Un peu de ma vie contre quelques conseils?
Je ne sais pas comment font certains, je suis épaté et jaloux de ceux qui savent qui ils sont et ce qu’ils veulent. Tout est tellement confus pour moi, vraiment j’attends avec tant d’impatience le jour ou tout sera enfin clair et limpide dans ma tête.
Donc non je ne suis jamais sorti avec une fille... J’ai déjà eu quelques propositions mais, je ne sais pas, j’ai fuit plutôt qu’autre chose. Je me souviens notamment d’une fois ou la fille était plutôt insistante et en plus elle faisait parti de mon groupe d’ami, c’était vraiment pesant. Parfois je me dis que j’aurais du me « forcer » un peu et puis voir… Et en même temps, je trouve ca un peu triste… avoir a se forcer. Parfois je me dis que j’ai une vision déformée, trop idéalisée, des sentiments que je devrais éprouver. J’aimerai bien être dans la tête d’un hétéro 100% pour savoir exactement ce qu’il pense et ressent.
Pour le psy, je me suis vraiment force. Vous ne pouvez pas savoir a quel point cela a été dur de prendre la décision et de téléphoner pour prendre rdv. J’espère que ce sera utile. Dire les choses à voix haute, a quelqu’un, face a face, c’est quand même différent. Surtout que j’ai joue cartes sur table, des le début je lui ai parle de mon inexistence de vie privée et de ma confusion sexuelle. On est beaucoup plus expose et ca rend les choses peut être un peu plus réelles, même si encore une fois ca n’a pas d’impact direct dans la vie de tous les jours car le psy ne fait pas parti de tes amis, familles ou connaissances.
Mais je suis totalement d’accord, en parler a qui que ce soit, c’est énorme. Et je nous auto-félicite pour cela.
Donc non je ne suis jamais sorti avec une fille... J’ai déjà eu quelques propositions mais, je ne sais pas, j’ai fuit plutôt qu’autre chose. Je me souviens notamment d’une fois ou la fille était plutôt insistante et en plus elle faisait parti de mon groupe d’ami, c’était vraiment pesant. Parfois je me dis que j’aurais du me « forcer » un peu et puis voir… Et en même temps, je trouve ca un peu triste… avoir a se forcer. Parfois je me dis que j’ai une vision déformée, trop idéalisée, des sentiments que je devrais éprouver. J’aimerai bien être dans la tête d’un hétéro 100% pour savoir exactement ce qu’il pense et ressent.
Pour le psy, je me suis vraiment force. Vous ne pouvez pas savoir a quel point cela a été dur de prendre la décision et de téléphoner pour prendre rdv. J’espère que ce sera utile. Dire les choses à voix haute, a quelqu’un, face a face, c’est quand même différent. Surtout que j’ai joue cartes sur table, des le début je lui ai parle de mon inexistence de vie privée et de ma confusion sexuelle. On est beaucoup plus expose et ca rend les choses peut être un peu plus réelles, même si encore une fois ca n’a pas d’impact direct dans la vie de tous les jours car le psy ne fait pas parti de tes amis, familles ou connaissances.
Mais je suis totalement d’accord, en parler a qui que ce soit, c’est énorme. Et je nous auto-félicite pour cela.
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Jacques Álvares
- Messages : 43
- Inscription : mer. avr. 08, 2009 6:00 pm
Je crois que vous êtes jeune. Je suis un latino-américain, et là nous avons d´autres formes du refléchir la jeunesse, mais je crois que même dans l´Erope vous êtes jeune!
Je pense que comprendre l'homosexualité est un peu difficile, et plus important qu'il comprendra c'est vivre !
Existe une différence à apprendre à être gay, et comprendre l´homossexualité. Et comme tout processus d'apprentissage, il peut être pénible ou non.
Mais le résultat est libérateur !
Je te désire une vie de renaissances!
Je pense que comprendre l'homosexualité est un peu difficile, et plus important qu'il comprendra c'est vivre !
Existe une différence à apprendre à être gay, et comprendre l´homossexualité. Et comme tout processus d'apprentissage, il peut être pénible ou non.
Mais le résultat est libérateur !
Je te désire une vie de renaissances!
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Beauseigne42
- Messages : 45
- Inscription : dim. avr. 05, 2009 4:49 pm
Et bien Stitch, je vois que je suis comme toi.
Moi aussi j'ai pensé à aller voir un psy pour PARLER.
Moi je crois que c'est LA solution : parler. En 3/4 jours que je commence à y voir déjà un peu plus clair. Je commence à regarder un peu plus les garçons que je ne pouvais le faire avant. Je m'amuse presque à imaginer un CO à mes amis proches. J'avance.
