience, cependant je pense que ça ne doit pas être la même chose d'être abusé par une personne d'un autre sexe que d'une personne du même sexe.
C'est possible que ça vienne de là.
J'ai oublié de dire aussi que c'est le seul garçon que je connais qui ne regarde pas de films X, qui peut très bien se passer de sexe pendant trois mois, pour qui tout ce qui touche au sexe est de moindre importance. (Bon évidemment ça aussi ça peut venir de son traumatisme mais j'ai du mal à le concevoir parce que je n'ai pas de souci à ce niveau là je suis parvenue à faire la part des choses au bout d'un moment mais bon c'est sûr que tout le monde ne réagit pas de la même façon dans des situations similaires).
En fait ce que j'aimerai c'est parler de l'homosexualité avec lui sans qu'il s'énerve, essayer de le questionner par rapport à ça sans le blesser et sans le bloquer encore plus.
A la maison (nous vivons ensemble depuis le début de notre relation) l'homosexualité est un peu un sujet tabou, dès qu'on voit par exemple next avec des homosexuels hommes il exige qu'on zappe, parfois il m'arrive d'en parler (pour moi c'est une chose qui passe très naturellement, je dis truc sort avec machin comme si c'était une fille et un garçon qui sortaient ensemble, banal quoi mais lui dès que je parle de ce genre de choses il change vite de sujet, ou bien il s'en va prétextant un truc à faire, etc etc).
Ce qu'il y a c'est que je n'ai rien de précis me permettant de dire qu'il est peut être homosexuel sans peut être même le savoir lui même, c'est juste un espèce de ressenti, un sentiment étrange qui ne me quitte pas, c'est difficile à expliquer.
Et ce qu'il y a c'est que moi j'aurai préféré être un homme, j'ai du mal à assumer d'être une femme, à présent j'arrive un peu mieux à assumer ma féminité et à l'apprécier, mais plus je fais ça plus il s'éloigne de moi et je trouve ça très étrange.
En tout cas merci d'avoir répondu
-
Tempérance
- Messages : 2112
- Inscription : lun. août 13, 2007 12:42 pm
Tu sais, je penses que tu dois séparer les deux problèmes, le tien : ton inquiétude pour ce que vous ressentez l' un pour l'autre, et son problème de vie : celui de son histoire à lui 
Tu vois, personnellement, au début de ma vie active, (à 18 ans), j'ai décidé de me faire suivre par un professionnel (oui oui un psy 8) ), en quittant ma famille et en prenant la vie à "bras le corps", j'ai tout de suite su qu'il fallait que je me fasse aider, tellement de choses avaient été non dites, cachées, occultées, sur une période de ma vie difficile, pas dans le même genre que toi, mais difficile quand même, que je devais en parler à une personne extérieure à ma famille et à ceux que j'aimais pour pouvoir être autonome et arriver à "aimer" la vie, quand même.
Grâce à cette aide, je suis arrivé à être une femme et à essayer de vivre le mieux possible, j'ai réussi à entendre certaines choses pas facile à admettre et à avancer, et à vivre tout simplement.
Tout ça, pour te dire, qu'il lui faudrait peut-être trouver un interlocuteur neutre, qui pourrait lui faire découvrir les forces qu'il a en lui et qui peut-être lui donnerait la force de se découvrir réellement.
Bien entendu, tu risques de le perdre, mais son bonheur n'est-il pas le plus important pour toi ? Et si, au détours de ce chemin, il te revenait plus sur de lui, plus épanouis, en un mot, tel que tu le souhaiterais pour toi et auprès de toi ?
Courage Lily
Tu vois, personnellement, au début de ma vie active, (à 18 ans), j'ai décidé de me faire suivre par un professionnel (oui oui un psy 8) ), en quittant ma famille et en prenant la vie à "bras le corps", j'ai tout de suite su qu'il fallait que je me fasse aider, tellement de choses avaient été non dites, cachées, occultées, sur une période de ma vie difficile, pas dans le même genre que toi, mais difficile quand même, que je devais en parler à une personne extérieure à ma famille et à ceux que j'aimais pour pouvoir être autonome et arriver à "aimer" la vie, quand même.
Grâce à cette aide, je suis arrivé à être une femme et à essayer de vivre le mieux possible, j'ai réussi à entendre certaines choses pas facile à admettre et à avancer, et à vivre tout simplement.
