Sympa ce post ! Voici donc un petit poème écrit il y a quelques temps (quand je n'étais pas encore sûre de ma bisexualité)
Bi
Elle n’aime pas uniquement les garçons
Elle aime les filles d’une certaine façon
Du coup les autres l’évitent, la dévisage
Si bien que parfois même elle envisage
De cesser d’être honnête pour se mentir
Même si cela risque de la faire souffrir.
Il n’aime pas uniquement les filles
Entre elles et les garçons, il oscille
Et sous le flot de regards, il hésite
Son courage petit à petit s’effrite
Mais finalement il a fait son choix :
Entre filles et garçons il demeurera.
Ils n’aiment pas que le sexe opposé
Ont des attirances des deux côtés
Sont nombreux dans cette situation
Se comprennent tous sur la question.
Ils ont des préférences, comme vous
Mais aiment filles et gars, c’est tout.
Le jour suivant
Un cheval
Larme de veuve noire
Contre mon sein
Viendra nouer la frondaison
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Descends de la voiture
De jeunes magnans
Profitent de toi
Descends de la voiture
De jeunes lycaons
T'attendent
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Panthère
Aux heures les plus violettes
Tu navigues
Jusqu'à moi
Sans t'effaroucher
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Au dessus des haies
Arlequine invincible
Je n'aurais jamais du recommencer
Jeune marécage sans lèvres
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Vallée détournée
L'ancien Benoît
Regagne les ruelles
Bel ibis
De nos jours ignorés
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Verdâtre
Comme notre première poignée de mains
Escalade lente du corail
(tu sais ce qu'il convient de faire à présent)
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Koala poudré
Brûlure égarée
De nos caresses
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Frange de pollen
J'ai encore besoin de toi
Voleur des pavés
Je ne peux plus me passer de toi
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Cette nuit
Cancrelat chute
Puceron blême
Je t'ai retrouvé
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Souffle de seringue
De ton sourire biaisé
Goutte de tulipe
De mon colosse mobile
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En entrant
Tu m'as chuchoté
Une aube martienne
J'ai alors entendu
Ta voix de fleur polaire
Le vent oscille dans cette partie de moi, qui écoute ton coeur. La vue se perd, se trouble, puisque je pleurs. Ce goût perdu de tes rires, que je n'entends plus. Je ne vois plus ton regard. Au nom de qui a-t-on le droit de séparer deux êtres si heureux ensemble. Je ne suis rien sans elle. Pouvez-vous seulement le comprendre, ce que votre intolérance et votre ignorance, nous fait souffrir. Vous étouffez mes cris de bonheur! Laissez-moi en paix, et c'est avec elle que je la trouve.Cette vie dans l'ombre me perd! Au nom de ce que tous connaissons, rendez la moi! L'amour est universel, imprévisible. Et c'est avec elle que je veux purger cette peine, puiqu'elle a emprisonné mon coeur et mon esprit! Viens mon coeur, repartons, je suis perdue sans ta main, guide moi dans ce monde merveilleux à tes côtés. La vie est vide, meurtrie, mélancolique, morose, c'est l'enfer des autres, qui fait que la mienne l'est sans ton amour. .
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Puisqu'il en est ainsi
Car nous le savons
Nous resterons amies
Non pas pour la vie
Mais pour ce mot
Qui rime avec toujours
Car ce qui nous qualifie
C'est cet Amour
Trop tard ou trop tôt?
L'espoir se broie
Or ce si joli minoi
Me hurlerait sur les toits
De rester là, à s'aimer
On fait ces choses non assumer
Qui un jour nous ferons sûrmement regretter
Puisqu'il en est ainsi
Mon coeur s'est ouvert à toi
Pourtant ne parvient pas si
Facilement à le garder pour soi
Ainsi puisque je suis
Non pas ta petite amie
Mais ta dévouée
Cette amitié cachera
Cette légère ambiguïté
Que l'on isolera
Perdus dans nos regards
Des méhandres de l'inconscient
Qui ont ressurgi
Quelques instants
Dans notre magie
Pas besoin de mouchoirs
Une nouvelle page se tourne
Nous sortons de l'isoloir
Un autre nom y est inscrit
D'autres rêves sans cette
Même intensité
Nous avons fait des paquerettes
Un monde bien particuliers
Celui de notre amour non assouvi
Caché par un mot: amitié
Celui qui amoindri
Ces questions trop répétées
Provoquant notre mal-être
Nous devons rester maître
Alors ayant voté
Plus ou moins avec notre volonté
Nous y déposerons en secret
Ce dernier mot sur ce papier
Pour peut-être
Un jour s'en aller
Si l'envie, en toute simplicité
Nous advenait
De Rêver. .