Je sais que le chemin va être long, mais ce qui faut se dire (et que je ne le comprend qu'un peu tard), c'est que nous sommes maître de notre vie. Et c'est à nous de décider quand agir. Et bien je crois que le moment est venu. Avoir commencer à en parler c'est enfin le moment de s'assumer.
Par contre j'ai peur que ça ne dure pas et que je retombe dans ma "solitude". Il faut que je tienne bon et que je continue d'en parler, et de savoir que quelqu'un va me lire, me répondre, ..., m'aider.
Donc soutenons nous mutuellement car nous sommes dans la même galère : la recherche de se qu'on est.
Moi aussi j'ai espéré devenir 100% hétéro, mais en vain. Il faut accepter d'être différent. Mais si n'en parler que sur un forum ne parait pas grand chose, c'est déjà un pas de géant que l'on fait.
Je te félicite, je nous félicite aussi. Courage. Tiens nous au courant. Moi ça m'aidera aussi pour avancer.
Dès qu'il y a du changement dans ma vie je vous le dirait aussi, car je sais que ça pourra en aider certains.
SOYONS FORT
Moi aussi j'ai pensé à aller voir un psy pour PARLER.
Moi je crois que c'est LA solution : parler. En 3/4 jours que je commence à y voir déjà un peu plus clair. Je commence à regarder un peu plus les garçons que je ne pouvais le faire avant. Je m'amuse presque à imaginer un CO à mes amis proches. J'avance.
Je sais que le chemin va être long, mais ce qui faut se dire (et que je ne le comprend qu'un peu tard), c'est que nous sommes maître de notre vie. Et c'est à nous de décider quand agir. Et bien je crois que le moment est venu. Avoir commencer à en parler c'est enfin le moment de s'assumer.
Par contre j'ai peur que ça ne dure pas et que je retombe dans ma "solitude". Il faut que je tienne bon et que je continue d'en parler, et de savoir que quelqu'un va me lire, me répondre, ..., m'aider.
Donc soutenons nous mutuellement car nous sommes dans la même galère : la recherche de se qu'on est.
Moi aussi j'ai espéré devenir 100% hétéro, mais en vain. Il faut accepter d'être différent. Mais si n'en parler que sur un forum ne parait pas grand chose, c'est déjà un pas de géant que l'on fait.
Je te félicite, je nous félicite aussi. Courage. Tiens nous au courant. Moi ça m'aidera aussi pour avancer.
Dès qu'il y a du changement dans ma vie je vous le dirait aussi, car je sais que ça pourra en aider certains.
SOYONS FORT
Oui, je suis d'accord, parler, pour sortir de l'isolement et alléger le poids. Par contre je ne suis pas sur d'y voir plus clair 
Ces dernières semaine voire mois, je me "force" a ne pas enterrer toutes mes questions, si je peux dire, au fond de moi pour ne plus y penser, ce que j'ai fait jusqu'à présent: j'y pense, j'y pense pas, j'y pense, je veux pas y penser, etc... Cette fois je veux y penser et trouver la solution.
J'aimerai te poser une question et également a ceux qui peuvent se trouver dans la même situation:
- as-tu déjà été amoureux ?
- as-tu déjà eu un crush sur quelqu'un ?
- as-tu déjà ressenti une certaine "tension sexuelle" entre toi et une autre personne, soit venant de toi, soit de l'autre ?
ma réponse : honnêtement, triple non je pense
triste n'est-ce pas?
Ces dernières semaine voire mois, je me "force" a ne pas enterrer toutes mes questions, si je peux dire, au fond de moi pour ne plus y penser, ce que j'ai fait jusqu'à présent: j'y pense, j'y pense pas, j'y pense, je veux pas y penser, etc... Cette fois je veux y penser et trouver la solution.
J'aimerai te poser une question et également a ceux qui peuvent se trouver dans la même situation:
- as-tu déjà été amoureux ?
- as-tu déjà eu un crush sur quelqu'un ?
- as-tu déjà ressenti une certaine "tension sexuelle" entre toi et une autre personne, soit venant de toi, soit de l'autre ?
ma réponse : honnêtement, triple non je pense
triste n'est-ce pas?
