Voilà que tu t'outresThunder Bird a écrit :Tu t'avances, tu recules,Kliban a écrit :Blanche renoncule
Comment veux-tu, comment veux-tu ?..
De mon lai joli, ma loutre,
Joli goût de f
leur
Vos textes et poèmes
En faisant du tri, je suis retombée sur des trucs vieux (2004-2005) dont j'avais complètement oublié l'existence.
Après le squattage intempestif de ce topic, tenterai-je également le recyclage ? *suspense*
Allez, j'ose. Si relire ce machin m'a fait rire, c'est que ça doit être un peu drôle.
______________________
Consciences oblitérées
Frappées du sceau du quoi ?
Dussent-elles 1 : disposer
Du soliloque du slow (et d’un don du cireur)
De soudures au sirop (et de souliers qui pleurent)
Consciences oblitérées
Au coupe papier acculées
Dussent-elles se 2 faire
D’un sultan mahradjah
D’une compotée de mystère
Et d’une trentaine d’entrechats
Consciences oblitérées
Timbre-postes en déliés
Dussent-elles se 3 vestir
De leurs gangues, Lion, sans rire
Des mirettes du fakir
Et de circuits imprimés
Conscience, oubli se terrent
Sale temps pour les révolutionnaires
Trop tard.
Périmée conscience expirée
Le postier s’est déjà barré
______________________
(Oui, ça m'a tout l'air d'être....abstrait
)
Après le squattage intempestif de ce topic, tenterai-je également le recyclage ? *suspense*
Allez, j'ose. Si relire ce machin m'a fait rire, c'est que ça doit être un peu drôle.
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Consciences oblitérées
Frappées du sceau du quoi ?
Dussent-elles 1 : disposer
Du soliloque du slow (et d’un don du cireur)
De soudures au sirop (et de souliers qui pleurent)
Consciences oblitérées
Au coupe papier acculées
Dussent-elles se 2 faire
D’un sultan mahradjah
D’une compotée de mystère
Et d’une trentaine d’entrechats
Consciences oblitérées
Timbre-postes en déliés
Dussent-elles se 3 vestir
De leurs gangues, Lion, sans rire
Des mirettes du fakir
Et de circuits imprimés
Conscience, oubli se terrent
Sale temps pour les révolutionnaires
Trop tard.
Périmée conscience expirée
Le postier s’est déjà barré
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(Oui, ça m'a tout l'air d'être....abstrait
)
Ainsi que les autres textes que tu postes.. 
Kliban a écrit :Je suis pas chouanne, je ne sais pas comment elle peut le prendre, mais je confirme : ce genre de conseils est très très précieux, d'autant plus qu'il est rare de le rencontrer exprimé avec autant de bienveillance et de franchise. Le fait est qu'on ne m'en a jamais fait - sauf quand je le demande à corps et à cris :/MecheRebeL a écrit :Je voudrais faire une critique amicale à chouanne. Tu pourrais faire mieux en poésie si tu utilisais moins de rimes en é ou en i et que tu bannissais des rimes en coeur et peur ... voila la technique poétique y est mais on n'a rien de personnel sous les yeux. D'ailleurs c'est pour ça que tu peux ecrire autant de vers d'affilés car c'est juste des catalogues d'images bien pensées.
Euh je dois paraître super dur et méchante. Mais moi c'est ce genre dde reflexions qui m'ont aidé à un peu avancer.
Sinon j'aime bien ta méthode,entre OuLiPo et surréalisme; Et les résultats méritent l'exploration, oui. Merci !
ben non je ne te trouve pas méchante ,tu as le droit de donner ton opinion et j'aime la franchise ,je déteste l'hypocrisie!!les critiques sont toujours utiles!!