Tout ça, pour te dire, qu'il lui faudrait peut-être trouver un interlocuteur neutre, qui pourrait lui faire découvrir les forces qu'il a en lui et qui peut-être lui donnerait la force de se découvrir réellement.
Bien entendu, tu risques de le perdre, mais son bonheur n'est-il pas le plus important pour toi ? Et si, au détours de ce chemin, il te revenait plus sur de lui, plus épanouis, en un mot, tel que tu le souhaiterais pour toi et auprès de toi ?
Courage Lily
Oui c'est vrai qu'un psy lui ferai le plus grand bien pour tirer les choses au clair, mais le souci c'est qu'il n'a pas l'impression d'avoir un souci quelconque et donc : pas besoin de psy.
La seule solution serait d'aller voir un thérapeute de couple (ça il veux bien, c'est étrange non ? ) mais bon là ce n'est pas vraiment pareil.
Bien sûr que je veux son bonheur, ça me rends malheureuse qu'il soit comme ça, aussi bien pour moi que pour lui. Si je devais choisir entre notre couple et son bonheur je choisi son bonheur évidemment... Et dans ce cas là je change de sexe (mouarf je ne plaisante qu'à moitié), comme ça tout le monde serait heureux dans le meilleur des mondes enfin je crois.
Et j'ai aussi une autre question est-ce qu'il arrive aux homosexuel(le)s de tomber amoureux d'une personne de l'autre sexe, malgré leur homosexualité, tout comme ça arrive aux personnes hétérosexuelles pour une personne du même sexe ? Je n'y connais rien, désolée si ma question est idiote
Par contre si c'était le cas ça me donnerait de l'espoir en quelques sortes et ça me rassurerait.
La seule solution serait d'aller voir un thérapeute de couple (ça il veux bien, c'est étrange non ?
) mais bon là ce n'est pas vraiment pareil.Bien sûr que je veux son bonheur, ça me rends malheureuse qu'il soit comme ça, aussi bien pour moi que pour lui. Si je devais choisir entre notre couple et son bonheur je choisi son bonheur évidemment... Et dans ce cas là je change de sexe (mouarf je ne plaisante qu'à moitié), comme ça tout le monde serait heureux dans le meilleur des mondes
enfin je crois.Et j'ai aussi une autre question est-ce qu'il arrive aux homosexuel(le)s de tomber amoureux d'une personne de l'autre sexe, malgré leur homosexualité, tout comme ça arrive aux personnes hétérosexuelles pour une personne du même sexe ? Je n'y connais rien, désolée si ma question est idiote
Par contre si c'était le cas ça me donnerait de l'espoir en quelques sortes et ça me rassurerait.
-
Tempérance
- Messages : 2112
- Inscription : lun. août 13, 2007 12:42 pm
Il est d'accord pour une thérapie de couple, ce n'est pas étrange, c'est au contraire une bonne chose, il cherche peut-être un interlocuteur mais il ne sait pas exactement qui, il ne sait pas quel est la personne qui lui conviendrait, et il se dit, peut-être: prenons ce qui paraît le plus sensé, ou ce qui me fait le moins peur, on verrait pour après, on verra après pour ce qui compte vraiment pour moi.Lily12 a écrit :Oui c'est vrai qu'un psy lui ferai le plus grand bien pour tirer les choses au clair, mais le souci c'est qu'il n'a pas l'impression d'avoir un souci quelconque et donc : pas besoin de psy.
La seule solution serait d'aller voir un thérapeute de couple (ça il veux bien, c'est étrange non ?
Bien sûr que je veux son bonheur, ça me rends malheureuse qu'il soit comme ça, aussi bien pour moi que pour lui. Si je devais choisir entre notre couple et son bonheur je choisi son bonheur évidemment... Et dans ce cas là je change de sexe (mouarf je ne plaisante qu'à moitié), comme ça tout le monde serait heureux dans le meilleur des mondes
Et j'ai aussi une autre question est-ce qu'il arrive aux homosexuel(le)s de tomber amoureux d'une personne de l'autre sexe, malgré leur homosexualité, tout comme ça arrive aux personnes hétérosexuelles pour une personne du même sexe ?