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Beauseigne42
- Messages : 45
- Inscription : dim. avr. 05, 2009 4:49 pm
Pour répondre à tes questions :
- Amoureux, pas vraiment. Quelques sentiment oui, mais de l'amour je ne crois pas
- Crush ? je comprends pas bien. Flashé sur quelqu'un, oui bah quand suis dans mes phases "acceptation d'être homo, je flash sur plein de mec, et des fois ca dure des semaines. En ce moment je kiff un de mes collègue de boulot mais hétéro car copine. Mais qui sais
. En plus il est gayfriendly car en me demandant si j'avais une copine et que je lui ai dit non, il m'a dit ... un copain ?, tu sais moi j'm'en fout mon cousin y est et ça me gêne pas. Donc je pourrais lui dire quand je serai prêt.
- Tension sexuelle ??? nan rien tout ça.
Mais tu regarde les garçons ou tu te l'interdit ?
- Amoureux, pas vraiment. Quelques sentiment oui, mais de l'amour je ne crois pas
- Crush ? je comprends pas bien. Flashé sur quelqu'un, oui bah quand suis dans mes phases "acceptation d'être homo, je flash sur plein de mec, et des fois ca dure des semaines. En ce moment je kiff un de mes collègue de boulot mais hétéro car copine. Mais qui sais
- Tension sexuelle ??? nan rien tout ça.
Mais tu regarde les garçons ou tu te l'interdit ?
Crush c'est en anglais, to have a crush on someone, c'est avoir le béguin pour qqun, flasher sur qqun, être très attire par qqun. J'aime bien cette expression. Et quand tu dis "çà dure des semaines", tu veux dire sur le même mec ou en général ?
Sinon, j'ai l'impression que je regarde davantage les garçons qu'avant, je dois l'admettre... a la gym, dans la rue, en amphi. Je suis également assez curieux de savoir qui est gay ou pas. Et par ex je pense avoir identifie la majorité des gays a mon école.
Je connais aussi un mec, il m'a dit des le début qu'il est gay. Bon, il est sympa et on pourrait devenir ami mais on a jamais vraiment eu l'occasion de trainer ensemble pour l'instant. Je pense qu'il m'aime bien mais perso je suis pas trop intéressé... Enfin bon tout çà pour dire qu'il m'a également demande: Une copine? non Un copain? non plus... Je pense qu'il est suspicieux a mon égard.
Sinon, j'ai l'impression que je regarde davantage les garçons qu'avant, je dois l'admettre... a la gym, dans la rue, en amphi. Je suis également assez curieux de savoir qui est gay ou pas. Et par ex je pense avoir identifie la majorité des gays a mon école.
Je connais aussi un mec, il m'a dit des le début qu'il est gay. Bon, il est sympa et on pourrait devenir ami mais on a jamais vraiment eu l'occasion de trainer ensemble pour l'instant. Je pense qu'il m'aime bien mais perso je suis pas trop intéressé... Enfin bon tout çà pour dire qu'il m'a également demande: Une copine? non Un copain? non plus... Je pense qu'il est suspicieux a mon égard.
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Beauseigne42
- Messages : 45
- Inscription : dim. avr. 05, 2009 4:49 pm
Je voulais dire flasher en général.
Mais par moment, une part de moi (mon coté hétéro qui veut rester là) refait apparition. "Oh mon gars, tu t'imagines dans un lit avec un mec ??". J'essaie de combattre ces moments en me regardant dans la glace et en me disant : "C'est pas ta faute, t'es comme ça et c'est tout".
Difficile cet entre-deux.
Par contre ce qui a quand même changer depuis quelques jours, c'est ces confrontations devant le miroir le matin. Avant, j'étais triste et ne savais pas ce que j'étais : 28 ans à ruminer tous les jours, ça commence à faire long. Et là je commence à sentir venir une certaine sérénité.
Moi je n'arrive pas à "détecter" les gays, sauf quand c'est trop évident (trop efféminé, maniéré, ...). Mais ce ne sont pas ceux là qui m'attirent. Au contraire, (et je m'excuse encore de cataloguer) c'est ce genre qui me faisait mal m'accepter. Alors j'essaie de chercher du regard les garçons qui m'attirent. Mais bien souvent je pense qu'il sont hétéro, et si jamais nos regards se croisent, là c'est moi qui détourne le mien.
Souvent aussi quand je sens le regard d'un homme se poser sur moi je me sens agressé : "qu'est qu'il me veut ce p..é !!". Il faudrait que je rencontre qqn d'un peu comme moi, sans manières, sportif, gentil, mignon ... mes pensées s'emballent.
Dès que j'écris un message sur ce forum, je me sens rempli de courage et j'envisage presque un à CO dans l'instant. J'ai envie de le crier ce que je suis, mais je sais que je ne peux pas faire ça si brusquement.
