Salut vous tous !
Aujourd'hui, je viens vous faire parler d'un fléau qui nous menace tous : les emmerdeurs qui pensent à notre santé. Que ce soient les médias, le bon ami, la petite soeur qui revient de son cours de bio, on a probablement tous entendu (ou dit) : "Mais faut arrêter de manger/boire/fumer/respirer/utiliser ça, c'est cancérigène !".
Alors je voudrais savoir dans quel camp vous êtes et pourquoi, et comment vous le vivez. Faites-vous du lobbying anti-aluminium dans les déodorants ou laissez-vous vos proches mettre ce qu'ils veulent sous leurs aisselles ? Pensez-vous "fuck les acides gras trans" ou "oh mon dieu si je mange une chips je réduis ma durée de vie de 5 jours !" ? Êtes-vous du genre à utiliser la combinaison fatale "écran total + T-shirt + casquette + parasol + lunettes noires" ou dites-vous "Bon cet après-midi je pars alimenter mon cancer de la peau" ? Et quels sont vos arguments pour justifier votre comportement ?
La parole est à vous !
Han mais c'est cancérigène !!!!!!
Hé!
Bon j'ai voté que j'avance sereinement.
- On boit de l'eau "ah mais c'est pas sain car..."
- On mange des fruits et légumes "ah oui mais avec les pesticides et les restes de radiation de Tchernobyl..."
- On mange du poisson "ah oui mais la mer et l'eau en général c'est pollué..."
- On mange de la viande "ah oui mais la grippe A, la grippe aviaire, la vache folle..."
L'air idem. Le sexe, bah la morale veut nous infliger une ligne de conduite toute faite sous de bons vieux prétextes chrétiens, sanitaires et moralisateurs (bon OK j'extrapole...
).
Bref, puisqu'il faut bien vivre: manger, boire, respirer, se laver ben... On vit quoi! Alors les risques sont là certes, mais on ne sait pas tout donc je me dis autant en profiter à donf'. On n'a qu'une seule vie, et la peur n'évite pas les dangers donc... Profitons-en
Voilà mon avis.
La bise à qui me lira!
Bon j'ai voté que j'avance sereinement.
- On boit de l'eau "ah mais c'est pas sain car..."
- On mange des fruits et légumes "ah oui mais avec les pesticides et les restes de radiation de Tchernobyl..."
- On mange du poisson "ah oui mais la mer et l'eau en général c'est pollué..."
- On mange de la viande "ah oui mais la grippe A, la grippe aviaire, la vache folle..."
L'air idem. Le sexe, bah la morale veut nous infliger une ligne de conduite toute faite sous de bons vieux prétextes chrétiens, sanitaires et moralisateurs (bon OK j'extrapole...
).Bref, puisqu'il faut bien vivre: manger, boire, respirer, se laver ben... On vit quoi! Alors les risques sont là certes, mais on ne sait pas tout donc je me dis autant en profiter à donf'. On n'a qu'une seule vie, et la peur n'évite pas les dangers donc... Profitons-en
Voilà mon avis.
La bise à qui me lira!
C'est aussi mon avis, avec une arrière-pensée du genre "Je mourrai peut-être jeune, mais au moins j'aurai profité de ma vie" et une autre du style "Ah ouais ? Dangereux pour la santé ? On verra ça !". A mon sens, si on écoute tous les alarmistes qui nous entourent, le plus simple serait de sauter d'un pont pour échapper à toutes les morts atroces qu'on nous promet.
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ShadowMazow
- Messages : 26
- Inscription : mar. mai 05, 2009 4:45 pm
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Alarmiste, moralisateur au possible, moi ça m'a choqué.On n'est pas obligé de le crier à tutête, mais moi je sais que si en discutant avec des collègues ou avec des supérieurs hiérarchiques j'en viens à aborder de façon claire ma situation personnelle, je ne me cacherai pas. C'est en suivant ces conseils là que les mentalités stagnent 
Je supprime méthodiquement, mais pour vivre mieux et non pour me faire chier, parce que les légumes c'est meilleur que la poisson pané une fois qu'on s'est réhabitué les papilles à plus de finesse, parce que j'ai beaucoup moins de problèmes de peau depuis que je n'utilise plus de déodorant industriel et que je n'utilise plus les crêmes, après rasage ou autre vendues par de grandes marques, etc.
