Sa a commençé quand j'étais plus jeune. J'était un de ces élèves "moyens" à l'école, qui avait beaucoup de mal a suivre les autres. Les autres je ne les suivait dans aucun domaine d'ailleurs, je "trainais" avec des gens, mais que je sois là ou pas ne changer pas grand chose pour eux, quand aux autres ils passaient leur temps à me faire chier.
Puis j'ai redoublé une classe, par choix et par nécessité. J'ai laissé ma génération avancé, tandis que moi j'ai recommencé de presque rien ; je repense souvent à cette période comme une renaissance. De la souffrance et le doute a émmerger la joie et l'espoir ; je me suis fait de vrais amis avec qui je continue de partagé de bons moments, j'ai rattrapé mes lacunes, j'ai eut mon bac, j'ai vraiment commencé à m'accepté et a ne plus avoir honte ou peur de ce que je suis.
Quelques années plus tard, j'ai arrété des études que j'avais commencé et qui au final ne me convenaient pas, j'avais envie de changement radical je m'était installé dans la routine et je ne prenais plus de décisions pour moi même. Alors j'ai arreté, et puis à ce moment où je ne m'y attendais pas j'ai commencé à voir quelqu'un et c'est devenu "sérieux", alors j'ai déménagé, j'ai chercher du travail, j'ai connu des joies et des déceptions, je découvrais enfin de nouvelles choses et je prenais mes décisions.
Aujourd'hui j'ai abandonné toutes les certitudes que je m'étais fait sur la vie (ce qu'on peut etre naïf quand on est jeune) et je me contente de profité ! Je reviens vers ce qui été vraiment important et que j'ai délaissé et je vais vivre un peu plus pour moi. Je pense qu'il n'y a pas de bons ou mauvais choix a faire, on peut suivre son feeling, il est toujours possible de recommencé, tant qu'on y crois.
Avez-vous changé de vie ??
Boah, je n'avais pas vu ce topic... Je n'ai pas pu tout lire (crise de flegme aigüe ?), mais j'ai vu l'essentiel, donc à mon tour 
Berseker suicidaire, du style à chercher les embrouilles pour exterminer et se faire exterminer, rôliste damné (à comprendre que je vivais que dans mes mondes oniriques), geek convaincu, dépressif, études scientifiques poussives, sans diplôme... Et pourtant avec la rage de vivre, de survivre. Voila ce que j'étais il y a maintenant... *calcule* 5 ans, je crois...
Quand on déteste son propre corps et qu'on voit comme seuls reportages un documentaire glauque sur les transexuel(le)s américain(e)s des années 90, ça réfroidit... Pourtant déjà l'idée trottait dans ma tête... Et pas que là, d'ailleurs... J'ai toujours rêvé et joué des personnages féminins, sur tous les jeux et ersatzs de monde réel où je suis passée... Mais j'ai mis du temps à ouvrir les yeux.
J'ai commencé par remettre en question ma sexualité : est-ce que, réellement, c'était bien les filles qui me tentaient ? Oh, quand on est éduqué à l'ancienne, par des parents aussi classiques (au sens époque 19ème) qu'ouverts d'esprit (à savoir sexualité expliquée dés le plus jeune âge), on se fait des idées, des à prioris... Il m'a fallu du temps pour tout remettre en question...
Il y a maintenant trois ans et demi, je croisais, sur un jeu vidéo (oui, les jeux vidéos ont changé ma vie... Merde à ceux qui considèrent que le virtuel n'est qu'une drogue néfaste... Il y en a qui s'en sortent, changés, et parfois en bien), une transexuelle d'au moins dix ans mon aînée. Elle m'a mit une giffle monumentale... J'avais suivi à très peu de choses près le même parcours qu'elle. La révélation fut extrèmement brutale... Mon univers s'est écroulé une première fois...
De berseker suicidaire, je devenais un être sans sexe et sans définition. Qui suis-je ? Qu'est-ce que je désire ? Etre femme ?
Ma nouvelle amie transexuelle m'a alors tout expliqué en détail, m'a rassurée... Peu après, je relançais des études de Lettres modernes, que j'ai réussi brillamment en lisant à peine mes cours... J'ai fini par lancer aussi mon parcours de transexualisme, et l'ami (sans e !) que je connaissais depuis un moment déjà s'est déclaré. Il est désormais mon fiancé (pour ceux qui ont suivi ma discussion avec sa mère sur son forum, ils voient de qui je parle).