Je n'y connais rien, désolée si ma question est idiote
Par contre si c'était le cas ça me donnerait de l'espoir en quelques sortes et ça me rassurerait.
tu vois, on peut vouloir prendre des "chemins de traverses" pour arriver là où on le souhaite
c'est humain, et c'est une bonne chose parfois.... l'important, c'est d'y arriver, quel que soit la route empruntée. 
Si c'est une action concertée et volontaire de votre part à tous les deux, il ne faut pas vous en priver, personne ne peut prévaloir de ce qui peut se passer par la suite, laisser vous une chance
Autrement, pour les sentiments amoureux, tout, absolument tout, peut arriver, en ce qui concerne, les orientations sexuelles, ben, étant une hétérotte pur jus, si la question est de savoir si je pourrais tomber amoureuse d'une lesbienne, je dirais que je tomberais surtout amoureuse d'une personne avant tout, donc, bon, pour mon cas, je dirais oui, mais la vie est parfois bien plus compliqué que cela.
Temperance a mille fois raison (encore !). Il y a deux problèmes :Tempérance a écrit :Tu sais, je penses que tu dois séparer les deux problèmes, le tien : ton inquiétude pour ce que vous ressentez l' un pour l'autre, et son problème de vie : celui de son histoire à lui
- le sien, que tu ne peux pas résoudre parce que tu n'est pas son psy. C'est terrible, mais en tant que conjoint, plus tu essayeras de mettre le sujet sur le tapi, plus sa confiance va partir. Par contre, tu peux l'inciter doucement mais souvent à consulter pour qu'il sorte de là car visiblement il souffre.
-le tien, qui est peut-être le plus complexe. Je vais être un peu violent, après je te raconte ma vie en échange ! Qu'est-ce qui te plais chez cet homme blessé dans son identité sexuelle ? Est-ce l'envie de l'aider par mimétisme traumatique, l'envie de redévelopper sa sexualité ensemble, ou cette mise à distance qui te permet d'être sûr qu'il ne sera pas violent , ou encore d'autres pistes auxquelles je ne pense pas ?
Il faut que tu te pose, toi aussi, toute seule (enfin sans lui car se faire aider est une bonne idée pour toi aussi) et que tu saches un peu ce qu'au fond de toi tu désires pour lui et pour vous.
Maintenant, une fois les choses claires, tout est possible. Vous pouvez vous aimer et avoir une vie de couple sans relation sexuelle si vous le désirez. (mais le désirez-vous ?)
Maintenant, je réponds à ta question si des hommes homos peuvent aimer des femmes : oui ! moi !
Parce que contrairement à ce que tu as l'air de penser les choses peuvent ne pas être aussi marquer que ça ! J'ai aimé ma femme sexuellement et sentimentalement pendant 13 ans (en fait, il en reste quelque chose quand nous nous voyons pour les enfants). J'aime mon homme de la même façon. Par contre, si elle est partie, c'est qu'il lui manquait quelque chose, un peu de virilité peut-être.
Il faut savoir, toi qui parle d'être un homme ce que tu cherches chez cet homme qui est"diminué" dans sa virilité. Et lui que cherche-t-il avec toi ? Il t'a montré beaucoup de confiance en te racontant son histoire, c'est quand-même quelque chose !
En gros, ce n'est pas la sexualité qui vous pose problème, mais vos traumatismes qui ont atteint vos identités affectives et sexuelles.
Bon, j'arrête là, pose-toi, posez-vous, faites-vous aider car il y a trop de souffrance et après reconstruisez. Et peut-être que le couple se concrétisera. En tout cas, vous irez si bien que ça n'aura plus autant d'importance. Et tu es en chemin !
Vraiment grand courage, on est tous avec toi !
Tout d'abord merci pour le lien, j'ai commencé un peu à lire et je continuerai demain (enfin si j'ai un instant seule parce que je ne veux pas qu'il sache que je viens parler de ça ici, c'est un peu comme le trahir alors je vais faire attention ).
Merci pour la réponse à ma question "est ce qu'un(e) homo peut tomber amoureux(se) d'une personne du sexe opposé ?"
