Je viens de re-finir Bonjour Tristesse.
Pour moi, c'est le meilleur Sagan, dans le sens où elle se répète beaucoup après, et où on retrouve ses habitudes, tics d'écriture, etc.
l'histoire de ce mec, un pouilleux, qui fait un snuff film pour gagné un peu de fric pour que sa famille ait un peu de fric pour sortir de son bidon-ville.
Vivons heureux en attendant la mort.Pierre Desproges. (le mieux c'est d'imaginer sa voix déclamant ces textes. Du coup je me prends des fous rires en pleine lecture.
je viens de terminer "Jour de souffrance" de Catherine Millet, et j'ai bien aimé. Je ne la connaissais pas avant celui-ci (seulement de nom). J'aime bien son écriture, la manière dont elle décrit sa jalousie et la manière dont elle la vit. à quel point l'imagination (les fantasmes) peut prendre une certaine réalité finalement et pourrir la vie. Comment on peut cultiver une douleur en soi parce qu'elle titille qq chose d'enfoui.
Fini le bouquin de Rosa Luxemburg, qui n'a pas pris une ride, avec les questions qu'il pose. Un point passionnant également sur le populisme russe, un sujet fondamental pour comprendre la révolution russe (la seule, celle de février 1917, l'autre n'étant qu'un coup d'Etat) mais peu étudié.
Ce qui étonne également, c'est ce dont débattaient les économistes à l'époque : protectionnisme contre libre-échange, relance par la consommation ou la production... A cette différence prêt que s'ils disaient la même chose qu'aujourd'hui, les économistes de l'époque ne jouaient pas aux cuistres en employant un langage abscons pour exprimer des lieux communs comme aujourd'hui.
J'en ai profité pour lire d'une traite la première moitié de Tape-cul de Joe R. Lansdale, le 4e tome des aventures de Hap Collins et Leonard Pine.
C'est assez amusant, dans Bad chili c'est Leonard Pine qui met Collins dans la merde pour aider son petit copain.
Là, c'est Collins qui entraine Pine dans des échauffourées délirantes, pour aider sa copine.
Après avoir lu le Taschen consacré à Mucha, je me plonge dans la trilogie du Royaume de Tobin de Lynn Flewelling
Et la première partie est déjà très bien