Haaa les amours éstudiantines...
Mes petits , je vais vous raconter comment j'ai réussi à mettre tata Odeline dans mon lit.
C'est qu'elle était farouche, en ce temps-là, l'Odeline...
Et tous les petits jeunes du village reluquaient drôlement son décolleté, j'vous le dit!
(décolleté qui était fort biau à l'époque... avec la naissance de sa poitrine toute blanche qui se soulevait un peu à chaque fois qu'elle respirait.)
J'vais vous dire. Au lieu de lui faire la cour, à l'Odeline, je lui ai pas tourné autour.
Elle était bien trop mignonne pour m'y risquer, je pouvais pas résister !
J'ai attendu patiemment le bal du dernier samedi du mois.
J'ai emmené tous mes copains au bar. J'ai payé une bonne tournée aux potes en criant à la Mauricette (c'était ma pine-co qui tenait le bar)
"A l'anis, Meauricette!"
C'était le code pour une tournée de 51 bien tassé.
Et glou, et glou, et glou !
Les gaillards ont pas été frais longtemps : après deux ou trois tournées ils pieutaient tous sur le bar.
C'était le moment d'agir. Je me suis doucement rapprochée de ma cible, la jolie Odeline, qui se déhanchait délicieusement sur le
tube du moment.
Je lui ai susurré "vous marinez chez vos harengs?" et puis "c'est à vous ces beaux yeux là?" Pour finir par : "on va chez toi ou chez moi?"
C'est ainsi que je me suis éclipsé au bras de la belle tandis que les copains se faisaient encore bercer par leurs relents d' éthanol.
Ahhh, les enfants, la belle époque que voilà !
Bon, je vous laisse, c'est l'heure d'honorer l'Odeline, celle qui crie quand on la p*ne...