Je me doutais un peu de cette réponse, je me suis toujours dit que pour les hétéros c'était très possible, mais j'étais moins sure pour les homo parce que j'ai déjà entendu dire que chez certain il y a un dégout du sexe opposé (mais bon ça je ne sais pas si c'est vrai en fait, et comme je n'y connais rien du tout :s). Donc ça me donne de l'espoir en quelque sorte parce que ça me ferait beaucoup de mal qu'en fait il joue une totale comédie et que je le dégoute, qu'il m'utilise pour avoir une facade sociale acceptable. Donc bon je suis un peu rassurée de ce que tu m'as dit.
Je crois que je tiens à lui parce que c'est le seul homme que je parviens à supporter dans mon entourage proche, très proche, les gens qui me sont proches à ce point il n'y a qu'une personne et c'est lui, je tiens tout le monde à distance. Et lui il parvient à rester dans ce mini cercle intime.
Ensuite je crois qu'on se comprends pas mal dans le sens où on a les mêmes gouts, on aime les même choses on discute beaucoup (il arrive encore même au bout de plus de trois ans d'avoir des discussions sans fin jusqu'au petit matin, et souvent même).
J'ai déjà voulu le quitter évidemment notre couple traverse des crises périodiques quand l'un de nous se dit : ça ne me suffit pas. Mais à chaque fois on se raccroche l'un à l'autre, impossible à dire si c'est de l'amour de son côté; mais du mien oui en tout cas.
Et puis j'ai moi même des problèmes avec la sexualité même si j'arrive à les surmonter, mais également avec mon identité sexuelle. Donc je crois que sur ce point on se rapproche beaucoup même si on a du mal à évoquer ça l'un et l'autre.
Lui préfère mettre un peu le sexe de côté (mais pas totalement en moyenne on a des rapports une à deux fois par mois, c'est peu mais ce n'est pas rien) et moi j'utilise le sexe comme preuve d'affection depuis petite, si un homme me désire et que je lui fais plaisir, c'est qu'il m'aime (je sais que c'est faux mais c'est le rapport que j'entretiens avec le sexe). Donc ça pose de gros soucis parce que quand il me repousse en disant : non pas maintenant, non je suis fatigué, etc etc moi je me sens rejetée et mal-aimée en quelques sortes, et au bout d'un certain temps ça fini en crise.
Autre point on ne se dispute jamais. En fait je compare notre façon d'être comme la façon d'être de deux amis très très proches. Il n'y a jamais de passion entre nous, c'est autre chose. Par exemple lors de la dernière crise le mois dernier on a décidé de se séparer, mais on a continué à vivre ensemble en collocation, ça a duré comme ça une semaine, et on se sentais vraiment des amis. Et puis j'ai commencé à devenir triste un peu après quand j'ai réalisé que c'était fini alors moi je lui ai demandé de revenir, il a refusé quand je lui ai dit mais le soir il a commencé à pleurer et m'a dit qu'il voulait revenir aussi. Bref c'est très très très bizarre, on n'est pas un couple normal, impossible de dire si on est un couple. J'ai souvent l'image d'un couple qu'on a fabriqué avec des morceaux de ficelles, qui se brisent souvent et qu'on recolle avec des sparadraps et qu'on cache derrière des bandages en essayant de ne pas voir ce qu'il y a dessous.
Tu as raison je me sens perdue moi aussi là dedans. Depuis que je suis avec lui je ne sais plus qui je suis et j'ai énormément changé en me repliant énormément sur moi-même. Je puise normalement ma force dans l'amour que je ressens pour une personne et que cette personne ressent pour moi, et là je suis en grand manque affectif, j'ai plus vraiment ma bouée de sauvetage habituelle, je me noye, alors je m'enfonce de plus en plus. C'est surtout pour ça que j'ai voulu le quitter le mois dernier, je voulais voir la lumière, parce que je commence à étouffer sous le poids de la solitude amoureuse. J'ai souvent l'impression de le trainer derrière moi ce couple qui bat de l'aile, et mon homme avec, qui se laisse trainer et qui a l'air de se dire : mais enfin qu'est ce que je viens faire là moi ?
Le pire dans tout ça c'est que les couple de notre entourage nous a déjà dit nous voir comme un couple référent pour eux, solide, amoureux, etc etc... c'est completement à l'opposé de ce qu"'on est... Et nous on n'a pas de couples référents comme eux, je crois que c'est parce qu'on est tellement au fond du gouffre qu'on voit tout en négatif par rapport au couple.
Enfin bref...
