surtout ne devenez pas aussi critique envers eux qu'ils le sont avec nous, ce serait valoir autant qu'eux casiment...
J'avoue que je n'avais pas vu ça sous cet angle (probablement parce que je suis encore en colère contre le système ) mais l'idée me parait judicieuse.
je n'ai fais que prendre mes responsabilités
Tu vois peut être ça comme ça, mais c'est quand même sacrément courageux je trouve. Respect!
on est tellement conditionné dans une atmosphère de crainte d'homophobie que des fois on en devient parano et on se met la pression là ou des fois y'a pas besoin d'en avoir
Je crois que ça aussi, ca va me faire y réfléchir. Merci
Inextricable, tu souffres encore, mais quand on compare avec tes posts d'avant, la tempête se calme... (même le style devient coulé ). Bref, tu entre en paix avec toi-même, et la rencontre n'est plus très loin !
Courage, patience et... Bonheur !!
Inextricable, je suis de tout coeur avec toi dans cette démarche, surtout que c'est peu ou prou ce que j'ai vécu il n'y a pas si longtemps. Finalement, pour éviter de devenir complétement cinglé à cause de mes tiraillements entre ce que j'étais (et les envies qui vont avec) et ce que les autres voulaient que je soit (ce qui, à l'époque, avait une sacré importance pour moi), j'ai à un moment décidé de faire en sorte que mes aspirations soient en accord avec ma nature. Dis comme ça, ça ressemble au plus mauvais des lieux communs, mais dans mon cas, ça a été salvateur. Ca ne c'est fait tout seul (je remercie d'ailleurs mes amis pour l'aide qu'ils m'ont apportée) et ça s'est fait dans la douleur. J'ai dû renoncer à certains de mes rêves et accepter la réalité (et ça reste encore très récent). Donc mon CO à moi-même n'a pas été une partie de plaisir : il a fallu que j'apprenne à ne plus accorder autant d'importance au regard des autres (dificile) et à cesser de penser "p*****, pourquoi moi ? J'ai rien demandé !" (encore plus difficile).
En fait, ça s'est fait y'a pas si longtemps, dans ma tête. Enfin...plutôt, ça s'est éclairci. Il y avait pas mal de petits indices pourtant. Et puis, y'a quoi, six, sept mois? J'ai réalisé. "Ah oui...c'est vrai que j'aime beaucoup les gars...mais j'aime aussi beaucoup les filles...". Je n'avais jamais réellement compris. Ou peut-être que si. Mais je refusais de l'admettre. Je crois que mon arrivée au lycée, déjà, a commencé à me faire évoluer. Au départ, je l'avoue, moi...l'homosexualité je ne voulais pas la voir. Je n'étais pas gênée par ça, bien au contraire je trouvai que ça avait quelque chose de...fascinant. Mais je ne voulais pas qu'elle vienne de moi, inconsciemment je pense. Parce que j'étais accrochée à mes rêves de petite fille idéaliste (prince charmant et le tralala), je me voyais dans vingt ans, avec trois enfants, un mari, dix mille voitures, un couple de chien parfait...et...tout ce qui constitue les rêves d'une enfant de cinq ans quoi. Je ne critique pas ces rêves, mais j'ai commencé à comprendre que ce n'était pas ce que je voulais et que ça m'empêchait d'être moi. Et en fait, je crois que le fait d'être dans un lycée où l'homosexualité est extrêmement présente, ça m'a rassuré quelque part. J'ai compris que certains me jugeraient peut-être mais qu'ils y avait toujours d'autres personnes plus tolérantes et que bah...je devais me laisser aller.
Et puis (j'ai presque fini de raconter ma vie, rassurez-vous), quand j'ai enfin compris, je me suis décidée à en parler, uniquement à mes amis. Effectivement, il ne m'ont pas jugée. Je leur ai dit "bon bein...écoutez...je crois que je suis bi." et ils étaient heureux pour moi que j'ai enfin compris ça. Je suis plus libre, depuis ce temps là...et j'ai réalisé que je trainais ça depuis plus de dix ans...parce que ça s'est tracé dans ma tête petit à petit, à vrai dire.
Voilà pour moi, comment je l'ai compris. Et accepté ^^
Me dire que je suis homo ne pas du tout gené, je n'avais aucun préjugé sur le sujet auparavant, c'est sure je me suis demandé ce qui m'arrivait, si ce n'était pas juste une passade(pour l'instant c'est toujours la meme si j'ai eu des moments de doute au début de l'année).
Le plus dur pour moi à accepter c'est le regard des gens, et ca sans meme avoir fait mon CO aux autres personnes c'est pas facil a vivre!!! sinon pour moi aucun probleme!!
Tu as eu de la chance, perso je suis passé par un stade de rejet de cette éventualité à cause de ma vision naïve pleine de préjugée de l'homosexualité quand j'avais 15-16 ans.
Le plus dur pour moi à accepter c'est le regard des gens