Y'a tous ces gens que je connais, au boulot (mon patron, très matcho), mes collègues de sport, du poker, mes amis proches, ceux un peu moins proches, ma famille, ceux que je revoie de temps à autres ... que de monde à qui je ment depuis tant d'années.
J'espère que raconter ma vie et mes ressentiments ne pollue pas le post de littleyoda. Je ne sais encore comment le remercier car c'est quand même grâce à lui que j'étale mes états d'âmes et cela me fait un bien fou. Toute cette accumulation au fil des années devenait insupportable.
Aujourd'hui je pense que pour rencontrer qqn comme moi, il va falloir que je fréquente les milieux gay, à moins que je ne tombe par hasard sur la perle rare, mais cela me semble difficile (j'ai pas le radar pour détecter des gays qui n'y ressemblent pas
). Mais pour aller dans ces endroits il faudrait que j'y aille avec qqn qui ne me juge pas, limite que je ne connais pas. C'est là que ça va être chaud si je veux avancer.
Et toi stitch, les quelques posts que tu as fait te font ils du bien ? Sens tu une évolution ou bien te sens tu toujours coincé dans "ta prison intérieure" ?
Mais par moment, une part de moi (mon coté hétéro qui veut rester là) refait apparition. "Oh mon gars, tu t'imagines dans un lit avec un mec ??". J'essaie de combattre ces moments en me regardant dans la glace et en me disant : "C'est pas ta faute, t'es comme ça et c'est tout".
Difficile cet entre-deux.
Par contre ce qui a quand même changer depuis quelques jours, c'est ces confrontations devant le miroir le matin. Avant, j'étais triste et ne savais pas ce que j'étais : 28 ans à ruminer tous les jours, ça commence à faire long. Et là je commence à sentir venir une certaine sérénité.
Moi je n'arrive pas à "détecter" les gays, sauf quand c'est trop évident (trop efféminé, maniéré, ...). Mais ce ne sont pas ceux là qui m'attirent. Au contraire, (et je m'excuse encore de cataloguer) c'est ce genre qui me faisait mal m'accepter. Alors j'essaie de chercher du regard les garçons qui m'attirent. Mais bien souvent je pense qu'il sont hétéro, et si jamais nos regards se croisent, là c'est moi qui détourne le mien.
Souvent aussi quand je sens le regard d'un homme se poser sur moi je me sens agressé : "qu'est qu'il me veut ce p..é !!". Il faudrait que je rencontre qqn d'un peu comme moi, sans manières, sportif, gentil, mignon ... mes pensées s'emballent.
Dès que j'écris un message sur ce forum, je me sens rempli de courage et j'envisage presque un à CO dans l'instant. J'ai envie de le crier ce que je suis, mais je sais que je ne peux pas faire ça si brusquement.
Y'a tous ces gens que je connais, au boulot (mon patron, très matcho), mes collègues de sport, du poker, mes amis proches, ceux un peu moins proches, ma famille, ceux que je revoie de temps à autres ... que de monde à qui je ment depuis tant d'années.
J'espère que raconter ma vie et mes ressentiments ne pollue pas le post de littleyoda. Je ne sais encore comment le remercier car c'est quand même grâce à lui que j'étale mes états d'âmes et cela me fait un bien fou. Toute cette accumulation au fil des années devenait insupportable.
Aujourd'hui je pense que pour rencontrer qqn comme moi, il va falloir que je fréquente les milieux gay, à moins que je ne tombe par hasard sur la perle rare, mais cela me semble difficile (j'ai pas le radar pour détecter des gays qui n'y ressemblent pas
Et toi stitch, les quelques posts que tu as fait te font ils du bien ? Sens tu une évolution ou bien te sens tu toujours coincé dans "ta prison intérieure" ?
Je ne connais que trop bien cet entre-deux dont tu parles. Des fois, par ex je vois un mec pas mal et je me demande ce que je ressentirais en l’embrassant ou en passant ma main sur son torse. Et puis d’autres fois, je me dis « reprend-toi, c’est n’importe quoi tout ca ». De plus si je pense pouvoir m’imaginer sortir un mec, disons que cette idée peut avoir un petit cote excitant, j’ai plus de mal a m’imaginer dans une relation au quotidien avec un autre garçon. Quant a construire sur du long terme n’en parlons même pas.
Cette sérénité, j’aimerais bien y arriver. Franchement c’est épuisant de se poser les mêmes questions en boucle à chaque minute de chaque journée, essayer de comprendre, d’analyser et d’interpréter ce qu’on ressent, imaginer ce qu’on pourrait ressentir. J’ai l’impression qu’un certain nombre d’éléments me pousse du coté gay, et en même temps … j’ai toujours cette partie de moi qui me dis que je pars dans la mauvaise direction.