On peut réconcilier plaisir de vivre et vie saine, mais c'est vrai que les teints gris et neurasthéniques des gens qu'on croise dans les magasins bios ne sont guère encourageants...
On peut réconcilier plaisir de vivre et vie saine, mais c'est vrai que les teints gris et neurasthéniques des gens qu'on croise dans les magasins bios ne sont guère encourageants...
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anonymeB
J'y pense sans me prendre la tête avec.
Je ne vois pas l'intêret de me priver de 2-3 barbecue dans l'année, ou ne pas boire de temps à autre un bol de lait avec des céréales, etc... parce que c'est soit-disant cancérigène.
Maintenant, si par exemple je fumais ou habitais en ville, j'y penserais certainement plus.
Je ne vois pas l'intêret de me priver de 2-3 barbecue dans l'année, ou ne pas boire de temps à autre un bol de lait avec des céréales, etc... parce que c'est soit-disant cancérigène.
Maintenant, si par exemple je fumais ou habitais en ville, j'y penserais certainement plus.
Moi je découvre un peu plus tous les jours que je suis lunatique, voire schizophrène, donc ma réponse à cette question doit dépendre de mon humeur du jour.
Quand même, en règle générale, je suis plutôt du même avis que Nomade et Friendly, et je m'insurge régulièrement contre toutes les règles de vie que les "lobbyistes de la santé" voudraient imposer. Je m'insurge d'autant plus quand il ne s'agit pas d'un conseil en l'air mais d'une restriction de la liberté d'autrui.
Cela dit, je suis intrinsèquement contradictoire, et puis en plus je ne raisonne pas pareil pour tout et pour tout le monde.
Il y a des choses pour lesquelles c'est assez logique: genre, je ne mets pas dans le même panier les insupportables rappels du genre "il faut manger 5 fruits et légumes pas jour sinon vous allez mourir étouffé par un yéti", et les reportages Monsanto.
Voilà en fait je crois que la part logique là-dedans, c'est que je déteste les conseils/ recommandations/obligations à titre individuel "ne fumes pas tu vas avoir un cancer, ne manges pas trop salé, t'as pensé à tes artères blabla", mais que je ne suis pas indifférente à ce qui se passe et qui échappe à la volonté individuelle. Exemple: des OGMs partout, avec les conséquences que ça engendre, et pas que pour la santé. (environnement, économie ... je ne refais pas le débat.)
Après, là où mes contradictions sont moins logiques, 2 exemples: j'ai beau renvoyer paître allègrement ma pauvre maman qui est en guerre contre l'aluminium dans les déo, et continuer à user desdits déo sans même chercher à en connaître la composition, le jour où quelqu'un de ma famille choppe un cancer ça me fait réfléchir quand même. Et donc certains jours, je me dis que l'attitude je m'en foutiste "je suis jeune et puis de toutes façons je vais mourir quoiqu'il en soit, laissez-moi pourrir ma santé comme bon me semble" est quand même très con. D'autant plus qu'avoir un cancer, ce n'est pas juste mourir, jeune ou pas. C'est dur. Et puis rien ne me dit que dans 20 ou 30 je n'aurais pas évolué et que je n'en aurais pas quelque chose à faire de mourir jeune!
Autre contradiction: comme je l'ai dit, je ne trouve pas ça ridicule du tout d'être en guerre contre les OGMs par exemple. Mais même l'idée que tout ce qui se passe dans ma nourriture me dépasse largement et me prive du choix d'en consommer ou non, ajoutée à ma propre position face à aux conséquences environnementales et économiques de ce type d'agriculture, ne m'empêchent pas de consommer des produits bourrés d'OGMs, tel le nutella. Et encore une fois, de hurler sur ma toujours pauvre mère qui refuse d'en revoir à la maison depuis qu'elle a appris la tragique nouvelle. Elle ne manque pas d'ailleurs de me replacer en face de mes propres contradictions.
Enfin, ultime contradiction: mon point de vue je m'en foutiste de la santé, tel que je l'exprimais au début, et qui rejoint Nomade et Friendly, ne vaut que pour moi et le commun des mortels. C'est à dire que je déteste qu'on veuille restreindre ma liberté individuelle avec des arguments sanitaires qui me soulent, et que je trouve que chacun est parfaitement libre de disposer de sa santé comme il l'entend. Et par exemple si je ne fume pas, ce n'est pas pour le problème de santé. Il n'en demeure pas moins que lorsqu'il s'agit des gens très proches, et plus particulièrement de la personne que j'aime, savoir qu'elle se bousille la santé avec des clopes depuis beaucoup trop d'années maintenant me déplaît complètement. Donc je me transforme moi-même en insupportable rabat-joie "restreigneuse" de liberté individuelle comme je déteste.