-
sandoval
Quelques babioles
__________________
Préférences
Le javelot d'un tête à tête
Combiné à l'approche d'un hélicoptère
Dévié
(de son objectif principal)
(un impossible bréviaire)
(ton iris stellaire)
___________________________
Je crois poursuivre le même détraqué
Un photographe au priapisme
Improvisé
La fluorescence d'un passant attardé
Toute la nuit
Empoigné
_______________________
Ton corps fractionné regagne
L'éventuel anticipé
Profilé
La meute apeurée
De ta transfiguration
Soudaine
__________________
Le cerf vient pour lécher la gangrène
Là où le diaphragme multiplié
T'énonce sans sourciller
__________________
L'ampère
Les scélérates aphasies
La tique secondaire
Bredouille mais saillant
Vaque à ses occupations
Tu gagnes sans cesse
Mâchoire déshydrocutée
__________________
Préférences
Le javelot d'un tête à tête
Combiné à l'approche d'un hélicoptère
Dévié
(de son objectif principal)
(un impossible bréviaire)
(ton iris stellaire)
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Je crois poursuivre le même détraqué
Un photographe au priapisme
Improvisé
La fluorescence d'un passant attardé
Toute la nuit
Empoigné
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Ton corps fractionné regagne
L'éventuel anticipé
Profilé
La meute apeurée
De ta transfiguration
Soudaine
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Le cerf vient pour lécher la gangrène
Là où le diaphragme multiplié
T'énonce sans sourciller
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L'ampère
Les scélérates aphasies
La tique secondaire
Bredouille mais saillant
Vaque à ses occupations
Tu gagnes sans cesse
Mâchoire déshydrocutée
Les retrouvailles n’en seront que meilleures, dit le contrôleur.
- Oui. C’est là l’intérêt des maîtresses.
Du bout des doigts, le voyageur envoie un bouquet de baisers sur le quai.
- J’ai mal jugé ; c’est une autre qui l’a reçu. Voyez comme elle pleure !
- Est-elle vraiment votre maîtresse ?
- Peut-être, je ne sais pas ; en tout cas elle l’a été.
D’un revers de main, il tranche.
- Disons que oui. Si elle n’était qu’un souvenir je connaîtrais son prénom.
- Vous ne le connaissez donc pas ?
- Pas au point de le retenir. Je n’en ai pas besoin, son parfum m’assure de la reconnaître.
- Et son visage ?
- Quelconque.
- Son corps ?
- A peine moins.
- Quel intérêt, alors ?
- De ceux qui disparaissent, et que l'infidélité prolonge. Une touchante
maladresse, un oeil humide, une virginité sèche ; les prétextes ne manquent pas.
- Et votre femme ?
- A cette heure, elle ne nous entendra pas.
- Elle souffre ?
- Elle dort.
Le contrôleur s’éloigne ; l’homme au complet gris rajuste le pli de son pantalon. Comme il se penche, une larme échoue sur sa main.
- Vraiment, pense-t-il, c’est une chance qu’elle se soit trouvée là.
- Oui. C’est là l’intérêt des maîtresses.
Du bout des doigts, le voyageur envoie un bouquet de baisers sur le quai.
- J’ai mal jugé ; c’est une autre qui l’a reçu. Voyez comme elle pleure !
- Est-elle vraiment votre maîtresse ?
- Peut-être, je ne sais pas ; en tout cas elle l’a été.
D’un revers de main, il tranche.
- Disons que oui. Si elle n’était qu’un souvenir je connaîtrais son prénom.
- Vous ne le connaissez donc pas ?
- Pas au point de le retenir. Je n’en ai pas besoin, son parfum m’assure de la reconnaître.
- Et son visage ?
- Quelconque.
- Son corps ?
- A peine moins.
- Quel intérêt, alors ?
- De ceux qui disparaissent, et que l'infidélité prolonge. Une touchante
maladresse, un oeil humide, une virginité sèche ; les prétextes ne manquent pas.
- Et votre femme ?
- A cette heure, elle ne nous entendra pas.
- Elle souffre ?
- Elle dort.
Le contrôleur s’éloigne ; l’homme au complet gris rajuste le pli de son pantalon. Comme il se penche, une larme échoue sur sa main.
