J'avoue que la lecture de cet extrait me laisse perplexe, je trouve ça terrifiant et j'avoue, même si j'ai le même âge que l'auteur de cet extrait (j'ai 41 ans), je ne pense pas à des choses comme ça. Je ne me suis jamais dit ni à 20 ans ni à 40 que parce que j'étais gay j'allais finir seul et j'ai du mal à penser qu'à 60 ans j'aurais à ce point une image dégradée de moi même. Je pense qu'à 85 ans on commence sérieusement à se tasser... et à 90 ans on accuse le coup, mais avant cet âge...gay ou pas lesbienne ou pas, on a les cartes en main pour mener sa vie et ne pas être seul.En réalité, ce qui me fait peur, c'est l'idée que plus on avance en âge, et moins on a de chance de rencontrer quelqu'un quand on est gay. Si on n'a pas réussi à construire un couple stable avant un certain âge (dont je n'ai pas encore idée, et je ne préfère pas y penser...), on a toutes les chances de finir seul. C'est une perspective qui me terrifie véritablement. Les hétéros ont brisé ce tabou depuis peu. Mais combien d'entre nous finissent leur vie dans la solitude, ou sont obligés d'accepter des compromis humiliants pour y échapper... On peut se dire que, passé un certain âge, la sexualité a moins d'importance et qu'on peut trouver des choses auxquelles se consacrer. Mais c'est le besoin d'amour, de tendresse qui ne disparaît pas avec l'âge, au contraire.
J'aimerais en fait comprendre pourquoi des homos se retrouvent à penser des choses pareilles, est-ce votre cas?
 
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  Tout ça pour dire, que tout le monde tombera sur son mien, n'importe l'âge (à part les CCVEiens
  Tout ça pour dire, que tout le monde tombera sur son mien, n'importe l'âge (à part les CCVEiens   
   
 