Toutes mes interrogations
Sous formes d'incompréhensibles questions
Trouvent après mûres réfléxions
Et en écho, répétent ces obligations!
Seulement les réponses données
Ne correspondent pas à ma Réalité
Se perdent, dans cette foule insensée
Tous hurlent, cris, de ces rachats expiés.
Puisque tu es dans mon Monde
Plus que consiédérer dans cette ronde
En temps de guerre, "qu'on la tonde"
Pour avoir aimé cette blonde.
Passer ma vie dans ma fabuleuse
Intime, exubérante, intense nébuleuse
N'a plus de raison d'exister sans toi.
Le simple fait de te voir, t'écouter, m'en joie.
Nous nous sommes quittés
Mon coeur s'est ruiné
Mon corps, à terre, éffondré
Mon esprit s'est mit à penser
Hurler à la mort mes regrets
Ecris tout ce que tu me manquais
Pleurer ton absence indeterminée
Stresser de te rappeller
Souris puisque l'on se voyait
Apaiser de te savoir à nouveau dans ma vie.
Des nageuses oubliées
Dans les tiroirs
Des roussettes paresseuses sur la plage
Cheval électrique sorti du puits
Pluie hirsute
Et Romain passe si près de moi
Flotteur
J'entends tes murmures
Dissipe le haut-bois
Plèvre retardée
Sa main déterre des chiots
Tu ne me reverras plus
Crinière de mûres
Nous étions si jeunes
De plus
Un cosaque blafard
Engourdi
Désir d'ambre
Neige mouillée
Vieux loup de paille
On se retrouve ce soir derrière les murs
Fièvre d'automne
Reptile aux lèvres de charbon
Je n'ai jamais voulu te blesser
Un squale épileptique est rejoint par mon père
Pour décapiter des oies
Abeille de sueur
J'aimerais te voir pleurer
Canaille avec chevrotine
Dehors
Sueur de robot
Dans les jardins
Poulain piétiné
Ta panthère de givre non atteinte
Poignard
Rusalka inquiète des jours
Lorsque tu seras seule
Tu le verras t'égorger sous un porche
Je serais alors l'officier aux joues bleues
Aile sud
Géranium noir
Soucoupe volante inanimée
Taxi non explosé
Mon ami est boréal
Et pourtant
(J'ai besoin de toi)
Larme en dièse
Quelques soleils verts éparpillés sur ta bouche
Des squelettes jamais protégés sur ton nez
Lorsque ton bus sur mon verglas venait clore tes yeux
Dis-moi, Sandoval, est-ce que quand tu conçois tes textes, tu cherches à leur donner un sens ? En trouves-tu un quand tu les lis ? Ou bien écris-tu simplement ce qui te passe par la tête, en cherchant juste la beauté des sons ?
Parce que lorsque je lis tes textes, je n'y vois aucun sens, mais juste de la beauté, le miracle des mots qui se suivent admirablement, et des sonorités qui se complètent. J'aime beaucoup ce "surréalisme contrôlé".
SuperGarfield a écrit :Dis-moi, Sandoval, est-ce que quand tu conçois tes textes, tu cherches à leur donner un sens ? En trouves-tu un quand tu les lis ? Ou bien écris-tu simplement ce qui te passe par la tête, en cherchant juste la beauté des sons ?
Parce que lorsque je lis tes textes, je n'y vois aucun sens, mais juste de la beauté, le miracle des mots qui se suivent admirablement, et des sonorités qui se complètent. J'aime beaucoup ce "surréalisme contrôlé".
Bonne question . En fait c'est paradoxal : disons que tout provient d'un jet instantané ou presque, c'est à dire que je ne passe 10h pour faire quatre misérables lignes. Donc, c'est assez instantané, je ne réfléchis pas trop à ce que je vais vouloir dire. En fait, cela vient d'une sensation. Si c'est paradoxal c'est parce que à mes yeux cela a un sens pour moi (très personnel parfois). Je peux penser à un évènement de la journée, à un ami, à un inconnu, n'importe quoi...
Voilà