Désormais, je ne suis pas totalement guérie, certes... Il me reste encore un peu de haine viciée en moi, que j'apprends à contrôler et à, petit à petit, épurer et supprimer. Je suis encore très accroc à l'univers virtuel, car je vis à distance de mon fiancé, chose qu'on espère changer dans l'année. Je ne cherche plus les combats, mais je ne les fuis pas tous non plus. J'ai appris la patience, la douceur, et ma sensualité fait enfin surface... Le roc sans âme s'est effrité et pleure désormais, laissant voir une petite chose fragile
Je suis passé du jeune "homme" (si on peut dire que j'ai été un homme à une époque) auto-destructeur, vaindicatif et irritable à la jeune femme au caractère trempé, fragile tout de même, et très sensible. Je suis passée des sciences exactes à la littérature. J'ai dû quitter une partie de ma famille et de mes amis... Je pense que ça fait un bon changement aussi
Mais, ce n'est que le début :p Plein d'autres m'attendent ! J'espère d'ailleurs que certains d'entre vous reviendront écrire ici Pour ma part, il me reste à : changer de sexe (opération), d'identité (combat contre les institutions), adopter (croix et bannière...), trouver un boulot, etc. Le moins qu'on puisse dire, c'est que changer de sexe impose une sacrée liste de métamorphoses et changements *clin d'oeil*
PS : désolée... Je crois que je n'arrive pas à faire court quand j'écris... :s
Berseker suicidaire, du style à chercher les embrouilles pour exterminer et se faire exterminer, rôliste damné (à comprendre que je vivais que dans mes mondes oniriques), geek convaincu, dépressif, études scientifiques poussives, sans diplôme... Et pourtant avec la rage de vivre, de survivre. Voila ce que j'étais il y a maintenant... *calcule* 5 ans, je crois...
Quand on déteste son propre corps et qu'on voit comme seuls reportages un documentaire glauque sur les transexuel(le)s américain(e)s des années 90, ça réfroidit... Pourtant déjà l'idée trottait dans ma tête... Et pas que là, d'ailleurs... J'ai toujours rêvé et joué des personnages féminins, sur tous les jeux et ersatzs de monde réel où je suis passée... Mais j'ai mis du temps à ouvrir les yeux.
J'ai commencé par remettre en question ma sexualité : est-ce que, réellement, c'était bien les filles qui me tentaient ? Oh, quand on est éduqué à l'ancienne, par des parents aussi classiques (au sens époque 19ème) qu'ouverts d'esprit (à savoir sexualité expliquée dés le plus jeune âge), on se fait des idées, des à prioris... Il m'a fallu du temps pour tout remettre en question...
Il y a maintenant trois ans et demi, je croisais, sur un jeu vidéo (oui, les jeux vidéos ont changé ma vie... Merde à ceux qui considèrent que le virtuel n'est qu'une drogue néfaste... Il y en a qui s'en sortent, changés, et parfois en bien), une transexuelle d'au moins dix ans mon aînée. Elle m'a mit une giffle monumentale... J'avais suivi à très peu de choses près le même parcours qu'elle. La révélation fut extrèmement brutale... Mon univers s'est écroulé une première fois...
De berseker suicidaire, je devenais un être sans sexe et sans définition. Qui suis-je ? Qu'est-ce que je désire ? Etre femme ?
Ma nouvelle amie transexuelle m'a alors tout expliqué en détail, m'a rassurée... Peu après, je relançais des études de Lettres modernes, que j'ai réussi brillamment en lisant à peine mes cours... J'ai fini par lancer aussi mon parcours de transexualisme, et l'ami (sans e !) que je connaissais depuis un moment déjà s'est déclaré. Il est désormais mon fiancé (pour ceux qui ont suivi ma discussion avec sa mère sur son forum, ils voient de qui je parle).
