Pour la violence homophobe, il faut garder à l'esprit qu'à part certains écrivains connus et des gens de la haute société, il n'était pas vraiment possible de vivre son homosexualité ouvertement en France avant la fin de la période du "fléau social" (aboli en 1981, par Mitterrand, rappelons-le !).
C'est dire le courage du FHAR, dont les militants affirmaient ouvertement leur homosexualité, allant jusqu'à provoquer d'immenses scandales.
Pour le centenaire de la Commune, les gazolines (avec bas résilles, monokinis et boas) s'étaient regroupés sous la banderole "Prolétaires de tous les pays, caressez-vous".
Ajoutons à cela que c'est aussi la gauche de mai 1981 qui a rayé l'homosexualité de la liste française des maladies mentales.
Et que c'est vraisemblablement la gauche qui mettra fin aux discriminations homophobes en matière de mariage et d'adoption.
A la différence d'un bon nombre de pays européens, la France n'a jamais formellement interdit l'homosexualité depuis la fin de la monarchie
De l'Ancien régime ! Parce que nous avons quand même eu Louis XVIII, Charles X et Louis Philippe (voire les deux Empires).