J'espère qu'il n'est pas homosexuel, et de tout mon coeur, parce que sinon ça voudra dire que jamais ça ne marchera entre nous, parce qu'il ne faut pas qu'il se force à être avec moi et moi je ne veux pas lui servir d'alibi. J'espère que c'est autre chose, vraiment...
De toutes les façons il faudra qu'on passe par un thérapeute de couple, je ne vois pas d'autre solution, ça ou la rupture mais on ne parvient pas à se séparer l'un de l'autre (sans savoir vraiment pourquoi) alors bon.
Peut être que la thérapie nous conduira à la rupture, mais au moins les choses bougeront. Mais d'un autre côté ça me fait peur, je n'ai pas envie qu'on se perde de vue l'un et l'autre, je l'aime très très très fort, je ne veux pas le perdre, d'un autre côté il faut arrêter de faire du sur-place, il faut avancer alors pas le choix...
Et puis à force d'être mal tous les deux on s'enfonce l'un, l'autre au lieu de s'aider, si à la rigueur seulement lui allait mal je pourrai le porter, mais comme moi je suis au fond avec lui ça s'avère un peu trop difficile.
Enfin bon merci à vous pour les réponses, je me rends compte que je suis venue parler d'un problème touchant peut être à l'homosexualité et que vous m'avez ouvert les yeux sur d'autres possibilités plus larges qu'une simple orientation sexuelle. Merci à vous, c'est moins simple mais au moins ça m'a permis de réfléchir d'une autre manière à la situation ! Vraiment merci vous êtes vriament chouettes !
).Merci pour la réponse à ma question "est ce qu'un(e) homo peut tomber amoureux(se) d'une personne du sexe opposé ?"
Je me doutais un peu de cette réponse, je me suis toujours dit que pour les hétéros c'était très possible, mais j'étais moins sure pour les homo parce que j'ai déjà entendu dire que chez certain il y a un dégout du sexe opposé (mais bon ça je ne sais pas si c'est vrai en fait, et comme je n'y connais rien du tout :s). Donc ça me donne de l'espoir en quelque sorte parce que ça me ferait beaucoup de mal qu'en fait il joue une totale comédie et que je le dégoute, qu'il m'utilise pour avoir une facade sociale acceptable
. Donc bon je suis un peu rassurée de ce que tu m'as dit.Je crois que je tiens à lui parce que c'est le seul homme que je parviens à supporter dans mon entourage proche, très proche, les gens qui me sont proches à ce point il n'y a qu'une personne et c'est lui, je tiens tout le monde à distance. Et lui il parvient à rester dans ce mini cercle intime.
Ensuite je crois qu'on se comprends pas mal dans le sens où on a les mêmes gouts, on aime les même choses on discute beaucoup (il arrive encore même au bout de plus de trois ans d'avoir des discussions sans fin jusqu'au petit matin, et souvent même).
J'ai déjà voulu le quitter évidemment notre couple traverse des crises périodiques quand l'un de nous se dit : ça ne me suffit pas. Mais à chaque fois on se raccroche l'un à l'autre, impossible à dire si c'est de l'amour de son côté; mais du mien oui en tout cas.
Et puis j'ai moi même des problèmes avec la sexualité même si j'arrive à les surmonter, mais également avec mon identité sexuelle. Donc je crois que sur ce point on se rapproche beaucoup même si on a du mal à évoquer ça l'un et l'autre.
Lui préfère mettre un peu le sexe de côté (mais pas totalement en moyenne on a des rapports une à deux fois par mois, c'est peu mais ce n'est pas rien) et moi j'utilise le sexe comme preuve d'affection depuis petite, si un homme me désire et que je lui fais plaisir, c'est qu'il m'aime (je sais que c'est faux mais c'est le rapport que j'entretiens avec le sexe). Donc ça pose de gros soucis parce que quand il me repousse en disant : non pas maintenant, non je suis fatigué, etc etc moi je me sens rejetée et mal-aimée en quelques sortes, et au bout d'un certain temps ça fini en crise.