- Vraiment, pense-t-il, c’est une chance qu’elle se soit trouvée là.
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sandoval
Ce sont des ébauches de...je ne sais pas trop quoi 
comme d'hab'!
---------------------------------
Premier au téléphone. Du sable infiltré dans une poche, pour cogner le ventilateur assurément
délaissé, ces derniers jours, sur la table. Au bruit sec de sa voix, je me risquais à filer
dans l'esplanade vive du combiné.
Pendant que les timbres représentaient des chevaux entortillés, je mémorisais lentement les
avenues indiscrètes de ta voix. Pour la gêne. Pour ta démarche fuyante. Je persistais.
-----------------------------
Gigotée, indomptée, ta démarche, me plaît mais reste filante.
La nuit déplace les acariens sur ma plaie.
-----------------------
Si un taxidermiste plongeait son regard dans le mien, avec un sourire franc, je brûlerais même
ma propre veste en hermine.
Il a atteint les hautes herbes, hier. Encore hier il affluait. Un groupuscule d'yeux
attentifs sur mon blouson décoché. Je n'ai pas encore repris. Hier.
Je lui ai dis de rester prudent. La montée est périlleuse. Paresseux dans sa première voix, il
semblait dévaler des ruelles écourtées, dans la seconde où il m'a raccroché au nez.
--------------------------------
La force de l'univers. Celui qui concentre les larmes dans un flacon, celui qui provient de la
poche ou du veston droit, elle pratique des incisions dans mon dos.
Je me suis réveillé avec le côté droit endommagé. Les sauterelles dominaient la pente, et il faut
se séparer de la peur, pour oser, les congédier.
J'ai rêvé de toi mais tu étais incandescent-prédisposé. Je doute. Ta redingote, termine la
quête dans le grand jardin autonome, tu ne sais pas donner la main, nous avons regardé les
tourniquets gémir. Le tien, ne semble pas si risqué.
La force de l'univers est une communion, un tromblon mal pensé, se dévide sur l'aorte, le
fard buté.
Je t'ai vu dépasser les hautes herbes, et tu as refermé la grille, elle est fausse.
comme d'hab'!---------------------------------
Premier au téléphone. Du sable infiltré dans une poche, pour cogner le ventilateur assurément
délaissé, ces derniers jours, sur la table. Au bruit sec de sa voix, je me risquais à filer
dans l'esplanade vive du combiné.
Pendant que les timbres représentaient des chevaux entortillés, je mémorisais lentement les
avenues indiscrètes de ta voix. Pour la gêne. Pour ta démarche fuyante. Je persistais.
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Gigotée, indomptée, ta démarche, me plaît mais reste filante.
La nuit déplace les acariens sur ma plaie.
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Si un taxidermiste plongeait son regard dans le mien, avec un sourire franc, je brûlerais même
ma propre veste en hermine.
Il a atteint les hautes herbes, hier. Encore hier il affluait. Un groupuscule d'yeux
attentifs sur mon blouson décoché. Je n'ai pas encore repris. Hier.
Je lui ai dis de rester prudent. La montée est périlleuse. Paresseux dans sa première voix, il
semblait dévaler des ruelles écourtées, dans la seconde où il m'a raccroché au nez.
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La force de l'univers. Celui qui concentre les larmes dans un flacon, celui qui provient de la
poche ou du veston droit, elle pratique des incisions dans mon dos.
Je me suis réveillé avec le côté droit endommagé. Les sauterelles dominaient la pente, et il faut
se séparer de la peur, pour oser, les congédier.
J'ai rêvé de toi mais tu étais incandescent-prédisposé. Je doute. Ta redingote, termine la
quête dans le grand jardin autonome, tu ne sais pas donner la main, nous avons regardé les
tourniquets gémir. Le tien, ne semble pas si risqué.
La force de l'univers est une communion, un tromblon mal pensé, se dévide sur l'aorte, le
fard buté.
Je t'ai vu dépasser les hautes herbes, et tu as refermé la grille, elle est fausse.