Voilà, je crois que j'ai fait le tour (ouf me direz-vous)(en fait non, mais j'ai pas le temps et puis ça suffit comme ça). (Tout cela n'avance pas du tout mon travail, merci Nomade!)
Quand même, en règle générale, je suis plutôt du même avis que Nomade et Friendly, et je m'insurge régulièrement contre toutes les règles de vie que les "lobbyistes de la santé" voudraient imposer. Je m'insurge d'autant plus quand il ne s'agit pas d'un conseil en l'air mais d'une restriction de la liberté d'autrui.
Cela dit, je suis intrinsèquement contradictoire, et puis en plus je ne raisonne pas pareil pour tout et pour tout le monde.
Il y a des choses pour lesquelles c'est assez logique: genre, je ne mets pas dans le même panier les insupportables rappels du genre "il faut manger 5 fruits et légumes pas jour sinon vous allez mourir étouffé par un yéti", et les reportages Monsanto.
Voilà en fait je crois que la part logique là-dedans, c'est que je déteste les conseils/ recommandations/obligations à titre individuel "ne fumes pas tu vas avoir un cancer, ne manges pas trop salé, t'as pensé à tes artères blabla", mais que je ne suis pas indifférente à ce qui se passe et qui échappe à la volonté individuelle. Exemple: des OGMs partout, avec les conséquences que ça engendre, et pas que pour la santé. (environnement, économie ... je ne refais pas le débat.)
Après, là où mes contradictions sont moins logiques, 2 exemples: j'ai beau renvoyer paître allègrement ma pauvre maman qui est en guerre contre l'aluminium dans les déo, et continuer à user desdits déo sans même chercher à en connaître la composition, le jour où quelqu'un de ma famille choppe un cancer ça me fait réfléchir quand même. Et donc certains jours, je me dis que l'attitude je m'en foutiste "je suis jeune et puis de toutes façons je vais mourir quoiqu'il en soit, laissez-moi pourrir ma santé comme bon me semble" est quand même très con. D'autant plus qu'avoir un cancer, ce n'est pas juste mourir, jeune ou pas. C'est dur. Et puis rien ne me dit que dans 20 ou 30 je n'aurais pas évolué et que je n'en aurais pas quelque chose à faire de mourir jeune!
Autre contradiction: comme je l'ai dit, je ne trouve pas ça ridicule du tout d'être en guerre contre les OGMs par exemple. Mais même l'idée que tout ce qui se passe dans ma nourriture me dépasse largement et me prive du choix d'en consommer ou non, ajoutée à ma propre position face à aux conséquences environnementales et économiques de ce type d'agriculture, ne m'empêchent pas de consommer des produits bourrés d'OGMs, tel le nutella. Et encore une fois, de hurler sur ma toujours pauvre mère qui refuse d'en revoir à la maison depuis qu'elle a appris la tragique nouvelle. Elle ne manque pas d'ailleurs de me replacer en face de mes propres contradictions.
Enfin, ultime contradiction: mon point de vue je m'en foutiste de la santé, tel que je l'exprimais au début, et qui rejoint Nomade et Friendly, ne vaut que pour moi et le commun des mortels. C'est à dire que je déteste qu'on veuille restreindre ma liberté individuelle avec des arguments sanitaires qui me soulent, et que je trouve que chacun est parfaitement libre de disposer de sa santé comme il l'entend. Et par exemple si je ne fume pas, ce n'est pas pour le problème de santé. Il n'en demeure pas moins que lorsqu'il s'agit des gens très proches, et plus particulièrement de la personne que j'aime, savoir qu'elle se bousille la santé avec des clopes depuis beaucoup trop d'années maintenant me déplaît complètement. Donc je me transforme moi-même en insupportable rabat-joie "restreigneuse" de liberté individuelle comme je déteste.
Voilà, je crois que j'ai fait le tour (ouf me direz-vous)(en fait non, mais j'ai pas le temps et puis ça suffit comme ça). (Tout cela n'avance pas du tout mon travail, merci Nomade!)
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