Désormais, je ne suis pas totalement guérie, certes... Il me reste encore un peu de haine viciée en moi, que j'apprends à contrôler et à, petit à petit, épurer et supprimer. Je suis encore très accroc à l'univers virtuel, car je vis à distance de mon fiancé, chose qu'on espère changer dans l'année. Je ne cherche plus les combats, mais je ne les fuis pas tous non plus. J'ai appris la patience, la douceur, et ma sensualité fait enfin surface... Le roc sans âme s'est effrité et pleure désormais, laissant voir une petite chose fragile
Je suis passé du jeune "homme" (si on peut dire que j'ai été un homme à une époque) auto-destructeur, vaindicatif et irritable à la jeune femme au caractère trempé, fragile tout de même, et très sensible. Je suis passée des sciences exactes à la littérature. J'ai dû quitter une partie de ma famille et de mes amis... Je pense que ça fait un bon changement aussi
Mais, ce n'est que le début :p Plein d'autres m'attendent ! J'espère d'ailleurs que certains d'entre vous reviendront écrire ici
Pour ma part, il me reste à : changer de sexe (opération), d'identité (combat contre les institutions), adopter (croix et bannière...), trouver un boulot, etc. Le moins qu'on puisse dire, c'est que changer de sexe impose une sacrée liste de métamorphoses et changements *clin d'oeil*PS : désolée... Je crois que je n'arrive pas à faire court quand j'écris... :s
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ExMembre L
oui j ai changer de chaussinette et aussi de les draps cela a été un vrai choc mais je regrete rien
j ai changer aussi de pays , 3 fois de ville , et je pensse que c est pas fini , la vie reserves plein de surprises et de changement
j ai changer aussi de pays , 3 fois de ville , et je pensse que c est pas fini , la vie reserves plein de surprises et de changement
Dernière modification par meyer le dim. juin 01, 2008 8:34 pm, modifié 1 fois.
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Subramaniam
- Messages : 86
- Inscription : ven. mai 23, 2008 6:54 am
Bonjour Sibyllina
Je ne te connais pas et je suis nouveau sur ce forum, mais je me permets de m'incruster dans ton post. Mon "ami plus que frère" étant ftm ton message ma beaucoup touché.
IL y a un énorme point positif dans tout ça, c'est que tu as su te définir, t'accepter et tu as eu le courage d'entreprendre une réassignation d'identité, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Une fois ton physique mis en adéquation avec ton mental tu verras que tout ira déjà beaucoup mieux.
Si déjà tu as tes parents et ton ami qui te soutiennent ça te permets d'affronter les épreuves avec un bon moral, qui est important.
J'espère sincèrement que ta transition se fera rapidement et que tu pourras vivre pleinement ta vie de femme.
Ne m'en veut pas d'avoir répondu à ton message je ne souhaitais pas être indiscret.
Je ne te connais pas et je suis nouveau sur ce forum, mais je me permets de m'incruster dans ton post. Mon "ami plus que frère" étant ftm ton message ma beaucoup touché.
IL y a un énorme point positif dans tout ça, c'est que tu as su te définir, t'accepter et tu as eu le courage d'entreprendre une réassignation d'identité, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Une fois ton physique mis en adéquation avec ton mental tu verras que tout ira déjà beaucoup mieux.
Si déjà tu as tes parents et ton ami qui te soutiennent ça te permets d'affronter les épreuves avec un bon moral, qui est important.
J'espère sincèrement que ta transition se fera rapidement et que tu pourras vivre pleinement ta vie de femme.
Ne m'en veut pas d'avoir répondu à ton message je ne souhaitais pas être indiscret.
C est pas drôlepopy a écrit :
OFF-Topic :
[quote="meyer"]oui j ai changer de chaussinette et ausii de les draps c ela a été un vrai choc mais je regrete rien
[/ot][/quote]pourquoi , C EST de l humour au second degres , il y a tellement de tristesse et de mauvaise ondes dans de nombreux post , un peu d humour cela fais sourire
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chromosomeX
- Messages : 2293
- Inscription : lun. sept. 05, 2005 6:47 pm
pourquoi , C EST de l humour au second degres , il y a tellement de tristesse et de mauvaise ondes dans de nombreux post , un peu d humour cela fais sourire[/quote]meyer a écrit :C est pas drôlepopy a écrit :
OFF-Topic :
[quote="meyer"]oui j ai changer de chaussinette et ausii de les draps c ela a été un vrai choc mais je regrete rien
j'arrive pas à sourire, j'ai les lèvres gercées, tu m'en voudras pas hein?