Quand j'étais petit, je croyais que...
puck a écrit :Quand j'étais petit, je me demandais si, pendant les longs trajets en voiture ou bus -toujours les mêmes- si ce que je voyais par la fenêtre n'était pas simplement du décor...
comme dans les vieux films américains?moi aussi je croyais que les gens dans la télé ils pouvaient me voir. c'est pour ça que j'avais horreur de me changer devant ma télé (dans ma chambre pas dans le salon j'suis pas exhibitionniste nan plus)
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Trop pareil !!! j'étais amoureuse de Sonic alors je partais vite mettre autre chose que mon vieux pyjama moche quand le dessin animé commencait !oo-rock-angel-oo a écrit : moi aussi je croyais que les gens dans la télé ils pouvaient me voir. c'est pour ça que j'avais horreur de me changer devant ma télé (dans ma chambre pas dans le salon j'suis pas exhibitionniste nan plus)
Sinon, quand j'était petite, je pensait que maman et papa s'apellaient vraiment "maman" et "papa", jusqu'a ce que j'entende les autres enfants apeller leurs parent maman ou papa ...
Je me disais bien que j'avais déjà lu un topic similaire...
Tadaaaaaaa...
Quoiqu'on fait maintenant, on garde les deux?
Tadaaaaaaa...
Quoiqu'on fait maintenant, on garde les deux?
Peut-être pas tout à fait comme les films américains 
Comme... comme si en fait il n'y avait rien derrière. un peu comme dans "les murailles de samaris", mais au lieu des décors "en carton-pâte", du vrai, mais... au-delà du champ de vision, rien. comme si la route et la végétation un peu autour avait juste été "assemblée"...
En fait, c'était peut-être les chaque vacances au même endroit, le bus pour l'école, les courses , etc , qui réduisaient mon monde à un magasin, le centre où je vivais (le mot "centre", est ici dépourvu de toute notion d'internement, hein, c'était un ensemble d'apparts & maisons, avec un bois, pour les familles des employés FT
)l'école , et les routes pour y aller... qui me tapaient sur le système... C'était la peur de, si je descendais et taillais mon chemin, me retrouver :
-soit devant rien,
-soit que le "monde" se crée autour de moi au fur et à mesure que j'avance. Et d'un point de vue, c'est vrai pour nous tous
Comme... comme si en fait il n'y avait rien derrière. un peu comme dans "les murailles de samaris", mais au lieu des décors "en carton-pâte", du vrai, mais... au-delà du champ de vision, rien. comme si la route et la végétation un peu autour avait juste été "assemblée"...
En fait, c'était peut-être les chaque vacances au même endroit, le bus pour l'école, les courses , etc , qui réduisaient mon monde à un magasin, le centre où je vivais (le mot "centre", est ici dépourvu de toute notion d'internement, hein, c'était un ensemble d'apparts & maisons, avec un bois, pour les familles des employés FT
)l'école , et les routes pour y aller... qui me tapaient sur le système... C'était la peur de, si je descendais et taillais mon chemin, me retrouver : -soit devant rien,
-soit que le "monde" se crée autour de moi au fur et à mesure que j'avance. Et d'un point de vue, c'est vrai pour nous tous
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Tu as vu le film The Truman Show ??puck a écrit :Peut-être pas tout à fait comme les films américains
Comme... comme si en fait il n'y avait rien derrière. un peu comme dans "les murailles de samaris", mais au lieu des décors "en carton-pâte", du vrai, mais... au-delà du champ de vision, rien. comme si la route et la végétation un peu autour avait juste été "assemblée"...
En fait, c'était peut-être les chaque vacances au même endroit, le bus pour l'école, les courses , etc , qui réduisaient mon monde à un magasin, le centre où je vivais (le mot "centre", est ici dépourvu de toute notion d'internement, hein, c'était un ensemble d'apparts & maisons, avec un bois, pour les familles des employés FT
-soit devant rien,
-soit que le "monde" se crée autour de moi au fur et à mesure que j'avance. Et d'un point de vue, c'est vrai pour nous tous
Paske dans le film il se passe à peu près ce que tu décris : le héros vit dans un décort, et il est le seul à pas etre au courant.
Ouais, mais je l'ai vu beaucoup plus tard. Et lui vit dans une bulle... moi c'était plutôt un monde squelettique, genre quasi-totalement grignoté par les langoliers ( que j'ai vu beaucoup plus tard aussi )
mais qui au lieu d'être bouffé, serait "assemblé". Idée pas moins terrifiante.
C'était pas vraiment une croyance, mais une crainte...
) mais qui au lieu d'être bouffé, serait "assemblé". Idée pas moins terrifiante.
C'était pas vraiment une croyance, mais une crainte...
En même temps, les enfants sont égoïstes, le monde tourne autour d'eux (enfin pour eux) donc je pense pas que ce soit très exceptionnel comme "croyance" (quand je dit égoïste, ce n'est pas un jugement de valeur, juste une constations, le concept de "l'autre" met du temps à se faire un chemin dans la conscience).