Détecter les gays, c’est un bien grand mot. Disons que comme je suis toujours en train d’étudier, et qu’il existe des associations gays à mon université, je peux repérer qui appartient à de tels groupes. Néanmoins mes intuitions sont souvent bonnes… Enfin bon je te rejoins sur, disons les gays facilement détectables, ce n’est vraiment pas une image qui m’attire, ni encore moins dans laquelle je me reconnais. Souvent j’ai l’impression que pour l’instant et si je suis vraiment gay, de toute façon les garçons qui pourraient m’intéresser sont soit hétéros soit comme moi c’est-a-dire des cas pseudo-désespérés qui ne feront jamais le premier pas.
Dans le fond j’aimerais bien comme toi rencontrer un mec gay, gentil, mignon, sympa, intelligent, pas efféminé ni maniéré, et qu’on accroche bien. Je serais curieux de voir comment évolueraient les choses. Et ce qui est difficile, c’est que j’ai le sentiment qu’il faut sans arrêt lutter contre soi-même et que je vais être oblige de prendre sur moi et d’aller le chercher ce garçon. La question reste ou et comment ?
Je me dis aussi qu’il faudrait que je sorte un peu et rencontrer des gays, pour discuter, sortir des stéréotypes et réaliser qu’il doit bien exister des mecs gays qui me plaisent et a qui je puisse plaire... Mais bon je ne m’imagine même pas aller dans un bar gay par ex tout seul. Je ne le ferais pas déjà dans un bar normal.
Evolution…. Je ne sais pas trop, peut être un peu quand même. Déjà cette fois, je n’ai pas de « retour de flamme », je veux dire par la que je n’essaie pas de me voiler la face et de tenter de ne pas y penser.
Cette sérénité, j’aimerais bien y arriver. Franchement c’est épuisant de se poser les mêmes questions en boucle à chaque minute de chaque journée, essayer de comprendre, d’analyser et d’interpréter ce qu’on ressent, imaginer ce qu’on pourrait ressentir. J’ai l’impression qu’un certain nombre d’éléments me pousse du coté gay, et en même temps … j’ai toujours cette partie de moi qui me dis que je pars dans la mauvaise direction.
Détecter les gays, c’est un bien grand mot. Disons que comme je suis toujours en train d’étudier, et qu’il existe des associations gays à mon université, je peux repérer qui appartient à de tels groupes. Néanmoins mes intuitions sont souvent bonnes… Enfin bon je te rejoins sur, disons les gays facilement détectables, ce n’est vraiment pas une image qui m’attire, ni encore moins dans laquelle je me reconnais. Souvent j’ai l’impression que pour l’instant et si je suis vraiment gay, de toute façon les garçons qui pourraient m’intéresser sont soit hétéros soit comme moi c’est-a-dire des cas pseudo-désespérés qui ne feront jamais le premier pas.
Dans le fond j’aimerais bien comme toi rencontrer un mec gay, gentil, mignon, sympa, intelligent, pas efféminé ni maniéré, et qu’on accroche bien. Je serais curieux de voir comment évolueraient les choses. Et ce qui est difficile, c’est que j’ai le sentiment qu’il faut sans arrêt lutter contre soi-même et que je vais être oblige de prendre sur moi et d’aller le chercher ce garçon. La question reste ou et comment ?
Je me dis aussi qu’il faudrait que je sorte un peu et rencontrer des gays, pour discuter, sortir des stéréotypes et réaliser qu’il doit bien exister des mecs gays qui me plaisent et a qui je puisse plaire... Mais bon je ne m’imagine même pas aller dans un bar gay par ex tout seul. Je ne le ferais pas déjà dans un bar normal.
Evolution…. Je ne sais pas trop, peut être un peu quand même. Déjà cette fois, je n’ai pas de « retour de flamme », je veux dire par la que je n’essaie pas de me voiler la face et de tenter de ne pas y penser.
Moi je vous conseille à tous deux de venir au(x) meating(s ) ET-ALORS pour la gay-pride et de voir des gens comme vous c'est-à-dire comme tout le monde mais qui aiment des personnes de leur sexe. Ça vous rassurera sur vous même et puis dans les cortèges, vous pourrez mater quelques beaux mâles en toute sérénité (et vous faire mater, ça va sans dire !
) Bref, une cure de sérénité et de pêche amoureuse. Que du bonheur ! 