Euh.............
Han j'ai pas de passion.
En fait si, je pense que ma passion c'est découvrir le monde et changer de vi(ll)e.
Tu me dis "Tiens, voilà un billet d'avion pour Johannesburg" et tu deviens mon dieu (mais je me casse quand même à Johannesburg). Je veux tout voir, tout visiter, tester les +45°C (j'y étais presque

) et les - 30°C, les déserts, les montagnes, les îles, les steppes, les villes et les campagnes, les grands hôtels et les bouibouis sordides, les temples antiques et les monuments modernes, manger du chat et du lichen, nager avec les baleines et sautiller pour éviter les scorpions (et les iules)... Soit en touriste (mais pour un mois, le temps de m'imprégner de la culture du pays), soit pour des expériences plus longues (genre un stage de six mois quoi

).
J'aime bouger. Être dans un train, dans une voiture et dans un avion lancés vers l'inconnu (ou même vers le connu que je n'ai pas vu depuis longtemps) me procure un sentiment de liberté que j'aime plus que tout. Organiser un voyage m'emplit d'une excitation anticipée.
Je ne suis heureux que dans le mouvement, la stagnation me rend amoprhe et râleur.
Le métier que j'aimerais faire ? Typiquement celui qu'exerce les reporters qui vont d'un pays à l'autre pour faire découvrir la bouffe d'un pays sur France 5.

"Han mais c'est dégoûtant, ils mangent du poussin mort cuit dans de la graisse de porc". Ouais j'veux goûteeeeer !!!!
Ma passion : partir. Ces 5 dernières années, j'ai découvert "en profondeur" six régions ou villes, et j'ai passé quelques jours dans une petite dizaine de villes, principalement en France. Je ne me suis jamais senti aussi vivant qu'aux moments où les portes du train s'ouvraient devant moi à l'arrivée ou se refermaient sur moi au départ (partir, c'est aussi revenir).
L'inconvénient, c'est que cette passion coûte cher et nécessite certains sacrifices (couper les ponts avec beaucoup de gens pour ne garder que les essentiels, qu'on n'arrive même pas toujours à contacter).
Tain vivement le décollage.
Dans la même veine, j'adore conduire : la voiture c'est la liberté, mais en plus, la maîtrise de son destin. Si tu prends le train, tu sais où tu arriveras. Avec la voiture, tu peux changer de plan et faire des détours. Et j'aime la vitesse, même si j'ai compris que les gendarmes eux n'aiment pas tellement ça (4 points en moins trois mois après avoir eu le permis, ça calme). "Quand je serai riche", je ferai des tours sur circuit pour me lâcher à ce niveau-là (avec une ptite clio toute pourrie comme à mes débuts 8) ).
J'ai une passion d'un autre type pour le dancefloor. Avec "les moyens de transport", c'est le second endroit où je me sens infiniment vivant. C'est le seul endroit où je laisse libre-cours à mon égocentrisme. Il faut qu'on me voit. Peu importe si c'est pour se moquer ou pour m'admirer, mais en boîte, il faut que j'existe. C'est là aussi que je trouve un exutoire à l'énergie que je n'utilise pas ailleurs. En gros les discothèques me permettent de me purger de tout le trop-plein qui finirait par me rendre très désagréable en dehors, donc c'est autant une passion qu'une... cure.
Dernière passion, malheureusement pas du tout exploitée, faute de temps, d'argent et d'opportunités : les sensations fortes. J'ai évoqué la vitesse, mais ce n'est pas le seul exemple. Affronter le vertige est une sensation aussi violente qu'exaltante : j'aime cette boule qui me broie les entrailles au moment où je regarde en bas alors que je suis pendu à un rocher à 100m au-dessus du sol. J'aime me dire que ma vie est entre mes mains et que si mon bras faiblit, tout est fini. Donc dans le soft que j'ai déjà fait et apprécié : tyrolienne, via ferrata, accrobranche. Et dans le moins soft que je compte bien tenter : saut à l'élastique et en parachute, parapente et tout ce qu'on me proposera qui fasse monter l'adrénaline.
Pour résumer : ma passion consiste à vivre intensément.