Autre point on ne se dispute jamais. En fait je compare notre façon d'être comme la façon d'être de deux amis très très proches. Il n'y a jamais de passion entre nous, c'est autre chose. Par exemple lors de la dernière crise le mois dernier on a décidé de se séparer, mais on a continué à vivre ensemble en collocation, ça a duré comme ça une semaine, et on se sentais vraiment des amis. Et puis j'ai commencé à devenir triste un peu après quand j'ai réalisé que c'était fini alors moi je lui ai demandé de revenir, il a refusé quand je lui ai dit mais le soir il a commencé à pleurer et m'a dit qu'il voulait revenir aussi. Bref c'est très très très bizarre, on n'est pas un couple normal, impossible de dire si on est un couple. J'ai souvent l'image d'un couple qu'on a fabriqué avec des morceaux de ficelles, qui se brisent souvent et qu'on recolle avec des sparadraps et qu'on cache derrière des bandages en essayant de ne pas voir ce qu'il y a dessous.
Tu as raison je me sens perdue moi aussi là dedans. Depuis que je suis avec lui je ne sais plus qui je suis et j'ai énormément changé en me repliant énormément sur moi-même. Je puise normalement ma force dans l'amour que je ressens pour une personne et que cette personne ressent pour moi, et là je suis en grand manque affectif, j'ai plus vraiment ma bouée de sauvetage habituelle, je me noye, alors je m'enfonce de plus en plus. C'est surtout pour ça que j'ai voulu le quitter le mois dernier, je voulais voir la lumière, parce que je commence à étouffer sous le poids de la solitude amoureuse. J'ai souvent l'impression de le trainer derrière moi ce couple qui bat de l'aile, et mon homme avec, qui se laisse trainer et qui a l'air de se dire : mais enfin qu'est ce que je viens faire là moi ?
Le pire dans tout ça c'est que les couple de notre entourage nous a déjà dit nous voir comme un couple référent pour eux, solide, amoureux, etc etc... c'est completement à l'opposé de ce qu"'on est... Et nous on n'a pas de couples référents comme eux, je crois que c'est parce qu'on est tellement au fond du gouffre qu'on voit tout en négatif par rapport au couple.
Enfin bref...
J'espère qu'il n'est pas homosexuel, et de tout mon coeur, parce que sinon ça voudra dire que jamais ça ne marchera entre nous, parce qu'il ne faut pas qu'il se force à être avec moi et moi je ne veux pas lui servir d'alibi. J'espère que c'est autre chose, vraiment...
De toutes les façons il faudra qu'on passe par un thérapeute de couple, je ne vois pas d'autre solution, ça ou la rupture mais on ne parvient pas à se séparer l'un de l'autre (sans savoir vraiment pourquoi) alors bon.
Peut être que la thérapie nous conduira à la rupture, mais au moins les choses bougeront. Mais d'un autre côté ça me fait peur, je n'ai pas envie qu'on se perde de vue l'un et l'autre, je l'aime très très très fort, je ne veux pas le perdre, d'un autre côté il faut arrêter de faire du sur-place, il faut avancer alors pas le choix...
Et puis à force d'être mal tous les deux on s'enfonce l'un, l'autre au lieu de s'aider, si à la rigueur seulement lui allait mal je pourrai le porter, mais comme moi je suis au fond avec lui ça s'avère un peu trop difficile.
Enfin bon merci à vous pour les réponses, je me rends compte que je suis venue parler d'un problème touchant peut être à l'homosexualité et que vous m'avez ouvert les yeux sur d'autres possibilités plus larges qu'une simple orientation sexuelle. Merci à vous, c'est moins simple mais au moins ça m'a permis de réfléchir d'une autre manière à la situation ! Vraiment merci vous êtes vriament chouettes !
Bon. En fait, j'ai eu peur d'avoir été dur et ..pas très clair !
En y réfléchissant, je pense que l'urgence n'est pas une thérapie de couple, mais individuelle pour vous deux car vos blessures sont encore vives. Et puis je pense que ton "couple" est un couple de "solidarité".
Vous vous comprenez pour avoir vécu des choses terribles, pour avoir les mêmes angoisses, pour vous soutenir dans la vie. C'est bien, c'est fort, mais comme tu le dis, ce n'est peut-être pas de l'amour. Vous êtes comme frère et soeur et ce que tu cherches est plus quelqu'un de différent qui t'aimerait pour toi en entier.
Je pense que vous pouvez vous aidez l'un l'autre, rester ami, mais qu'en allant mieux, vous allez rencontrer d'autres gens plus à même de vous construire. C'est un peu triste, mais pas si vous évoluez ensembles.
En tout cas je réitère mes encouragement et je vous souhaite à tous deux de trouver une paix réparatrice.
En y réfléchissant, je pense que l'urgence n'est pas une thérapie de couple, mais individuelle pour vous deux car vos blessures sont encore vives. Et puis je pense que ton "couple" est un couple de "solidarité".
Vous vous comprenez pour avoir vécu des choses terribles, pour avoir les mêmes angoisses, pour vous soutenir dans la vie. C'est bien, c'est fort, mais comme tu le dis, ce n'est peut-être pas de l'amour. Vous êtes comme frère et soeur et ce que tu cherches est plus quelqu'un de différent qui t'aimerait pour toi en entier.
Je pense que vous pouvez vous aidez l'un l'autre, rester ami, mais qu'en allant mieux, vous allez rencontrer d'autres gens plus à même de vous construire. C'est un peu triste, mais pas si vous évoluez ensembles.
En tout cas je réitère mes encouragement et je vous souhaite à tous deux de trouver une paix réparatrice.
-
nuitdesade
- Messages : 184
- Inscription : mar. févr. 27, 2007 8:03 pm
Après avoir lu ton histoire et celle de ton copain, ma première impression est que tu le qualifies trop vite d'homo.
je m'explique, ce qu'il a vécu enfant, de l'inceste de la part de son frère c'est horrible c'est clair, mais quand on est petit on ne se rend pas bien compte, et le fait qu'il te dise qu'il ressentait parfois du plaisir ne veux rien dire, je pense qu'à son niveau il a assimilé ce que lui faisait son frère à une expression d'amour fraternel, pour lui c'était normal. Et je ne sais pas comment l'histoire s'est terminé dans sa famille, mais le fait qu'il n'en veuille pas à son frère montre que la manipulation psychologique des victimes d'inceste est là.
Et justement le fait d'avoir été traumatisé sexuellement, le bloque logiquement sur le sexe. Je pense qu'à chaque fois qu'il est nu avec une autre personne, des images du passé viennent le hanter. Alors le fait que votre vie sexuelle soit très limitée n'a rien à voir avec le fait qu'il soit homo ou non.
Justement par rapport à ça. Je comprends sa réaction à chaque fois que tu abordes le sujet. Il subit de l'inceste de son frère, le traumatisme fait qu'il fuit toutes formes de relations amoureuses, donc pas de copines, et bien évidemment l'entourage qui le catalogue d'homo, à sa place je réagirais pareil.
Le psychologue est une bonne idée, mais toi de ton côté, lâche le sur le fait qu'il soit homo ou non. Pour le moment il a besoin de se reconstruire, de reprendre confiance en lui, d'apprendre à refaire confiance à son entourage proche, et ensuite le reste ira mieux.
voilà mon avis, bon courage.
je m'explique, ce qu'il a vécu enfant, de l'inceste de la part de son frère c'est horrible c'est clair, mais quand on est petit on ne se rend pas bien compte, et le fait qu'il te dise qu'il ressentait parfois du plaisir ne veux rien dire, je pense qu'à son niveau il a assimilé ce que lui faisait son frère à une expression d'amour fraternel, pour lui c'était normal. Et je ne sais pas comment l'histoire s'est terminé dans sa famille, mais le fait qu'il n'en veuille pas à son frère montre que la manipulation psychologique des victimes d'inceste est là.
Et justement le fait d'avoir été traumatisé sexuellement, le bloque logiquement sur le sexe. Je pense qu'à chaque fois qu'il est nu avec une autre personne, des images du passé viennent le hanter. Alors le fait que votre vie sexuelle soit très limitée n'a rien à voir avec le fait qu'il soit homo ou non.
Justement par rapport à ça. Je comprends sa réaction à chaque fois que tu abordes le sujet. Il subit de l'inceste de son frère, le traumatisme fait qu'il fuit toutes formes de relations amoureuses, donc pas de copines, et bien évidemment l'entourage qui le catalogue d'homo, à sa place je réagirais pareil.
Le psychologue est une bonne idée, mais toi de ton côté, lâche le sur le fait qu'il soit homo ou non. Pour le moment il a besoin de se reconstruire, de reprendre confiance en lui, d'apprendre à refaire confiance à son entourage proche, et ensuite le reste ira mieux.
voilà mon avis, bon courage.